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Aujourd’hui je reçois Alexandre Pachulski, le CEO de Talensoft , une société de gestion RH. Initialement, je pensais interviewer le patron d’une belle boite de 700 personnes, présente dans 150 pays, au Next40…, et puis j’ai vu qu’il avait écrit 2 livres, que je me suis empressé d’acheter, Unique(s), et Génération IA que j’ai adorés. Ce sont des livres qui traitent de différents sujets dont l’intelligence artificielle (IA), très imagés, très concrets sur des sujets profonds.

Dans cet épisode, Alexandre nous détaille :

  • Son enfance, ses études, il est docteur en informatique
  • Son 1er job en conseil RH, ou très rapidement il compte Apple comme client
  • La création de TalentSoft en 2007
  • Sa deuxième casquette, celle d’écrivain

Puis nous parlons, Intelligence artificielle :

  • Est-ce qu’elle existe vraiment ?
  • Ses limites, ses possibilités
  • Pourquoi la science-fiction la voit souvent malveillante ? Ça peut être la réalité ?

Nous terminons par des questions personnelles sur sa vie, ses croyances, son parcours.

Plus en détail,

Quand le fondateur d’AW, Ludovic Huraux (Attractive World) nous a mis en relation, il m’a dit, tu vas voir c’est un gars extraordinaire. Je connaissais TalentSoft, une société de gestion RH, je pensais interviewer le patron d’une belle boite de 700 personnes, présente dans 150 pays, au Next 40, et puis j’ai vu qu’il avait écrit 2 livres, que je me suis empressé d’acheter, Unique(s), et Génération IA que j’ai adoré. Ce sont des livres qui ne faut pas lire, mais relire, très imagés, très concrets…

Revenons en arrière. Alexandre a fait de longues études. Il est docteur en informatique, et a fait une thèse sur l’intelligence artificielle, mais pas tout à fait celle qu’on connait aujourd’hui.

Très branché musique, il aurait aimé en faire son métier, mais ça n’a pas fonctionné.

En 2001, il a 27 ans, très attiré par le comportement humain, il créé une première boite O2 de conseils RH, il y travaillera 6 ans, et comptera des clients prestigieux comme Apple.

En 2007, il quitte O2 pour créer TalentSoft avec deux confondateurs Joël Bentolila et Jean-Stéphane Arcis, un logiciel SAAS pour gérer les réssources humaines dans l’entreprise dès qu’elles atteignent plusieurs dizaines de collaborateurs.

Dans l’épisode, nous abordons les métrics impressionnant de Talentsoft :

  • 700 personnes,
  • présente dans 150 pays,
  • 9 millions d’utilisateurs,
  • 30% de croissance par an, 2000 clients,
  • 80-90 millions d’€ de CA.
  • plusieurs levées de fonds pour 90 m€ dont la dernière de 45 m€ annoncé début 2019.

Puis nous parlons d’IA. Un domaine qui passionne Alexandre : l’intelligence artificielle. Alexandre a écrit deux livres : Unique(s) et Génération IA

Et là commence le côté passionnant de cet épisode. Alexandre a une culture incroyable dans pleins de domaines. Il s’en sert pour illustrer ses propose à la manière d’un philosophe qui cite Descartes, Platon ou Aristote, pour appuyer sa démonstration.

Alexandre, c’est un peu de philosophe 2.0.

Ses exemples sont ceux de la vie, ceux des séries TV ou des films. Par exemple : K2000, Hall 9000 de 2001 l’Odysée de l’espace, Jarvis d’Ironman

Et puis nous parlons des usages de l’IA :

  • Est-ce qu’elle va exister ?
  • Est-ce que l’IA est là pour nous aider, nous supporter ?
  • Est-ce qu’elle dépassera l’intelligence humaine ?
  • Où nous en sommes avec l’IA dans la vie quotidienne ? Est-ce que les suggestions de Netflix, c’est de l’IA ?
  • Comment fonctionne l’IA dans les moteurs de recherche…

Puis nous continuons sur le côté moral de l’IA et ses limites ?

  • Quelles sont les limites de l’IA ?
  • L’IA peut-elle écrire ? Avoir de l’humour ? de l’émotion ?
  • Pourrait-elle réellement tenir une conversation ?

Dans une autre partie, nous parlons d’IA malveillante. L’IA a été longtemps de la science-fiction, et souvent associée à une intelligence malveillante, des robots tueurs, des ordinateurs qui se rebellent, comme dans 2001.

Elon Musk qui dit que « l’IA est le plus grand risque auquel nous sommes confrontés en tant que civilisation ».

Enfin, juste avant d’aborder les questions personnelles, nous parlons de l’écrivain. Nous apprenons qu’Alex note tout, en permanence. Il visionne et revisionne des passages dans un film pour un tirer une citation par exemple.

Encore une fois, j’insiste sur la documentation de Unique(s). Les exemples et citations sont très éclectiques : Blade Runner à Robocop en passant par Star Wars, Bruce Springsteen, Silicon Valley, la Fontaine… des exemples dans tous les sens. C’est un livre entre la sociologie et la philo de l’éthologie.

C’est un des épisodes pour lequel je suis le plus fier. Vous allez voir, vous n’allez pas en revenir. Alexandre est brillant.

Bonne écoute,

Notes de l’épisode :

Livres d’Alexandre Pachulski

Une série Ghost in the Shell

Nous citons les épisodes :

Retranscription audio (pour les manlentendants)

Attention, cette retranscription a été faite avec un logiciel, en automatique. Il y a énormément de fautes. Nous sommes en train de le corriger. Veuillez nous excuser, nous allons faire au plus vite.

Quand le fondateur d’Attractive World, Ludovic Hureaux, nous a mis en relation. Il m’a dit « Tu vas voir, c’est un gars extraordinaire », alors je connaissais TalentSoft. Je le rappelle quand même. C’est une société de gestion RH et je pensais interviewer le patron d’une belle boîte de 700 personnes présentes dans 150 pays., au Next 40.

Et puis, en tapant ton nom, j’ai vu que tu avais écrit deux livres, dont un j’ai lu qui s’appelle Unique(s) avec un S entre parenthèses que j’ai adoré. Alors, je ne vais pas le conseiller de le lire, mais je vous conseille de le relire parce que si tu veux, c’est un peu comme le moelleux au chocolat au fond, au coeur fondant, se dire que tu vas croquer et en dessous, il y a une deuxième impression.

Mais qui a vraiment une réflexion plein d’images pleins de 2? Un peu comme de la philo. On en a parlé comme de la philo. C’est très, très imagé, mais c’est peut être sur des séries télé, sur plein de choses et c’est vraiment très, très agréable à lire. Ce n’est pas la promo du bouquin, c’est juste un bouquin que j’ai vraiment aimé, très concret, sur des sujets profonds.

On va en reparler. Alors pourquoi je suis embêté?

Parce que je ne sais pas si je dois interviewer le CIO d’une belle boîte qui a écrit deux bouquins.

Ou l’écrivain qui a monté une super boite peut commencer par une première question Alexandre, comment tu peux te définir?

Tu commences pas par la question la plus simple. Ecoute, pour moi, c’est C1. Je suis plutôt, entre guillemets, un chercheur, c’est à dire que j’ai une quête depuis bien bien bien longtemps. Et pour répondre à cette quête, il n’y a pas un chemin tout droit linéaire.

C’est une aventure comme n’importe quelle quête, comme dans n’importe quel film. T’as des chemins de traverse qui te font rencontrer des gens, expérimenter différentes choses et écrire un bouquin. C’est une aventure qui permettent de découvrir, créer une boite. C’est aussi une expérience hallucinante qui me permet non seulement de rencontrer beaucoup de gens, vivent beaucoup de d’expériences, mais de te trouver aussi, toi, dans ta définition du rapport aux autres. La mission que tu t’es donnée de mille qualités que tu découvres finalement, est de mille défauts que tu te découvres aussi.

Et donc, finalement, moi, ce qui m’intéresse justement, c’est les aspects multiples. J’ai pas mis un S unique au hasard. Je ne saurais pas me définir d’une façon si ce n’est pas comme quelqu’un qui aime expérimenter, chercher la phrase dont j’étais amoureux, qui était même le logo de mon première boite. C’était le but dans le chemin. Ça te dit à peu près comment je peux me définir. La plupart du temps, les gens écrivent un bouquin pour partager.

En fait, toi, c’est pour chercher. Non, écoute, c’est intéressant parce que t’as toujours un peu le double effet unique. J’avais vraiment fait. En réalité, c’est mon quatrième bouquin, mais j’en ai écrit quatre. Il y en a deux qui étaient sur RH, assez peu grand public. C’est pour ça que, en général, on n’en parle pas tant que ça. Les deux premiers, c’était vraiment sur mon travail, mon métier. Et quand j’ai écrit Unique, j’avais à coeur de répondre à un certain nombre de questions.

Finalement, j’ai posé plus de questions que je n’ai apporter de réponse. C’était beaucoup venu du futur, du travail. J’avais démarré un bouquin sur le futur du travail avant de m’apercevoir qu’il y en avait 40. Mais je me suis dit bon, je donnerais. Ma pensée sera une pensée parmi d’autres. Et puis, dans le futur, du travail à la technologie, on commence à creuser la technologie. Je me dis mais finalement, à Technologie, qu’est ce qu’on va en faire?

Pour quelle vision de société? Et puis, par rapport à la vision de la société. Mais finalement, c’est très lié à l’éducation, en fait unique. Ça a été une sorte de pelote de laine et j’ai tiré sur sur une maille. Et petit à petit, je me rendais compte que c’était vraiment un essai sur ma vision de la société.

Et j’avais à coeur même patente, pour être très honnête, de le partager que d’essayer de démêler le travail, la technologie, l’éducation, qui sont des sujets sur lesquels on s’exprime sans arrêt, mais finalement sans vraiment définir la vision de la société qui serait sous tendue. Et ça m’a donné l’envie, finalement, de pivoter. Donc, j’ai abandonné l’idée du futur of work, je me suis mis sur unique et là, effectivement, ce cas était très intéressant. C’est que je dis souvent moi, je n’ai jamais fait de psychothérapie, même si je pense que tout le monde en bénéficierait probablement.

Mais ça a vraiment été une sorte de catharsis pour moi. Incroyable parce que en cherchant, en écrivant un bouquin sur la société et en prenant le fait que chacun est comme une pièce d’un puzzle et que le but de la société, c’est de trouver comment tu pourrais constituer justement un puzzle plus grand en accolant aux bonnes pièces.

Finalement, je me suis posé mille questions sur moi et quand j’ai fini de l’écrire, il y a un certain nombre de choses que j’ai changé assez radicalement en me disant que j’ai écrit un bouquin sur la singularité et que je vais partager justement tout ça. Je ne peux pas continuer un certain nombre de choses et c’est ça qui est rigolo, c’est que c’est jamais les mêmes raisons alors que par conte de dernière génération. Je l’ai vraiment fait pour partager une connaissance sur le domaine et que les gens s’y intéressent.

J’ai vraiment fait pour les autres et très honnêtement, ça n’a pas fait l’objet d’une catharsis. Voilà, c’était vraiment un objet à partager.

Leur unique est un objet protéiforme

Je te disais en off un peu avant de commencer l’interview, cette interview qui est compliquée parce que elle donne matière à réfléchir et même unique. Effectivement, tu parles du travail, tu parles de comment expliquer à des séries télé ou qui se suivent et des séries où tu peux rentrer à n’importe quel moment, dans n’importe quel épisode. Unique, tu lis le bouquin que j’ai trouvé fantastique et c’est pas du tout parce que t’es en face, etc.

Je te l’ai dit, je l’écris. En fait, je pense déjà. Tu peux quasiment rentrer à n’importe quel moment dans le livre et c’est intéressant.

Les chapitres ont une logique, mais si tu en prend un, tu peux ben elle travaille. Par exemple, tu tu peux avoir ta réflexion et surtout quand tu cantu comme la page parce que t’es fatigué, tu commences à kini les yeux avant de s’endormir. Ça donne matière à réfléchir quand même. C’est pour ça que je l’ai dit. J’ai mis du temps à lire ce bouquin parce qu’il fallait que je savoure chacune des pages. Et je voudrais pas qu’on croit que parce que t’es en face de moi, j’insiste, je te fais la, je te caresse dans le sens du poil.

On va revenir en arrière et on reparlera du Nick tout à l’heure. Tu es né en 1974, grandi à Boulogne-Billancourt.

Quel genre d’enfance tu vas?

Il va falloir un peu de temps, mais une enfance à postériori, évidemment.

Tu te rends jamais compte sur le coup que j’ai 46 ans comme tu viens de le mentionner. Relativement étrange et assez solitaire, ce en fait un des marqueurs de mon enfance, c’est quand même d’avoir détesté l’école, ce qui explique aussi un peu mon engagement dans l’éducation, puisque on essaye toujours de réparer un peu des choses qui ne nous ont pas plu ou qu’on aimerait changer. Et parce que j’ai détesté l’école assez rapidement, j’ai essayé de trouver tous les moyens possibles pour y aller le moins possible.

Ne voulant pas dire que je voulais pas en sortir avec des diplômes parce que je venais d’une famille qui me permettrait pas de vivre sans travailler. Donc, j’avais bien en tête que faudrait que je me dote de quelques ressources pour faire mon trou. Mais en fait, j’ai assez tôt commencé à faire l’école à ma manière. J’allais assez peu en cours, mais je prenais les bouquins qu’on me recommandait. Je bossais dans mon coin. Du coup, parce que malgré tout, il y a une forme de dictature, un peu de la norme, vu que tout le monde y va quand on est celui qui ne va pas.

On commence à vouloir un peu le tabac. Et toi, pourquoi tu ne vois pas comment vous y allez? Alors évidemment, j’avais ma mère qui me couvrait comme une forme de revanche sur une école qui avait aussi assez mal vécu.

Ca me faisait. Quand j’ai commencé vraiment dès le collège, j’ai commencé à collège. C’est un peu tard, mais sinon, il y a quand même une double autorité qui a celle des parents et celle de l’Etat.

Parce que les collections l’AFEM, j’arrivais à trouver. Pour être honnête, j’avais de très bonnes notes.

C’est plus difficile de s’acharner sur les classes que acharner. Si les résultats ne sont pas là, j’avais des bons résultats à écouter. Il arrive quand même à s’en sortir. Évidemment, j’étais quand même. Je passais mon temps à la maison. Je n’avais pas un précepteur, mais disons que j’essayais vraiment de fermer école buissonnière parce que j’avais besoin de m’évader. J’avais besoin de comprendre les choses à ma façon. Et quand je te dis j’ai eu une enfance quelque part, un peu bizarre du coup, et un peu solitaire que j’avais vraiment une vraie, très introverti.

J’avais besoin d’être dans mon coin. Je lisais beaucoup, j’écris de la musique dès l’âge de 12 ans et dès l’âge de 12 ans, je commençais à composer, à m’enfermer dans ma chambre et c’était mon activité principale. Donc, j’ai eu comme une offense à postériori. Demain, j’ai un enfant. Je souhaiterais qu’il soit un peu plus sociable que je ne l’étais comme introverti. Ça me sens, je l’ai lu. Effectivement, ça me semble t on appris.

Mais tu vas bien, moi, je mets synonyme de introvertis avec peu communiquants.

Parce que tu es quand même très communicant, une façon de parler, etc. Tu? Oui, mais alors être appris aussi, tu vois deux choses là. Je suis devant un micro. Tu m’as invité pour ce podcast. Bien évidemment, si j’accepte, je ne vais pas me mettre dans mon coin pour le coup face au radiateur et de faire la tête.

D’un autre côté, si tu me voyais en soirée, je ne vais pas être celui qui monopolise la parole. Quand, en soirée, dans des cadres amicaux, on commence à me dire. Avec sa honte, tu fais machin, j’ai pas forcément envie de mettre 13 ans avant réservé, introverti, ça veut dire que ma façon de me ressourcer, elle est assez solitaire plus que de rencontrer mille personnes.

Et ça, ça a quand même été un peu l’un des déterminants de mon parcours. Le paradoxe, c’est que autant je me ressource plutôt seul, autant je suis toujours hyper heureux. Si j’ai l’opportunité de partager quelque chose qui me semble cool et ce qui fait que je communique tant et ce qui fait que je ne suis jamais stressé, qu’elle soit devant une salle de 5000 personnes ou devant toi ou dans le cadre professionnel.

C’est que je ne le fais pas en me disant Est ce que je vais bien? Est ce que les gens ont trouvé machin truc? J’ai vraiment envie de livrer quelque chose.

Et quand t’as envie de dire quelque chose, t’es naturellement communiquants parce que tu à de le donner à coeur, de voir si les gens le prennent, s’ils l’ont bien reçu. Évidemment, je comprends intellectuellement que ça donne l’image de tout, sauf quelqu’un introverti. Mais en revanche, je reviens sur l’introversion. Il y a une différence aussi avec la notion de timidité. C’est assez complexe, l’humain. Moi, c’est vraiment ma façon de me ressourcer. Ce sera toujours seul devant mon piano.

Une balade en solitaire dans la forêt, c’est plutôt quand ça ne va pas, quand j’ai besoin de puiser mon énergie quelque part. C’est plutôt comme ça que je vais le faire et du coup, mon enfance a vécu un peu comme ça. Autant te dire que je n’étais pas le gars le plus populaire de l’école. Pas ça. À la fac, c’était pire jusqu’à la fac, à l’autorisation de ne pas y aller.

Même chose. J’avais les résultats corrects et j’ai fait mon bonhomme de chemin.

Et finalement, c’est comme au monde où à la fois, c’est venu en même temps. J’ai commencé à me produire sur scène en faisant de la musique et j’étais entrepreneur. Là, j’ai commencé à rencontrer et ça a été l’inverse dans ma vie. J’ai commencé à rencontrer beaucoup de monde et au même moment, j’étais dans une association et j’allais au Népal aller rencontrer des personnes défavorisées. Donc, en gros, de zéro.

À 27 ans, je me suis un peu fait mon parcours. Tu vois, je me suis un peu construit, je me suis un peu comme une maison. Tu vois, j’ai bâti ma maison. Et puis, j’ai commencé à inviter des gens dans cette maison, moi, à 27 ans. Et là, j’ai commencé à recevoir pas mal de monde, poursuit il. La métaphore? Il y a vraiment 27 ans, c’est un âge un peu pivot socialement.

Oui, parce qu’on va le voir dans quelques minutes. C’est d’abord l’âge, ton premier job? Il me semble que d’après ce que j’ai compris, ce que j’ai lu, tu as repoussé au maximum les études ou ces. J’ai l’impression que ça arrive très tard.

Oui, parce qu’en fait, c’était bien. J’ai jamais voulu quelque part appartenir. Si tu veux plonger dans le système, qu’est ce que j’appelais? Le système? Quelque chose qui te digéraient un petit peu. Parce qu’encore une fois, c’est vrai, il n’y a pas de vérité dans ce que je dis. C’est la façon dont je le percevait parce que j’avais vu mon environnement, ma famille, les amis de mes parents. Vraiment digéré par système, tu vois comme la matrice, tu sais où il fournit de l’électricité pour la matrice.

Moi, c’est un peu comme ça que je percevais finalement la société. Et effectivement, ce qui était intéressant au travers de mes études, c’est que sur ce chemin un peu solitaire, tu fais ta recherche jusqu’à la thèse. Tu peux être tout seul. Dans ton cas, c’est presque recommandé. Tu vois, ça marchait.

Et puis est venu le moment où je le disait, il fallait bien, subviennent, avait besoin de poser la question qu’est ce que je vais faire? Comment je vais pénétrer ce monde sans me perdre? Et en même temps, il y a eu encore une fois l’entrepreneuriat et la musique. C’est assez amusant de voir que jusqu’à ce moment là, j’ai évité de plonger vraiment dans le système puisque quoi qu’on en dise une thèse, c’est quand même un petit peu hors norme, en tout cas en France.

Et puis après, quand un entrepreneur en 2001, t’es encore un peu hors système et en tout cas suffisamment pour que tout le monde te dise autour de toi qu’est ce que tu fous avec en plus, un doctorat, c’était des risques inconsidérés d’être entrepreneur en 2001. Si tous, surtout si tu montes une boite de conseil en management et que tu n’as jamais mis les pieds dans une entreprise, encore une fois, je serai parent. Je dirais peut être la même chose devant mon enfant qui fait ça, mais moi, à l’époque, ça avait du sens.

C’était ma façon de pénétrer le système sans plonger complètement.

Passionné de musique. Et ensuite, tu tu switches ou tu ne t’es pas tué.

En même temps, tu fais un doctorat en informatique. Alors ça, moi qui j’ai un fils qui fait, qui fait Epitech, je connaissais l’époque, je passais existe toujours le Miage. Ou alors il y a des cours, je ne sais pas. Ça existe toujours. Ne sais pas comme ça a peut être été renommé. Je ne savais pas qu’il avait un doctorat en informatique. C’est quoi un doctorat en informatique? C’est une bonne question.

Il m’a fallu du temps pour le comprendre. Je sais pas si t’as vu. On connaît la chanson et les chevaliers de leurs amis, les chevaliers paysans de l’an mil du lac de @Palladio. Agnès Jaoui qui sort la tête. C’est le sujet sur lequel tu es le plus fort du monde et qui n’intéresse que toi. Une thèse en informatique, c’est ça? Une question qui sollicite des techniques informatiques. La question, en l’occurrence, c’était l’identification des connaissances clés en entreprise.

Dit autrement, le pitch, c’était qu’est ce qui fait la différence entre Coca et Pepsi? Du point de vue de ce qu’elles savent, de leur capital humain, du lait, du management, puisqu’à l’époque, on appelait ça du management, la gestion des talents. Et donc, moi, j’avais développé une méthodologie qui, quand on s’en emparer, permettait aux entreprises de déceler ce qui finalement faisait leur valeur. Et pareil, toujours dans le PIB. C’était si jamais les gens qui portent ces quelques connaissances critique venaient à disparaître.

Vous rendriez compte que votre business? Depuis. C’est l’anecdote de la NASA qui, dans les années 60, 70 ou 80, pouvait envoyer personne sur la Lune parce qu’elle avait perdu tout le savoir qui leur avait permis d’envoyer les gens sur la Lune.

C’était le sujet de ma thèse et j’avais développé une méthodologie. Et là où ça, alors ça m’a mis dedans et ça m’a sauvé en même temps parce que moi, je n’étais pas passionné d’informatique. J’étais passionné d’humain. C’est pour ça que j’avais une spécialisation en intelligence artificielle. Et quand tu fais un, as tu un sujet avec le mot connaissances dedans? Fini la connaissance, tu es obligé de plonger chez les Grecs. Quand Piaget fait tout ce que tu peux bouffer pour essayer de comprendre.

Mais qu’est ce que c’est que cet objet étrange qu’on sait difficilement définir? Donc, quand mon directeur de thèse arrive et qu’il voit, Sartre compte sur mon bureau, là où mes copains ont des bouquins sur la recherche opérationnelle?

Rebelote. Tu es de nouveau un peu bizarre de ton laboratoire.

Du coup, j’ai mon doctorat avec la meilleure mention. Mais quand il s’agit que je passe maître de conférences, on me dit Alex, tu fais une thèse de gestion. Et quand je vais voir les laboratoires de gestion avec mon doctorat en informatique, on me dit Alex Sarthe, docteur en informatique, on ne peut pas prendre dans notre labo de gestion, mais j’avais en tout cas une méthodologie. Et cette méthodologie? J’y croyais assez pour que ça motive. Si tu veux la création de la première boîte, c’est ça que j’ai saisi dans ma première boîte.

Mais quand tu étais petit. Alors la question de base, parce que je m’adresse encore une fois, voit l’avenir à l’entrepreneur. Je 90 des invités. Je leur pose la question est ce que vous avez cette âme de devenir entrepreneur? Petit, encore une fois, je vais dans l’inconnu avec toi. Tu voulais faire quoi?

Si je te dis je voulais être docteur en informatique sur identifier là l’absence cruciale en entreprise. Là, il faut me foutre dehors.

Moi, je voulais être musicien et je voulais être musicien parce que je voulais être libre. Et pour moi, derrière l’art, il y a une voie libre. Il y a mille libertés derrière. Mais déjà, socialement, il y a une forme de liberté que tu t’offre parce que clairement, tu vis un petit peu en marge. Et je voulais aussi musicien. On revient sur la notion de partage. C’est ce qui me faisait du bien dans cette enfance assez solitaire que je qualifierais pas forcément de.

Ce n’était pas d’une joie débridée tout le temps non plus. La musique, c’est ce qui faisait vraiment que c’était pour moi un booster. C’est comme dans un jeu vidéo, un nitro. Quand on appuie sur le bouton, t’as l’impression que tu peux toubou, tu peux tout bouffer.

La musique avait un effet vraiment de cet ordre là, chez moi et chez beaucoup d’ados qui ne sont pas toujours bien dans leur peau. Je ne me fait pas peur, même pas peur.

Je ne me suis jamais drogué.

J’aimerais imaginer, mais j’étais assez chiant partout. Mais le truc, c’est que j’avais envie de faire ça.

J’ai envie d’être musicien en me disant si je fais ça, j’aurai une raison d’être dans ce monde parce que je vais faire quelque chose qui fait du bien aux gens. Je joue toujours, je joue toujours et je compose et je compose toujours.

Parce que quand j’ai fait mes works, j’ai cherché Alexandre pâteuses, qui ce petit fail? Je n’ai pas trouvé. J’ai été bon là dessus. J’ai bien camouflé le bazar. Tu le fais à la Goldman. Pas de pas de plateforme à la Goldman. Pas connu.

Si j’étais sur. J’étais sur toutes les plateformes, mais j’ai un nom de scène que je ne te donnerai pas en me disant simplement parce que je Alexandre Pachulski ça. Ce n’est pas en tout cas comme je le souhaitais.

Par rapport à ce que j’entendais d’un artiste. Et puis, à postériori, j’ai quand même bien fait pour éviter que 700 personnes ne chantent en boucle des chansons moyennes que j’aurais pu commettre. Donc, j’ai très, très bien fait. J’étais très inspiré de chanter sous mon premier job, 27 ans, en 2001.

Ça fait peur pour une boîte de conseil en RH.

Donc là, tu vas concrétiser, tu vas transformer ou ce que tu as appris plus ou moins.

Comment? Comment tu montes? L’affaire est effectivement un peu à l’écoute de moi.

Je vais être un peu répétitif. C’est que tu veux avoir. Histoire là, c’est du Lelouch. Hasard ou coïncidence, mais déjà, pour répondre aussi à ta question, je ne m’étais jamais imaginé entrepreneur. Il n’y avait personne, ni de près ni de loin, qui sont entrepreneurs autour de moi. Ce n’était pas la mode, lastation, pas tout ça. Il se trouve que quand on a pas beaucoup d’argent, tu saisit les opportunités de temps, fait un petit peu plus là dessus pour te faire la longue histoire courte.

J’ai quelqu’un qui vient me voir un ami d’ami en me disant J’aurais besoin que tu fasses mon site web. Il paraît que tu peux faire ça. Effectivement, je pouvais faire ça. Je commence à interroger pour comprendre qu’est ce qu’il essaye de faire?

Tu connais quand même là où j’avais beaucoup caudé et quand j’étais en tête, je connais plus, mais je continue de bidouiller. Honnêtement, tu pouvais faire un site HTML parce que toaster de l’informatique, ce n’est pas codeur, a pas du tout accès, rédigeaient 350 pages. On ne n’obligera jamais coder quelque chose.

Autrement dit, si tu étais médecin, tu n’étais pas médecin, tu es chercheur en médecine. Oui, c’est la page. Soigner un chercheur ne soit pas toujours aller au bout de la métaphore. Un chercheur en médecine qui est quand même médecin, ça veut dire qu’il a quand même dû passer par les fourches caudines de la médecine. Mais à un moment donné, il a bifurqué. Le doctorat, c’est ça par rapport au fait de devenir développeur. Mais je développait quand j’étais en licence en maîtrise, puisqu’à l’époque, c’était encore licence et maîtrise.

Donc là dessus.

Donc, cette personne vient me voir du hockey et vu que je suis curieux, j’ai vraiment à coeur de faire un site qui, pour moi, un site web, c’est une vitrine des valeurs, de la mission, des intentions de la personne. De fil en aiguille, j’ai intervieweurs.

Et puis, j’ai interviewé tellement longtemps qu’on s’est fait un taux plein en disant On va créer la boite ensemble parce que lui, il était psychiatre, coach d’entreprise. C’est le début du coaching et ce n’était pas un consultant qui s’était inventé. Coach, c’était vraiment.

Il avait un diplôme de coach et moi j’apportais toute la dimension organisationnelle, technologique. Et notre idée, c’était de se dire que finalement, les problèmes ne sont jamais que psychologiques, que organisationnelles, que techno. C’est toujours un mix, l’humain par le RH.

Là, on parle de RH et du coup, notre premier, on se lance là dessus en disant on va essayer de prendre des problèmes de façon holistique et d’apporter nos deux expertises combinées. Alors, ça tombe bien, vu le titre de ton podcast.

Et Apple nous fait confiance. La DRH d’Apple de l’époque nous fait confiance en moi. Tu l’eShop, c’est un de ses contacts. Donc à mon associé et on construit donc l’offre. Voilà un peu avec eux, finalement. Et ils nous font confiance. Ils aiment notre approche. Apple France Trois mois avant la sortie de l’iPod et on les a accompagnés. Six ans, on est monté jusqu’à Apple Europe sur vraiment, beaucoup, beaucoup.

Parce que quand tu passes de Apple Computer, Apple Inc. Apple est retourné, mais vraiment, c’est notre boite et donc ça a été le chaos. Donc nous, on essayait de les aider à m’habituer et tu AZOULAI 2007, donc j’allais aux portes de l’iPhone.

À la complète, j’ai vu le salon avec l’iPhone ou tout d’un coup, tu avais des gens là, on verra pas puisque c’est radio, mais qu’ils soient épais et tout le salon de Versailles, toute la porte de Versailles. Un geste, soit IP et tout le reste, sachant que c’est un bijou technologique hallucinant. Mais en fait, la seule chose que tu faisais, c’est soit IP et d’agrandir les photos. Et là, tu avais l’impression que tu avais découvert le Graal.

Moi, je me souviens exactement avant. Moi, je suis un fou d’Apple et je les ai tous, mais tous.

La présentation de Steve Jobs sur iPhone par humour, je sais pas si t’en souviens, c’était un téléphone, mais un cadran rond pour dire voilà et ça va pas être ça. Et ça va être ça, le zoom. Et effectivement, le swap qui a été une révolution, une révolution absolue.

Et donc donc nous, on a eu la chance qu’on nous fasse confiance. On a su saisir l’opportunité et on a su transformer l’essai de multiples événements avec Apple. Et effectivement, quand Apple, à ce moment là, les portes de pas mal d’entreprises s’ouvrent et c’est ce qui s’est passé, on n’a pas pris Mackenzie Way. Je serais jamais répondre à cette question parce qu’à postériori, ça me semble encore étonnant. Tout ce que je peux dire, c’est qu’en fait ça, c’est intéressant.

C’est que je crois que finalement, en l’occurrence, pour moi, c’était une rampe de lancement. C’est là où j’ai appris la RH. Il n’y aurait pas de talent de soft s’il n’y avait pas eu Sarthe. Tout ce que je vais te raconter là repose finalement peu sur ce choix, si tu veux. Ca a été une sorte de tournant important dans ma vie.

Ça se joue sur des gens qui se regardent, a un moment donné, un peu à l’ancienne. Même si le monde a changé, ils se font une sorte de tope là.

Ils disent Go et je suis sur que tu posera la question à la DRH de l’époque. Je ne suis pas sûr qu’elle serait non plus répond parce que on avait aucune référence. En plus, ils étaient nuls en marketing à l’époque, donc j’avais pas fait un pitch hallucinant. Je crois que j’avais su démontrer que j’avais vraiment à coeur de bosser pour eux. Comprenez leur problème et que je ne les planterait pas, et pour une raison encore effectivement étonnante, je crois qu’elle nous a cru et qu’elle s’est dit OK.

Ils ont l’air, ils ont l’air sincère. Go! C’est vrai que c’est un risque énorme qu’elle a pris. Mais est ce qu’elle a perçu aussi que on s’est défoncé?

Et en deux mots, entre le moment où Apple est rentré ce top et le moment où tu as arrêté et que qu’est ce que tu lui a ramené? Qu’est ce que tu l’auras amené? C’est compliqué. Tu vois dans le conseil ce que j’ai toujours trouvé un peu ingrat, c’est qu’il y a un petit côté château de cartes, c’est à dire que je pense avoir amené notamment à des dirigeants de l’époque avec mon associé qui m’a appris beaucoup de choses.

D’ailleurs, je remercie au passage il y avait vraiment. On a aidé des gens à permettre d’éclore, d’éclore. Ça veut dire quoi? Des gens qui n’avaient pas forcément confiance en eux, des gens qui n’avaient pas forcément conscience de leur talent. Ça a toujours été mon obsession. C’est mon obsession de vie. Et aider quelqu’un comprendre presque pourquoi il est là et qu’est ce qu’il a à livrer. On a aidé des gens chez Apple à le trouver. Il y a des gens aujourd’hui qui ont une belle carrière.

Je te dirais pas du tout que c’est grâce à nous. Je sais qu’on était sur leur chemin et qu’à un moment donné, on a donné une impulsion. Ça, c’est au niveau individuel, donc y a pas mal d’individus. Si on écoutait notre discussion, je pense qu’ils se reconnaîtront, dirait Alexis raconte. Il m’en parle et du point de vue collectif, on a des équipes à mieux fonctionner. Le problème, c’est qu’il suffit qu’un dirigeant change et tout ce que tu au autant d’une équipe disparaît.

C’est le caractère très ingrat du conseil. C’est que ça ne repose que sur les gens qui sont là à un instant T et quand ils partent, c’est très évanescent et c’est très frustrant d’ailleurs. Donc, je pense que j’ai apporté à des individus. Je sais pas si j’ai apporté finalement à l’organisation. J’espère avoir aidé Apple à passer de 3 braquets, mais tu vois, je ne peux pas. Ce serait extrêmement arrogant d’imaginer que j’ai fait beaucoup plus que donner quelques impulsions dans le bon sens parce que, évidemment, ils ont vécu une aventure bien au delà de ce qu’on pouvait leur apporter comme.

2007 Pellen Soft, donc tu quittes la boite alors qu’à 33 ans, tu quittes, tu arrêtes aux deux logements enrochement.

Comment tu fais?

Pourquoi là bas? Pourquoi? Même chose. Le hasard de la vie. Apple est une autre entreprise, justement, à un moment donné. Non, non, ne disent pas stop. Au contraire, une forme d’accélération. Est ce que tu pourrais aider la RH à s’outiller pour ces entretiens annuels d’évaluation? Bon, alors là, si tu veux, on est sur un champ, donc on revient à l’informatique sur un champ que je ne touché plus depuis ma thèse.

Et même avant, si. Pour ceux qui arrivent à suivre parmi les auditeurs, puisque je connais déjà plus là me ce truc là, donc je dis non. La première fois, je dis non, c’est pas ce que je fais. Si les gens et une des deux entreprises une deuxième fois revient la charge, je redis non. Et mon associé de l’époque me dit tu devrais dire oui parce que c’est une opportunité. La troisième fois qu’on me le demande, finalement, non, encore, je raccourci l’histoire.

C’est un peu plus compliqué que ça. Je dis go. Et en gros, entre janvier 2007 et mars 2007, il se passe deux mois. Je dis oui, je développe un système, je le livre, je forme les gens dessus. Et le 14 mars 2007, dans les locaux de l’équipe, il y a une soixantaine de personnes qui sont formées sur la version bêta de talents de soft. Donc, est ce que j’ai voulu créer un soft?

Est ce que c’était? Tu vois un master plan? Non. C’est une nouvelle fois une opportunité que je saisis sans très bien comprendre pourquoi elle s’offre à moi.

Ce qui est sûr, c’est que je reviens sur la notion de combinaison, qui est un titre bien trouvé. Ça se fait au moment où je déjeune avec un client que j’aime beaucoup, qui se trouvait le si au terme de soft et mon associé Jean-Stéphane Narcisse. Et je vous raconte cette histoire en 3 déjeuner. On passe d’un intéressant ce que tu fais à et pourquoi pas une boîte autour de ça ensemble? Sachant qu’au même moment lui revoit une vieille connaissance qui est le auteur de Soft Joëlle Joël et cherchait à créer une boîte tous les deux.

Donc, je suis venu avec une idée, un début de produit. Ils sont venus avec leur binôme et leur expérience avait 10 ans de plus que moi. Vous avez vraiment bossé en tant que cyclo business développeur? Et puis, quelques semaines, on crée Talens de soft. Je continue EO2 pendant un moment, pendant qu’on bâtit tellement de soft. Et un moment donné, avec l’accord de mon ancien associé, Benjo lâche définitivement aux deux qui continuent d’ailleurs de vivre.

Mais ça a été un monde difficile parce que ça s’est fait avec mon associé et en même temps, c’est une forme de séparation aussi.

Donc c’était un moment très excitant, très fort, pour pas qu’on perde les auditeurs. Est ce que tu peux me pitché? Tellenne Ça parce que comme ça, quand tu regardes, quand tu regardes les sites Internet, c’est pas évident à comprendre.

Oui, c’est pas évident. Et puis, même si je me fais l’avocat du diable, pour ceux qui connaissent le domaine, vraiment cerner la différence entre le de sauter et les confrères, c’est pas si simple.

Je dirais qu’en deux mots, c’est une plateforme en SAS dédiée à la RH qui vise à aider à recruter, évaluer et former, rémunérer, soutenir tous les processus qu’on appelle de gestion des talents, c’est à dire tous les processus RH.

Or, la paye, les temps, les frais. Et qu’est ce qui fait la différence de talent de avec les compétiteurs ou les confrères? Comme tu veux, c’est que le but n’est pas tant de ne soutenir que les processus RH pour les RH, c’est de mettre l’outil dans les mains de tout le monde et en particulier des gens, pour qu’ils prennent la main sur leur carrière et qu’ils aient une chance, finalement, de designer l’expérience de travail qui leur convient.

Je te dis ça aujourd’hui. Post le confinement et tout ça parait une lapalissade. A tel point, on sent que c’est un sujet de société, si ce n’est le sujet de société. Comment je m’en part du travail pour donner du sens finalement à ma vie pendant 45 ans. Ce que d’ailleurs Bernard Stiegler a très bien écrit dans son bouquin du passage de l’emploi au travail. Mais quand je te dis ça en 2007. Ça n’était pas commencant. Sauf qu’en 2007, faut la fermer en 2007.

Il faut offrir ce que les gens attendent et ils attendent un moyen d’être efficient dans leurs processus RH. Mais nous, on avait ça en tête. Dès 2010, on commence à le marqueté. Alpiq cherche à vendre. En 2013, on appuie encore plus fort sur l’accélérateur, sur le thème on va changer les process. Et ça, ça rejoint une de mes convictions profondes. C’est que l’enjeu de la technologie, et on l’a vu pendant le confinement, ce n’est pas de numériser l’existant, c’est de transformer qui a toujours deux faces à phase où tu fais ce que tu faisais hier plus efficacement.

Ce qui veut dire que quand ce que tu fais est con, tu seras plus efficacement con. Jusqu’au moment où tu te rends compte que, peut être. Justement, ce n’est pas malin ce que tu es en train de faire. Il faut faire différemment et pour moi, c’est ça vraiment l’enjeu des technologies. C’est pour ça que j’étais heureux de mettre son talent de soft. Je te disais leConseil, c’est très dur de sentir ton impact parce que ça dépend énormément des gens.

La force du logiciel, c’est que ça s’imprègne davantage dans une organisation. Et même si les gens vont et viennent, l’idée, justement, c’est d’aider aussi une culture, des pratiques à s’ancrer. Et ça m’a beaucoup plu.

Mais concrètement, tu peux faire quoi avec traitements cités?

Un salarié d’une entreprise, tu vas te connecter sur ta plateforme comme tu te connectes sur Gmail ou Facebook. Et puis, tu vas avoir des nouvelles de l’entreprise. Tu vas voir ton formulaire d’entretien annuel à remplir, tu vas pouvoir donner un feedback ou demander un feedback, un collaborateur ou un catalogue de formation et inscrire à une formation qui t’intéresse. Et puis, dans le même temps, voir les derniers entrants dans la boite et peut être entrer en contact avec tes clients, c’est que des grosses boites déjà.

Non, non, non, non. Tu vois un des premiers clients. Cet état, sauf quand on était 150 et que j’ai commencé à pas connaître, a pu connaître le nom de tout le monde. Et il n’y a pas plus pouvoir faire ça à la main. Tu vois de façon artisanale 250 200 personnes. Tu es obligé de structure un peu process RH. Donc on a pas mal de boite de conseil, notamment de Hessen, de 150, 200, 500 personnes.

Et oui, on a la poste SNCF ou la Deutsche Bahn en Allemagne. Parce qu’évidemment, ce qui est vrai à 150 est encore plus vrai 150000 avec des associés.

Ça a été vraiment une révélation de vos bottes de maitre avec Joël et Jean-Stéphane. Stéphane, comment ça s’est passé? Ça a couté de l’argent. Vous avez mis de l’argent?

Vous n’avez pas écouté assez peu. Sans trahir de secret. C’était une espèce à 40.000 euros. Alors ça, un tiers, un tiers, un tiers. Oui, c’est à peu près ça. Ça a été assez mal. C’était représenter une somme. Chacun d’entre nous a pris un risque à sa façon.

La révélation, c’était que je suivais Jean Stéphane depuis des années en tant que fournisseur et il avait un côté extrêmement magnétique. Si tu veux, en tant que business développeur, un instinct et un sens vraiment du business qui, très étonnant, que je n’avais pas.

Et lui me regardait très étrangement, un peu comme au début de l’interview. Je ne sais pas par quel bout prendre pour lui. Ça rentrait pas tellement dans les cases d’un acteur d’informatique qui faisait une boîte de conseil RH et qui aident ses équipes à se développer avec un aspect très psychosocial. Pourquoi un docteur en informatique fait ça? On se regardait tous les deux. Si tu veux. Admiratives, mais pas pour les mêmes raisons. Et je ne m’étais pas dit honnêtement, un jour, je fais un truc avec lui.

Par contre, il était vraiment et reste dans les quelques personnes vraiment dans son domaine.

Je suis Gila à faire une Star AC, un gars qui va m’apprendre des choses et je pense que Jean Steph pensait la même chose de moi pour des raisons différentes et je ne connaissais pas Joël.

Par contre, ce qui est intéressant, c’est que quand j’ai rencontré, Joël s’est rendu compte que Steph et moi, on avait un truc assez commun dans la capacité à rêver rêver assez loin, mais parfois tellement loin qu’on a leur rendez vous. Mais on avait oublié l’adresse. On ne savait pas qui. On demande à l’accueil que t’avais un troisième qui lui allait permettre de concrétiser ce rêve en ayant les pieds sur terre. Ça tombe bien pour Insidious. Tu me diras et ça venait complètement compléter nos personnalités, nos compétences.

Un puzzle à 3 pièces, complètement.

Et ce que tu veux. Une des choses que je dis toujours aux gens qui montent une entreprise, c’est que j’ai jamais regretté dans les pires moments s’inspireront. C’est quoi? Bah, c’est dur sur le business. Parfois, c’est dur entre nous. A aucun moment, je me suis dit que j’aurais pu faire sans eux. Ce qui est pas mal, c’est que je crois que aucun de nous 3 ne s’est jamais dit qu’il aurait pu se passer des deux autres ou un des deux autres.

Et quand tu sais que quoi qu’il se passe, tout ce que tu vis, tu le dois à ce trio.

Je pourrais souhaiter que tout le monde connaît ça en couple. C’est comme si je pensais secret d’un couple qui dure parce que finalement, on a un rêve commun et quels que soient nos différences. Et puis les changements d’orientation et les danses de la vie. On sait qu’on porte ensemble, on peut atteindre ce rêve et ça, je crois que beaucoup de gens l’oublient aujourd’hui. Il y a une forme d’égoïsme. Il y a une forme de rapport à immédiateté où, au bout d’un moment, tu crois que t’es une star.

Plus besoin de personne. Et ce moment où les gens ripe et oublient pourquoi ils en sont là. Pour moi, c’est une source d’échec assuré.

Il ne faut pas oublier que j’adore l’histoire. Pour ça, il faut pas oublier. Dure jamais comme. Et alors, deux questions. Pourquoi ça fonctionne? Et quel rapport avec l’Iran? Première. Moi, je crois beaucoup, comme dans la musique comme dans les films. Je suis un fou de cinéma et j’ai beaucoup étudié ma façon d’analyser ce succès.

Tout le monde rêve de comprendre que la martingale du succès est une chose dont je suis persuadé aujourd’hui, c’est que c’est une rencontre entre une proposition et une époque et Sarthe.

Tous les directeurs de casting, tous les directeurs artistiques te le diront. Il y a des titres qui ont circulé dans les maisons de disques pendant des années. Personne n’en voulait et un jour, un stagiaire qui arrive à la même époque AZOULAI mes références de vieux. Mais c’était le même CD ou la même cassette qui resurgit.

C’est tout le monde, s’exclamait Wow! Et c’est exactement ce qu’il nous faut. Je crois que finalement, rapsodie, lui, personne ne le voulait, c’est trop long. C’est ce qui s’est passé. En fait, il a changé, je crois, et c’est après un moment, ça a fait un carton. Et puis, les histoires comme ça se fait de gens qui réussissent un peu vieux, tu te citait Goldman tout à l’heure a relativement vieux un monde Thi Phong.

Il chante aigu et on trouve pas qui chante très bien guitare électrique comme ça. C’est pas comme ça qu’on a envie de l’entendre. Et puis, tout d’un coup, c’est cette touche un peu pop américaine qui a ramené cette voix aiguë. Tout d’un coup, ça devient original et c’est ça aussi. Tu vois le côté unique. C’est quoi, quelqu’un d’unique? C’est quelqu’un qui est différent, mais à un moment donné, cette différence de la valeur et c’est unique alors qu’avant est juste différente.

C’est Forrest Gump, votre fille, c’est différent. Je crois que finalement, la recette du succès, c’est que quand en 2007, on pressens que la clé, c’est de redonner vraiment le travail aux gens et de leur donner les moyens de dessiner quelque chose qui a eu du sens pendant 45 ans. 40 ans, c’était, je crois, le bon moment. C’était la bonne époque pour commencer à chanter cette musique là. C’est un tout petit peu trop tôt, trois ans trop tôt.

A posteriori, on n’a pas pu la chanter. Ça n’a pas été un tube avant 2010 2012. Mais ce n’était pas non plus dix ans. Tu vois, tu parles de la tablette. Il est sorti en 96. C’était dix ans trop tôt. Donc une des raisons du succès, c’est que cette musique là, les gens avaient envie de l’entendre à ce moment là. La complémentarité du trio initial, je te l’ai dit, ça raconté. Et le fait qu’on ait vraiment recruté les 15 premiers qui nous fallait Jean sans exagérer pour en faire un film.

Les Quinze étaient un peu bizarre parce qu’en fait, Foi était un peu bizarre pour rejoindre trois gus qui disaient on va faire essayage quand a déjà deux compétiteurs qui sont Nasdaq, que tu démarre avec des PowerPoint, un proto outil à des gens qui quittaient des boites vois établies pour venir nous rejoindre. Un peu bizarre, mais pourquoi ça leur plaisait?

Parce que je crois qu’il pressentait. Qu’on avait une fois. Le truc, si tu veux, je n’ai jamais douté. C’est bizarre de dire ça, mais. En 2007, on fait un business plan qui s’appuyait sur quoi? Sur une soirée peut être un peu arrosée, mais tu auras une soirée. On s’est dit tiens, ça va être si ça va être, ça s’est arrêté. Mais honnêtement, tu prends des gamins en train de jouer. La vérité, c’est que le businessman, c’est un peu ça.

C’est les paris. Tu fais des projections, mais quelqu’un qui peut être dérision. Voilà exactement ce qui va se passer. C’est pour ça qu’aujourd’hui, tellement de vici qui insistent plus tant que ça sur le business plan parce qu’ils savent qu’il vaut mieux jouer l’homme avec un grand H que le business plan. Tu vois ce qui se passe aujourd’hui avec le vide. Ça vaut quoi, les business plans dans un monde où tout change tous les six mois?

Mais nous, on a écrit notre truc. Et on s’est dit on va le faire juste pour petite anecdote, le jour où on crée la société, moi je pars pour une association humanitaire. L’après midi même, je allant de soft en short avec un sac à dos prêt à partir au Népal et mon compagnon de chambrée n’est pas, ont partagé les chambres d’hôtes dans la team. Je lui dis tu sais, voilà, en 2013, on va faire tant de millions à faire ça.

Mais regardez, j’en ai dingue comme des fous, c’est n’importe quoi. Et en 2013, on a fait plus que ce qu’on imaginait, mais c’était une évidence. Je lui dis ça comme j’étais sûr que le seuil va être sauvé demain. Et peut être plus encore, parce que maintenant, on n’est plus certain. Ça, c’est important, c’est qu’il y a une forme de foi. Tu n’es pas pour rien que le métier de d’évangélistes. Dans notre domaine, il existe.

Il y a un rapport qui confine un peu à la foi. C’est à dire que si tu crois pas profondément dans ce que t’es en train de faire, c’est tellement dur. Et en particulier en France en 2007. Pas tellement de gens qui font un sport national de t’expliquer que ça ne se pourra pas. Et de détailler par A+B Pourquoi tu vas échouer?

Que crois moi?

Faut quand même avoir la foi pour y aller quoi? Donc, tu déroule? Tu déroule?

Ça se passe un an et demi un peu dur où, justement, les gens ont pu s’en donner à cœur joie. Descendu sur Liya, alors, Liya est venu plus tardivement, plus tard que déjà avant 2012. l’IAD n’entend pas parler dans le domaine public. Il a fallu Google, BrailleNet, qu’on reconnaisse des chats. Grâce à ces fameux algorithmes de machine learning, qui avait d’ailleurs été créé par Lequin, Bendjo et Hinton en 95. Pour info, mais il n’y avait pas les datas, il n’y avait pas la puissance machine.

En 2012, tout est réuni. Il commence à y avoir cet essor qui n’a fait que grandir. 2016 2017? Démarrage quand on sait dire. Mais au fait, vous pourriez faire une IA qui m’aide à trouver des profils.

Et ça ne fait que depuis 3 4 ans.

Réellement que les RH se questionnent sur on n’y reviendra tête, l’usage de l’IA pour leur propre pratique.

Et donc, à ce moment là, Joël qui se trouve aussi avoir fait de l’IA Carnegie-Mellon dans ses études et moi qu’un doctorat sur cette spécialisation se dit wow!

Incroyable ces revenus! Go! On a mille choses à faire, donc.

En fait, l’objet de l’IA chez de Soft est très simple. C’est un aider les organisations et les individus à avoir une image plus fidèle, de même notamment sur les compétences qu’elle véhicule. Parce que, crois moi ou non, je trouve que les gens se connaissent très mal quant à leur potentiel, leurs talents et les organisations encore plus mal. Donc, c’est le premier enjeu. Essayer finalement d’aider les humains et les organisations à mieux se connaître. Et le deuxième, c’est créer des opportunités qui seraient peut être pas produites sans ça.

Donc, moi, c’est plutôt une IA qui vise à transformer ce qu’on fait et créer des possibles nouveaux plutôt que d’automatiser. Si tu veux l’existant parce que je considère que c’est vraiment une sous utilisation de l’IA que de demander de faire comme nous, humains, on fait. Je pense que à bien des égards, on aura des choses à apprendre de l’IA.

Vous avez levé quasiment %80, 90 millions d’euros ou 150 pays. Vous avez des concurrents? Ah oui, s’écrient les concurrents écoutent.

Ça a toujours été des gros Américains. Je te disais quand on a été créé en 2007, on avait 2 Taleo SuccessFactors, ce qui fut successivement acheté par Oracle et SAP. Il y en a un troisième. Vous êtes inspiré de Je pourrais répondre oui, parce que normalement, quand tu crées une boite au benchmark, la vérité, c’est pas tant que ça en France? Non. En France, il y a plein de petits acteurs de niche. Attention, mais si tu me parles des concurrents, c’est à dire des gens, c’est comme si je te disais à ces gens que je crois en finale de Grand Chelem.

Il y en a 4 quand je reçois Firmin de Penfield, par exemple, il y a des concurrents venins aux Etats-Unis, mais son concurrent principal, c’est l’expert comptable qui fait la paix lui même.

Oui, c’est ça. C’est à dire que pour moi, ça pourrait être plus important. Aujourd’hui, c’est tout le monde que tu peux faire ce que tu fais, toi, tu peux le faire manuellement. Tu peux le faire, mais ça va te donner, mais pas pour beaucoup de gens.

Oui, oui, je peux. Si je suis tout seul et que je vais recruter un deuxième, je n’ai pas besoin de talents de soft, mais si on est 150 et qu’on veut devenir 200, il vaut mieux. Comment cet outil de fait? Pepita laisse très, très bien son marché, je pense. Un très bon outil. Je pense que le soft, effectivement, on n’est pas face à Penfield puisque aujourd’hui, les organisations qui veulent soutier savent si elles ont plutôt besoin d’un plutôt du CPU qui grossit.

Peut être que demain, c’est mon concurrent le plus dangereux et il sera français. Et tant mieux. A date, on a que des concurrents anglo saxons qui imitent un concurrent européen ou un concurrent français serait une bonne nouvelle pour l’Europe ou la France.

Alors, 2000 clients, ça signifie que dans 150 pays, ça signifie que c’est des grosses factures. En fait, c’est pas. Bah, c’est pas un truc ensa à 30 euros par mois, quoi? Non, le truc, effectivement, on est plutôt sur des grosses factures qui restent assez faibles, par exemple à l’allure du CRM. Les gens dépensent encore beaucoup plus d’argent en CRM qu’en RM. Si tu prends un petit peu management ou CRM au sens K10D Ship Management, donc c’est évidemment des gros billets.

Ce n’est pas une ligne, c’est pour un cabinet comptable à 30 personnes, mais c’est simplement lié au fait qu’on outil des gros volumes par personne ne sait pas si coûteux. Ça devient couteux quand La Poste, outil de 140.000 agents, mais je te laisse imaginer que ce n’est pas le même prix pour 10 ou 240 000. Plus tu prends de gens, c’est une sorte de force. La force de l’archipel pitché comme ça? D’accord. D’ailleurs, pour information, je n’ai pas de benchmarking mes concurrents.

J’ai benchs benchmarking cette force parce que c’était le premier outil vraiment star avec un pur Dalsace. Parce que Marc Benioff est un génie. Quoi qu’on en pense.

Parce qu’Alex Daillon, qui a été racheté, est le patron produit aujourd’hui, qui est évidemment un des numéros de numéro 3 de Benioff, était un Français à la tête d’un produit.

C’est lui qui a fait de Shattered pour moi qui suis chef product officer. C’était une inspiration infinie et donc j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup regardé.

Est ce que tu pourrais le faire pour aller sur le beat aussi, finalement? Autrement dit, être au service des candidats ou bosser avec Pôle emploi?

Ou tout ça, alors on est au service des candidats puisque, comme je le disais, on fait aussi du recrutement. Donc de fait, on outil les sites carrières pour des entreprises pour qu’elles recrutent. Mais si on pense bitte ou si je le prends un peu différent à Pôle emploi, c’est un client et on fait des choses aussi avec elles. Mais pour ces agents, pas pour les chercheurs d’emploi.

En revanche, c’est intéressant que tu demandes ça aujourd’hui parce que on a une vraie ambition, finalement, d’aller sur du BIT aussi. A quel titre? Si le Be to be nous fait vivre et permet de soutenir notre business model, pourquoi ne pas offrir notre logiciel pour des gens qui en bénéficieraient, mais qui ne peuvent pas se permettre de se l’offrir? Et donc, j’ai vraiment à coeur sur cette décennie d’agir pour ceux qui ne peuvent pas payer de soft.

Mais à qui ça pourrait bénéficier? Et c’est tout à fait entendu par des actionnaires à Goldman Sachs Capital. Mais à partir du moment où on assure la croissance sur laquelle on s’engage, personne ne prendra ombrage au fait qu’on fasse un peu plus. On va parler Diya, alors parlons d’IA. Alors j’imagine que celle des études n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui.

Je te confirme juste juste ne t’inquiète pas, je vais pas me lancer sur une terre de 10 minutes, mais juste pour qu’on comprenne bien moins. l’IACE, c’était l’IA dite symbolique. C’était l’IA originelle. Si tu veux de 1956 ou en gros, on essayait d’être plutôt sur des approches formelles. Et en deux mots, est ce que je peux mettre dans une machine des connaissances, des raisonnements qui seraient ceux que toi, humains, tu aurais conduit et qui avaient une vraie?

C’était de la psychologie cognitive, de l’entrepôt logie, de la sociologie. J’ai fait des études de tout ça pour comprendre vraiment, en termes de sciences cognitives, comment fonctionnait comme on pensait quand on prenait les décision. L’IA d’aujourd’hui, c’est une IA probabiliste ou collectionnite qui tire profit de la puissance machine et qui ne vise pas vraiment à comprendre comment on prend nos décisions. Donc oui, ça n’a plus rien à voir. C’est une autre IA, celle qu’on connait et celle que le grand public connaissait.

Effectivement, on a parlé tout à l’heure, c’est celle de K2000.

Je n’ai pas Hal 9000 2001. On dit allouait 9000 2001 ou Järvi.

Alors pour moi, l’IA, elle est là pour nous. Pour nous aider dans plein de domaines où nous, nous supporters, on fait comme une sorte de d’exo cerveau.

Aujourd’hui, dès qu’on parle de startup, on entend, on entend parler diya, de machine learning, de deep learning. Aujourd’hui, est ce que tu peux me dire ce que Célia et surtout surtout, est ce que c’est une croyance divine ou un jour, ça va exister vraiment?

Alors, ça existe déjà en Sledge, mais on est très loin déjà. Est ce que tu viens de dire tout à l’heure tu sais, je te parlais des couches des consultants. En 2000, il a commencé à avoir une vague de coach et tous les consultants se sont dit Tiens, un coach, ça a l’air de plus faire vendre.

Du coup, je vais dire que je suis coach de l’intelligence artificielle. Il se passe malheureusement la même chose en ce moment. Tu prends un algorithme, tu prends ce qu’on appelle de l’analytique, c’est à dire une façon de corréler des données. Et puis, à partir du moment où ça te pousse, un résultat que l’humain comprend pas, il ne comprend pas simplement parce qu’on n’a pas la même puissance machine et on ne sait pas exactement quelles données ont été corrélées.

On va dire ah ben ça, c’est de l’IA. Ça veut dire pour beaucoup aujourd’hui, un résultat que l’humain ne veut pas comprendre. Et si comprend pas, on pourra dire que c’est une machine intelligente qui sait tout. C’est quoi aujourd’hui? Tout Théia?

Tu commande une pizza, il y a là dedans, c’est il y a un paquet de conneries, une calculatrice qui fait 2 fois 3 souvenirs. En fait, non.

Parce qu’en fin de compte, un humain a programmé le fait que quand tu fasses 2 fois 3, elle te renvoie 6. C’est programmer l’IA dans l’acception d’aujourd’hui du machine learning. C’est le fait qu’elle te donne un résultat que toi, tu n’as pas rentré. Mais à partir des données que tu lui a fourni, elle est capable elle même de savoir que 2 fois 3, ça fait six ans que tu ne lui ai jamais rentré, que 2 fois 3, ça faisait 6.

Elle a déduit elle même si tu veux tout ce que tu lui a donné une nouvelle ou déduit ou induit une nouvelle connaissance. Donc, l’idée en deux mots du machine learning, c’est une notion d’apprentissage automatique. Ça reviendrait à un algorithme qui est capable, à un moment donné, d’exécuter une ligne de code et de fournit un résultat qui n’avait pas été rentré in extenso tel quel par son concepteur. C’est là où il y a le lien. C’est quelque chose qui n’était pas entre guillemets préprogrammés.

Mais il y a deux types dire il y a l’IA ou on est vraiment sur ce qu’on appelle de l’apprentissage supervisé. C’est ce que tu fais tous les jours quand tu likent un poste, quand tu aimes une musique, quand tu ouvres un article sur Amazon, ça fournit une donnée que cette chose là t’intéresse. Si tu l’ouvre 50 fois, ça donne une donnée, ça fournit une donnée différente. Si tu l’achète, ça fournit encore une donnée différente. Et ces données là visent à classer ce que tu as.

Est ce que tu n’aimes pas? Là, c’est supervisaient parce que c’est toi qui dit j’aime, j’aime pas. En fonction du fait, tu vois.

Dans ce petit fail, il y a les listes qui sont faites pour toi à chaque fois que tu passes sans le savoir. Tu dis ça, je n’aime pas, du coup l’algorithmique qui est derrière le classe et la fois d’après.

En fonction de la similitude entre la musique que tu a poussée vers J’aime pas et une nouvelle musique, il essaye de trouver de la similitude. Et si c’est similaire, a priori, il aimera pas. Je lui pousse pas ça. C’est un apprentissage supervisé et non supervisé. Ça reviendrait à ce que tu balances une foultitude de données sans jamais faire. J’aime, j’aime pas et à partir de toutes les musiques, c’est que Machine Learning Sarthe, c’est une machine.

Learning est donc derrière ça. Du deep learning, donc un sous ensemble du machine learning. L’idée du diplôme qui est si puissant, c’est qu’en fin de compte, on va créer un modèle où tu vas regrouper les titres entre eux sans jamais savoir. J’aime, j’aime pas.

Il n’y a pas de label, y’a rien, y’a des regroupements.

Et quand, par exemple, tu cherches. Pour revenir à l’aérage, des profils de gens compétents. Pour revenir à ce que je disais sur des exemples, soit tu pousses des profils à des gens et te dise Attendez! J’aime, j’aime pas. Soit tu balances tous les CV que ta disposition depuis 10 ans et la machine va s’accomoder pour regrouper et quand un nouveau CV arrivera, elle saura le mettre dans une catégorie X ou Y. C’est ce qu’on appelle un cluster, par exemple.

Et donc, l’idée, c’est que là, elle se crée un modèle toute seule, sans que ce soit toi qui l’éduque.

Et après? Là où de nouveau il y a une touche humaine, c’est qu’en fonction du fait que tu prennes son résultat ou pas, on va pouvoir ajuster les paramètres. Ce qui est intéressant, c’est qu’aujourd’hui, à une IA qui apprend de façon suivie comme tu feras avec un enfant et puis Niak apprend un peu par elle même. Tu vois, après, on pourrait détailler l’aspect un peu apparemment magique du pareil au même. Ce qui est intéressant dans cet aspect par elle même, c’est quand, en se construisant un modèle, ben elle va te fournir un peu un miroir de ce que tu lui as fourni, et ce, quand je te disais ça permet à une organisation, un individu, d’apprendre des choses sur lui.

Parce qu’effectivement, si tu fournis des données, par exemple sur les gens que tu embauche, une IA va te parler des gens que t’as embauché finalement parce qu’il va les regrouper. Et tu veux dire, mais non, pas du tout ça, pas du tout ça.

Là, je vais reprendre pas mal de choses. On prononce Callias, tu prends par exemple le cas de Specified, tu vas dire par exemple tu vas initialement quand tu t’inscrire, tu vas dire voilà, j’aime, par exemple Couine, j’aime téléphone et j’aime Deeper Peulhs Duroc.

Bon, effectivement, dans les premiers temps, il va te proposer que du rock, que du rock, que du rock.

La différence entre toi et moi, c’est que si j’écoute toute la journée du rock, tu viens chez moi. Tu veux dire tiens, tu connais t’écouter. La dernière chanson d’Untel ou Ginger, est un morceau de Debussy qui est extraordinaire. Et ça? Ça ne va pas les intelligences. A mon avis, tu vas me dire l’inverse ne te donne pas la place à l’initiative.

Je ne sais pas si tu veux que je vois très bien ce que tu veux dire, en fait. Tu as raison sur une chose. Et je vais te taquiner sur une autre. Dis moi, tu as entièrement raison sur le fait que l’IA, grosso modo, est en train de me dire l’IA pourrait être sur tes goûts. Ouais, c’est assez vrai. Et c’est tellement vrai que avec ma compagne, on a acheté tous les deux un téléphone en même temps à un Google.

On l’a tous les deux éduqués avec ce que l’on aime et aujourd’hui, c’est une caricature de nous mêmes.

En gros, j’ai tout ce qui est en gros au ciné et à d’autres choses que je déflore repas.

Mais on est avis sur des news en ce qui me concerne. Ciné. Comme si le monde s’était réduit à ça. Donc, tu as raison, Lyam, un peu enfermé dans mes goûts, mais quelque part que je renforce puisque par définition, je continue d’ouvrir ces postes là puisqu’ils m’intéressent puisque je les ouvre, déduit qui ça m’intéresse et me pousse encore plus comme ça. Maintenant, je vais apporter deux bémols à ce que tu dis. D’abord, l’IA de Google est intéressante parce qu’elle dit j’en veux plus, j’en veux moins.

Donc déjà, tu peux commencer à ajuster en disant t’es gentil, mais peut être pas me pousser que des trucs diya quand même. Je m’intéresse à autre chose dans la vie et de iOS. J’ai pas envie de te dire est ce que tu crois que les humains sont si différents? Parce que c’est un bon exemple, la musique.

Moi, je peux te prendre tous mes potes un par un et je peux dire ce qu’ils écoutent.

Et avant, pendant ou après Liya, ils se sont fait leur boucle fermée. Et ceux qui aiment le hard rock, ils ne sont pas toujours supra ouverts à Debussy et sytèmes le jazz. Je ne suis pas persuadé que pour revenir à Goldman, ils vont naturellement écouter le dernier Goldman. Qu’en définitive, tu as raison sur les i qui? Mais est ce que tu crois qu’il y a à répondre à la demande d’un fonctionnement humain qui est déjà là? Ou est ce que les humains étaient extraordinairement ouverts et l’IA les enferme?

Je vais te dire pourquoi. A mon avis, l’IA ne peut pas enfermer un humain. C’est dans ton exemple, tu n’émet que les trucs de rock, mais si tu avais dit comme moi, je le fais parce que pour le coup, je suis vraiment très éclectique. J’aime le dieu Buci, j’aime du Truffaz, mais j’aime aussi Bon Iver et j’aime aussi le dernier Zero Seven.

Je te promets que mon Nya ne va pas m’enfermer. Pourquoi? Parce que mes goûts ne sont pas dans un domaine uniquement. C’est pour ça que je te dis alors Aliyah est très beau, reflet de celui qui l’utilise maintenant. Là où je te rejoins quand même. Si je me fais l’avocat du diable, c’est que ce qui est sûr, c’est que de toute façon, Liya ne te permettra pas d’innover par rapport à l’an au spectre que tu le fournis initialement.

D’où ce que disait une notion de supervision dans l’apprentissage.

Mais si tu prends un algorithme de type tock, l’algorithme de Tik Tok va te pousser aléatoirement des choses. Ça veut dire que par rapport à une éducation, par rapport à tes goûts, mais tout d’un coup, c’est quelque chose qui n’a rien à voir.

Toi, tu peux dire ce que c’est que ces trucs là, ça rénova avec ce que j’aime. Donc, tu ne vas pas l’écouter ou tu vas le repousser, mais elle fait exprès pour créer des brèches.

Et puis, peut être que la vidéo m’élève l’intelligence et leur intelligence parce que je ne parle même pas de sérendipité, etc. Mais regarde là, tu parles, tu parles, on parle de musique, mais avec ta femme, vous avez le même téléphone.

Vous avez les mêmes goûts ce soir, comme tous les soirs. Comme toutes les semaines ou tous les mardis soir, vous allez par exemple au restaurant chinois. Donc, tu vas dire quel restaurant chinois?

Peut être qu’on aimerait bien un moment qui n’en a pas marre d’aller bouffer chinois. T’as pas envie d’aller bouffer Aliyah?

Oui, mais regarde, c’est là en train de parler d’éducation parce que mes potes me l’ont pas dit avant. Pourquoi ma femme n’a pas dit avant pourquoi mes parents m’ont pas dit avant?

Pourquoi le restaurateur chinois, même s’il a un peu Vermes, n’a pas dit Vous n’en avez pas marre de venir bouffer chez moi tous les mardis? Il y a trois mille autres restaurants à Paris.

En fait, c’est une réponse à une demande. Je suis pas là. Ce qui est en train de dire, c’est CLIA devrait suppléer à notre éducation et à notre manque de curiosité. Tu sais quoi? C’est ce qu’on attend de lui. Ça tombe bien ce que l’IA pourrait le faire. Et c’est même très simple à faire. Il suffit de classifier les goûts d’un individu et d’aller chercher des choses dans des ensembles qui ne sont pas justement ce qu’ils aiment.

Et ce sera très bien le faire. En revanche, et c’est ce qu’on attend de l’IA et c’est là, on va venir sur la question est ce que tu veux automatiser ce que tu fais et être plus efficace dans tes goûts, donc est encore plus enfermé?

Ou est ce que tu veux te transformer? Et je te rejoins. Moi, je suis davantage intéressé par des plates formes qui me ferait vraiment découvrir des choses. Parce que honnêtement, l’IA de Netflix, c’est une blague et je n’ai rien contre Netflix. Je suis consommateur aussi, mais je prends toujours l’exemple de Tarantino tel mal Sarthe matin. Tarantino, tu as bouffé du Tarantino jusqu’à la fin de ses jours.

Et quand l’IA va être extrêmement innovante, elle a commencé à pousser les films Harvey, Kittel ou Uma Thurman parce qu’ils ont joué dans un Tarantino. Mais ce n’est pas Liar. Sincèrement, je sais le programmer, ça n’est pas de l’IA, liya. Ce serait parce que j’ai regardé Ghost in the Shell que je me suis refait Rotorua le futur et que je suis en train de mater succession.

Alors je déduis des choses sous jacentes de ma psychologie et donc je suis capable ensuite de corréler ces éléments à des éléments psychologiques et de corréler ces éléments psychologiques à des séries que je n’ai pas classées. Là, ça devient intéressant. Et là, oui, l’humain est tué quelque part a l’opportunité de voir ses chakras ouverts grâce à l’IA, parce que l’IA va corréler des ensembles d’informations que nous, humains, on fait soit par éducation, soit par fainéantise, soit par confort.

On ne corrèle pas.

Moi, je vous trouve très répétitif et robotique.

Rares sont les gens curieux qui prennent le risque aujourd’hui de perdre des heures et des heures devant des films d’auteur, des pièces de théâtre, un peniche.

Parce que si tu vas voir avec George 8 ou 12 ou Transformes Morse 14, les financiers s’y trompent pas parce que c’est bien des financiers des studios de cinéma. C’est confortable, tu sais, tu sais à quelle sauce va être mangé. Tu sais que ce ne sera pas incroyable, mais tu sais à quoi tu a affaire à chaque fois que tu vas ouvrir un cinéma indé, ça se trouve.

Ça fait mal aux yeux parce que parfois, les auteurs y vont super loin et tu passes une très mauvaise soirée.

Et parfois, tu découvre quelque chose qui guide ta soirée, ta semaine ou qui te change profondément. Parce que l’art a ce pouvoir là. Qui, aujourd’hui, est prêt à perdre des soirées entières, à prendre ses risques de regarder ce cinéma indé ou ses pièces de théâtre Superfish a qu’à voir les chiffres et tu auras la réponse et tu verras, CLIA n’y est pour rien là dedans. Donc là, tu touche du doigt quelque chose. Moi qui me passionne, c’est ce que j’ai mis dans Génération.

Oui, je l’écris pour sa génération.

Je suis convaincu que l’IA est l’opportunité pour l’humain de le pousser dans ses retranchements et lui dire si c’est pour faire ce que tu es en train de faire au travail dans tes relations amoureuses, ou c’est toujours la même femme, c’est toujours le même homme qui te séduit. C’est toujours la même relation. Tu répète, c’est toujours le même échec. On n’a pas besoin d’humains pour faire ça. Une machine peut le faire. Un humain devrait être un peu plus imprévisible.

Alors oui, je suis d’accord. Alors si on simplifie avant que tu rencontres g. G, j’ai mon idée sur l’IA, j’avais mon idée sur l’IA, etc. L’IA de base pour moi, effectivement. D’abord, il y a des questions de lois de Pareto et compagnie parce que je pense que Netflix aujourd’hui ici propose ça. C’est bon, évidemment, tu as fait des choix initiaux, mais ensuite parce que tu as regardé Silicon Valley la série sur Il va te proposer l’autre série informatique ou fin juillet, une autre série ou quand tu vas regarder où ça cardia, te proposer un autre truc sur la Maison-Blanche.

Bon, c’est presque du il y a quand même beaucoup de machine learning. L’humain est en rapport avec ton bouquin. Tu parlais de relations amoureuses. Voilà le machine learning. C’est quoi le type qui se fait larguer vingt fois par sa femme parce qu’il est jaloux ou parce que il est pas sympa?

Il n’est pas il n’est pas cool ou parce qu’il est casanier, etc. La 21ème fois, sans machine learning personnelle, devrait comprendre au gars c’est 20 fois que tu te fais avoir. Celle qui arrive laprochaine. Faut quand même que tu réagisse. Mais non, le comportement humain est un peu enfermé. Ça sert à faire des choses, la deuxième des choses, tu vas me répondre après sur les deux. La deuxième des choses, c’est que l’IA a besoin de data.

Moi, si je vis dans un pays où il fait 100% beau aujourd’hui qu’à Paris, il pleut, je sors. J’ai pas pris 4 de plus de capuchons, je sors de capuche, je sors, je prends la pluie. La deuxième fois, si je me suis fait rentrer trempé la deuxième fois, je prendrai un parapluie. Donc j’ai besoin en machine learning. J’ai besoin que d’une fois, chose que l’IA n’est pas capable de faire.

Oui, c’est ce que dit Yann LeCun, c’est que son enfant de 2 ans après trois chats le quatrième, il le reconnaît et qu’il a fallu attendre 2012 alors qu’il y a été créé en 1956 pour qu’on trouve le moyen d’un algorithme, reconnaissent des chats.

Donc, je suis d’accord avec toi. Ça met en avant une chose qui s’appelle le bon sens ou le sens commun, ou la capacité à corréler des informations en largeur.

Les y a aujourd’hui, on le voit quand elle attaque un domaine. Je pense comprendre Starcraft. Je peux prendre le jeu de go, je peux prendre plein de domaines, en fait, vont devenir meilleurs que l’humain. Même sur Starcraft II avait une expérience incroyable. À un moment donné, les joueurs qui jouaient face aux IA, ils ont été obligés de brider l’IA. L’IA jouait de façon selon les joueurs surhumaines, c’est à dire c’était impossible pour un Starcraft.

C’est un jeu vidéo de plates formes en ligne où des gens s’opposent en tout en étant chez eux.

Et on pensait que des IA n’auraient pas gagné à ça, ce qui est de la stratégie autres. En fait, des IA ont montré si tu veux des comportements et des résultats que des hommes n’ont jamais réussi à atteindre. Ça veut dire que très rapidement, l’IA s’entraîne dans un domaine et va devenir la meilleure du monde dans ce domaine. Par contre, pour revenir à ce que tu disais. La championne de Stallion, championne de Starcraft, ne sera pas championne aux échecs et championne championnat d’échecs.

Elle n’est pas championne au jeu de go. Elle s’est éduquée sur un type de problème très précis, là où l’humain. S’il a résolu trois problèmes, il va créer des connexions neuronales qui font que.

Quatrième problème, il apporte. Il saura apporter une solution à ce que tu oppose. C’est l’intelligence humaine qui est très plastique, qui est d’une certaine façon extrêmement souple. Lâche pas neurochirurgiens, donc. Des neurochirurgiens expliqueront mieux que moi. Mais effectivement, on a une capacité et une plasticité qui nous permet de faire face à une foultitude de situations à laquelle on n’a jamais fait face, ce qui n’est pas le cas de l’eurent de l’IA. Mais il y a quand elle sera entraînée dans un domaine, elle sera plus efficace que très rapidement.

Qu’est ce qu’on pourrait espérer de l’IA? C’est ce qu’on appelle les aji, les intelligences artificielles généralistes. C’est désira qui, justement, saurait corréler des informations de domaines différents pour résoudre des problèmes, qui ne confirme pas un type d’expertise, mais qui combine des expertises de plein de domaines différents, ce que Peter. D’aucuns appelait des connexions, c’est à dire il disait Einstein, ce n’était pas le plus grand des physiciens. Ce n’est pas le devoir des mathématiciens, mais il a su combiner les deux disciplines pour faire Einstein.

C’est ça qui manque aussi à aujourd’hui parce que finalement, on ne peut pas fournir Google toutes les données de Google à Enya et qu’elles se démerdent là dedans pour déduire des choses. Elles pourraient le faire. Elles risquent de déduire des choses un peu bizarre.

Est ce qu’il se pourrait que demain? La puissante machine, l’ordinateur quantique arrive à faire ça, moi, ce que je peux te dire. On parle de 1029, ce que je peux 2029 avec la singularité selon Ray Kurzweil, ou ce moment où, justement, des IA seraient aussi intelligentes.

Le test de Turing? Ouais, on va l’expliquer a priori.

Moi, ce que je peux te dire, Frédéric pas. Je me prétends pas comme futurologue. Ce que je sais, c’est que la victoire d’AlphaGo au jeu de go la tête des jeux des plus difficiles.

Oui, mais en 2016, quand ça arrive, je fais mes études. Moi, en 1995 2000, on me dit ça n’arrivera jamais. Ça a pas pris 50 ans après une grosse vingtaine d’années, 20 ans et en 20 ans, c’était plié. Que je te dis aujourd’hui, ça se pourra pas des intelligences artificielles générales, c’est pas possible parce que je ferai pas l’erreur de dire ça. Parce que ahdath, avec les connaissances d’aujourd’hui, on se dit c’est peu probable.

Mais quand on voit tout ce que l’on vit aujourd’hui et que l’on imaginait même pas il y a 20 ans, faut atterrir.

Je pense que peut être tout est possible. Ce n’est pas possible à l’aune de ce que l’on voit aujourd’hui, mais à la rapidité à laquelle les choses évoluent.

Peut être que demain, à l’image les deux machines, à un moment, c’est entre elles qui se sont fait un langage entre elles. C’est le Facebook. Oui, c’est une piste d’avenir.

Non, non, c’est un peu. Là, tu vois, c’est un épiphénomène. Elle développe un langage de programmation.

Ben oui, ils vont corréler des informations entre elles et induire de nouvelles connaissances. C’est tout ce qu’on va, c’est moi. Je pense que c’est tout ce qu’on doit attendre de l’IA, c’est créer de nouvelles connaissances en faisant des associations. On parle de corrélation, mais ça revient à une association que nous, humains, on fait pas.

En fait, c’est exactement comme ça se fait d’ailleurs que sont construits les langages machine. Tu parles d’une couche assembleur avec quelques Lego avec ses Lego. Tu construis de nouvelles pièces. Ces pièces deviennent la base d’un nouveau langage et ainsi de suite. Finalement, non, ce n’est pas ce qu’on doit spécifiquement lire. A mon avis, ce que l’on doit attendre de l’IA, comme je le disais, c’est d’induire de nouvelles connaissances, de permettre à l’humanité d’évoluer et de sortir justement de ces boucles de création de connaissances un peu fermées.

Et en l’occurrence, si tu prends le domaine de la médecine, du développement durable. Tu crois pas qu’on aurait besoin d’inférence et d’induction de nouvelles connaissances pour essayer d’avoir des idées qu’on n’a pas eu pour nettoyer les mers, pour détecter le médicament dont on aurait peut être besoin? Il y a des IA aujourd’hui qui ont poussé une centaine de médicaments qui pourraient peut être pallier aux effets du vide. Tu Alésia celle d’Alibaba à Liège, qui avait été capable de détecter le vide en quelques secondes avec un taux de précision du St.

Moi, je pense que si tu veux, c’est le cancer du sein, c’est machiste et même dans les années 70. Par contre, ce qui précède, c’est aussi du machine learning.

Elle va avoir 5000, 10000, 30 000 mammographies et elle va aller repérer la minuscule tumeur avant même que l’oeil.

Oui, mais c’est pour ça que je te dis que dans un champ d’expertise donné aujourd’hui, je pense qu’il est quasiment pas de domaine où l’IA sera pas capable de. Tu pourrais Margut la créativité, par exemple le domaine musical. Aujourd’hui, c’est composé de la musique. Des gens se sont amusés à produire 68,7 milliards de mélodies grâce à leur IA et ont voulu les déposer pour que la question du dépôt à la SACEM de Mélodie soit réglée en disant De toute façon, le talent, l’art, c’est pas de produire des mélodies.

Là, c’est ce qu’on va faire et écouter.

On va les arranger. J’ai écouté je que je l’ai vu dans ton boule dans ton livre, il y a un moment. Il y a une musique. Je ne sais plus de qui c’est ou c’est très proche des Beatles. Flow Machine? Ouais, c’est top.

Et on va dire à son hobby on voit qu’il a été éduqué des Beatles.

Et comme je dis souvent, oui, sauf que les artistes, première chose qu’on leur demande en interview. Quelles sont vos inspirations? Et quand Biolay, au début des années 2000, dit Mon inspiration, c’est Gainsbourg avec tout le monde dit C’est nouveau, Gainsbourg, on trouve ça très cool.

Quand un humain se revendique d’un autre humain, c’est très cool quand tu n’y a s’éduque avec un autre humain. On se dit à jamais qu’une copie. Tu crois qu’on est vraiment de bonne foi là dessus? En fait, la bonne foi interviendrait sur les notions vraiment de création. Quand est ce qu’un humain est vraiment capable de créer, c’est à dire aller au delà de la reproduction de choses qu’il a entendues et où il a posé un peu sa patte? En fait, c’est un de mes amis, Philippe Nassif, qui me disait ça il y a pas longtemps.

Il y a cinq penseurs par siècle.

Tout le reste, c’est l’interprétation de ces cinq penseurs et c’est notre pensée à nous. L’IAB va produire ça et ça, c’est la démarche de Philippe Manoukian.

C’est la démarche de Olivier Raynaud de Live va nous aider à créer, va nous supporter dans nos processus créatif et de la même façon que l’informatique a aidé les musiciens à créer Home Studio. Pour permettre à un gamin de 15 ans de produire un album dans sa chambre, je pense que LIARDS va aussi faciliter la création et que l’IA poussera la même chose à tout le monde. Mais qu’est ce qu’on en fera? C’est là où, justement, notre libre arbitre, nos sentiments, tout ce qui fait d’un artiste un artiste, ses douleurs et autres vont pouvoir s’exprimer.

Mais ce sera juste un instrument de plus qui s’appelle Liya, qui permet de créer.

Après qu’il y a les détracteurs qui ne diront jamais je vais pleurer ou avoir de l’émotion. Mais c’est encore aujourd’hui sur Dolia. Si aujourd’hui, je te mets mon billet, c’est que ces mêmes personnes demain seront en larmes et découvriront que c’était venir là où je me fais l’avocat du diable. C’est pourquoi je suis d’accord. Parce que moi, ce qui me touche, tu sais en musique, c’est quand on dit j’ai ai mis mes tripes, ça veut dire quoi?

Ça veut dire que ta douleur d’habitat vite, ami, t’es tes espoirs. Et ça, ça nous touche parce que je pense qu’on est des animaux. Je pense que quand on sent quelqu’un de sincère, quand tu vois à la télé quelqu’un qui prouve une vraie émotion sincère, t’es en larmes. Effectivement, il y a, c’est mécanique, c’est forcément mécanique, électricité, c’est zéro et 1 qui passe dans le monde du courant, qui passe dans des portes.

Effectivement, moi, je ne suis pas touché par du courant qui passe en porte à date. Et si? Unia était capable de composer des choses avec un niveau de relief et une délicatesse qui me touchent à date, ça n’est pas arrivé, mais moi, encore une fois, sans tomber dans les optimistes béats ou je dis simplement ce n’est pas parce que ça n’est pas encore arrivé que ça n’arrivera pas demain, parce que vraiment, moi, je t’assure tout ce que je constate, tout ce que je vois aujourd’hui, c’est des choses qui étaient impossibles à 20 ans.

C’est pas la peine de te faire un dessin façon café du commerce de l’iPhone. Quand je faisais mes études, mon ordi a un truc qui tient dans ta poche. Cette puissance là, arrêtez vos conneries.

Et pourtant, c’est quoi donc?

Moi, je crois qu’il faut être très ouvert et ce n’est pas le sujet. La vraie question, c’est qu’est ce qu’on a envie de faire, nous? De tout ça. Mais aujourd’hui, en 2020. Aujourd’hui, pour moi, liée, ça reste quand même beaucoup de machine learning. Ça reste beaucoup des algos avec des if. C’est dire si c’est pas ça, c’est ça. Si c’est pas ça, c’est ça.

C’est quand même assez l’algorithmique classique. Ouais, je te le redis, la différence du machine learning, c’est que tu vas sortir des IF pour qu’un moment donné, la machine exécute des choses que tu ne lui avait justement pas pré programme. Comment elle va arriver? Parce que pour avoir l’intelligence artificielle, enlevons artificielle, parlons d’intelligence. Donc, retournons au point comme avec l’homme.

Si la courbe de l’intelligence humaine est là et que la courbe de l’intelligence ne voit pas d’un beau geste tant tend à se rapprocher. Pour le moment, l’écart est un peu loin et je te dis encore une fois deux choses je te repose. Ma question la première. Si je sors et que je peux, je me suis pris une rincées avec la pluie. La deuxième fois, il ne faut qu’une seule fois. La deuxième fois, mon intelligence va faire que je vais faire attention.

Leur Newton? Peut être ne le fera pas, mais peut être que lui, il ira chercher la météo un peu avant.

Peut être qu’il ira faire plein de choses que moi, j’aurais peut être pas fait.

Et la deuxième? Pourquoi est ce que quand je me fais larguer 20 fois l’homme, je le fais l’aventurier, la 21ème fois, la même chose et d’un autre côté, d’un autre côté. Moi, j’ai des collaborateurs au bureau toute la journée, alors ça revient sur Unix, ça revient sur nous toute la journée font la même chose. Et puis le lendemain, ils font autre chose. Et si ça se trouve que c’est une connerie, ça va faire pourquoi?

Écoute là, tu sais, nous, on est faillible, en fait. Il n’y a pas de loi là.

Ce qu’on est en train de dire, c’est qu’il y a des individus qui sont ouverts, curieux, qui se remettent en cause. Qu’ils sachent prendre du recul. Pour moi, on vient beaucoup d’émotion, de d’éducation, des notions de prise de risque, un environnement qui te permet de prendre ces risques ou non, de te questionner sur toi, d’avoir des amis, des vrais amis qui te disent t’es complètement idiot de refaire sans arrêt la même chose, pourquoi tu ne peux pas autrement?

C’est tout ça qui te permet, à un moment donné, qui permet à des individus de sortir de leurs schèmes répétitifs. Pour ta première question sur l’IA, oui, ahdath, il faut moins longtemps à un enfant ou un adulte pour prendre conscience d’une erreur qu’une IA. Maintenant, sur ton même exemple, je suis, je te le dis, c’est vrai, c’est pas pour taquiner mes réputés parmi mes amis. Je crois pas être complètement demeurés, mais j’ai une gestion, une appréhension de la météo qui est toujours extrêmement pauvre.

Et je suis réputé pour sortir avec un Puls quand il fait chaud et avec un tee shirt quand on est gelé. Je ne sais pas. Je vais avoir un pet au casque et des connexions qui ne se font pas. Mais bon, donc, même cet exemple là bas, ça dépend des individus. Je suis pas très réactif à la météo, c’est un épiphénomène. La chose plus intéressante, c’est que finalement, uni à l’apprentissage par renforcement. Et prenons exactement en exemple des relations amoureuses dans génération.

Je décris Sage de moins qu’un jour sans enfant. Quand tu Endy Mehldau, elle est Bill Morey, se voit tous les jours au bar et donc Bill Murray revit la même journée en continu. Et tous les jours, il drague Rita parce qu’il a envie de sortir avec Rita et donc il découvre tous les jours. Ça finit par une baffe parce qu’il est très, très, très loin d’elle même. Il est très maladroit, il peut être vulgaire et ça finit par une baffe de Rita.

Jusqu’au moment où, à force d’apprendre les goûts de Ritals, il comporte rien. L’algo.

En fait, c’est ça la machine learning dont tu parles. l’Hôpital, ça, ça s’appelle de l’apprentissage par renforcement. C’est le bâton carotte. C’est la machine à claques des sous doués. Tu te prends une claque? Tu comprends que, tiens, ça ne permet pas d’atteindre mon but. Tout d’un coup, tu prends un baiser de Rita. Tu dis à Bastien Tiens, c’est bon, j’ai trouvé le bon chemin et en fait, il en est des machines comme des hommes.

Quand tu te rapproche de ton but, tu poursuit sur ce chemin. Quand tu vois bien que ton chemin ne te mène pas à destination, tu cherches un autre chemin. Ce qui est particulier chez l’humain. C’est que en attendant, c’est Einstein qui disait les mêmes causes, produisent les mêmes effets. Il l’a expliqué parce qu’il semblerait que beaucoup d’humains méconnaissent cette règle et continuent de faire la même chose, font faire des choses qui ne les rendent pas heureux et, pour une raison qu’on ignore, le font sans cesse et sans cesse.

Quant à Marie, Youval, Nouari explique Je crois que c’était dans une leçon sur le 21ème siècle, son dernier bouquin.

Le risque, c’est que les humains, les humains fournissent tellement de données aux iliaques qu’elle nous connaîtrons mieux que nous. C’est parce qu’à un moment donné, on est capable, justement de voir dans mon comportement un alignement entre nos actions et nos bues et qu’une IA serait capable de nous. Dhiab En fait, pour toi, faire ça, ça te rapprocherait davantage, a t il dit. Finalement, il y a de plus intelligentes que nous, mais pas de talent.

On parle d’intelligence, mais on ne dit pas ce que c’est que l’intelligence et on n’est pas capable de décrire intelligence. En plus, maintenant, on sait qu’il y a des formes d’intelligence. On y a. On parle Dredd d’intelligence et de singularité si, quand on converse avec une machine sans s’en rendre compte, on dirait finalement que je ne me suis pas rendu compte que je pensais qu’une machine, ça veut dire qu’elle a une largeur de conversation.

Et finalement, une fille de Turing a le fameux test de Turing et on irait bien à ce moment là.

On va dire que la machine à traiter ces gens, c’est plus ou moins passé avec le rendez vous chez le coiffeur, c’est Google Sarthe Duplex. Ouais, très attention à ça. Parce que moi qui suis patron d’une boite de logiciels. Je ne peux pas si tu veux des tours de magie, des tours de magie, y a toujours des tours. Qu’est ce qui me dit que c’est vrai et que c’est pas un truc archi répété qui a fait que ça a fonctionné et que si on avait pris rendez vous chez le barbier, ça fonctionnait.

Ce que je veux dire, ce que je veux dire, c’est que effectivement. Bonjour monsieur, je voudrais prendre rendez vous. L’autre répond On l’appelle la personne. La vraie personne répond à 14h30. Oui, 14h30 Buisseret. Pas de problème. Mais si la personne en face de dire vous êtes madame et qu’elle lui dit Madame Intel et comment votre mari vous êtes rentré de vacances, ça ne pourra pas fonctionner sur n’importe quel site.

Si tu commences à jouer avec une chatte, c’est pas très, très dur de te rendre compte que si on est loin aujourd’hui. On est loin de cette intelligence. C’est pour ça que Luc Julia parle d’intelligence augmentée et que beaucoup de gens disent non. On ne peut pas vraiment prononcer le mot intelligence, mais est ce que c’est vraiment le sujet? Est ce vraiment l’enjeu? C’est que s’il y a intelligence artificielle, augmentée, enrichi, moi, je crois que le but, c’est plutôt de se dire ce que tu dis au démarrage.

Qu’est ce qu’on veut en faire? Est ce qu’on veut essayer de pallier à nos failles? Ce qu’on veut apprendre, est ce qu’on veut? Un nouveau camarade pour essayer de résoudre des problèmes que l’on n’a pas résolu jusqu’ici?

Ou est ce qu’on veut automatiser des choses que l’on fait pour que pendant qu’il y a le fait à notre place, on fasse autre chose? Tu te rends compte quand même qu’on est en 2020 et que cette discussion, on ne l’a jamais. Il n’y a pas de référendum, j’en entends jamais parler. Villani produit son rapport sur l’IA. Depuis, il se passe plus rien. On a l’exemple de Stop Kovy, qui devient tous antico vide avec vraiment un peuple qui se soulève quasiment contre le gouvernement en disant Je ne fais pas confiance, je n’irai pas mes données, mais ça n’émeut personne.

On parle d’Iyad, alors, mais tu crois qu’avec des gens qui ne voudront pas fournir leurs données, on va vraiment arriver à faire des intelligences artificielles. Et on est en 2020 et ces débats n’ont pas lieu. C’est pour ça que moi, je crois qu’il y a une urgence climatique, cette fois ci mi politique, à se saisir ce sujet de l’IA. Ton podcast est intéressant parce que il va peut être permettre à des gens de mieux comprendre, de s’y intéresser, de lire un bouquin.

Le mien, peut être et de dire wow!

Mais en fait, j’ai des vrais choix de société, finalement, à opérer autour de ça, autour du fait que je sois sur WhatsApp ou Signals, qui n’a pas du tout le même rapport à la confidentialité. En fait, reprendre un peu la main, cette fois ci, pas sur nos carrières, comme je te disais avec talent de soft, mais plutôt sur nos vies, l’usage de la technologie dans nos vies, l’usage de l’IA dans cette technologie et tout ça nous appartient en rédigeant le dit aussi, c’est à dire qu’à un moment donné, il faut s’intéresser à tout ça.

Comprendre les enjeux, les tenants et aboutissants. On est sur un sujet qui est super politique et pour moi, ce qui est intéressant, ce n’est pas tant de comprendre comment je vais assembler des algoet de diplômes pour arriver à ça. Il y a des gens dont c’est le métier, ils vont le faire, mais je n’ai pas besoin de comprendre, de démonter une voiture pour m’en servir. En revanche, comprendre quel usage peut faire de la voiture, elle pollue.

Elle pollue pas. Qu’est ce qu’elle me permet de faire quand vous voulez que je prenne le train? C’est pareil pour l’IA. J’ai pas besoin de connaître tous des algorithmes. J’ai besoin de comprendre comment je peux m’en saisir. Je suis attristé qu’aujourd’hui, on n’incite pas les gens à se saisir de ce sujet là parce que ceux qui s’en saisissent aujourd’hui, c’est ce qu’ont compris qu’ils pouvaient faire du pognon en créant des emplois d’IA pour mieux cibler ce qui nous intéresserait et gagner plus d’argent des annonceurs.

C’est dommage de réduire ce qui porte une vraie promesse à de nouveau une logique purement consumériste. Et je te dis ça, je pense anti-capitalistes et autres, je dis juste c’est vraiment gâché selon moi. Et on n’a pas 20 ans pour se poser des questions. Parce que si ceux qui s’en saisissent actuellement sont ceux qui se saisissent du sujet pour de bon, on va perdre une opportunité incroyable.

Donc, pour moi, c’est vraiment très important. C’est un vrai enjeu politique. Les gens s’y intéressent et comme je te dis, s’il y a bien un sujet, un référendum, c’est celui là. Qu’est ce qu’il vous faudrait pour faire confiance à des gens? Pour fournir vos données? Pour quel usage? À qui elles appartiennent? À quel droit? Quel point? On a le droit de transmettre ces données à d’autres via la GDPL? Il y a plein de lois qui existent, mais les gens ne s’y intéressent pas.

Et au finish, quand on te dit est ce que tu veux bien accepter la réglementation? Que tu dis oui, parce qu’au bout du troisième site, tu en a ras le bol et tu fais accepter parce que tu veux aller plus vite. Moi, ça m’effraie un peu et je pense qu’il est temps que les gens se ressaisisse sur ce sujet.

Je suis peut être pas assez fun. C’est peut être trop compliqué encore notre discours pour que les gens s’y intéressent. Mais si j’ai fait génération, il y a des films et des séries. C’est dans cette optique de dire on peut s’intéresser à ce sujet sérieux de façon fun, mais c’est une discussion que j’ai eue avec a l’époque, l’ancien CIO de compte.

Le créateur Eric Léandri sur la confidentialité des données. Bon, on en avait parlé il y avait, il y avait cette histoire. Je voulais comprendre comment fonctionnait justement l’IA dans les moteurs de recherche, même si courte, mais pas Google. Je voulais lui poser la question de savoir comment ça se fait, que quand je vais taper Pulver rouge, il va me sortir un pot de vin rouge. Bon, ils ont. Ils ont rencontré 5000 Pulau vers 5000 couleur rouge.

Et puis un moment, ça, ça Sarthe. Il y a effectivement 7, ce pistage qui est peut être aujourd’hui le fait que ce petit fail aujourd’hui suggère des musiques. C’est pas pistés, c’est t’aider. Donc, il y a à un moment, ça va être sympa, fin ou c’est déjà sympa pour assister. Effectivement, maintenant après. Aujourd’hui, je pense qu’on est encore très loin pour que alors, même si on peut dire il y a à créer de la musique, il y a GTP 2, je crois ou je n’ai pas de P3.

J’ai écrit des articles complets de presse. Tu a tué, par exemple, demain a de l’intuition. Est ce qu’il y a de l’humour? Est ce que l’IA va vraiment nous aider? Parce que finalement, Jarvis dans Erdmann a de l’humour?

Oui, comme des rats. Une razzia bienveillante ou bienveillante et positive comme Keiser tarses dans Interstellar, qui font preuve d’humour, d’empathie, d’aspect très sacrificiel.

Donc, c’est exactement ce qui nous fait peur. C’est l’inverse 2001 avec Hal qui sacrifie les autres plutôt que lui, mais assez peu d’images positives là dessus. C’est intéressant parce que finalement. Le fil rouge de la discussion, c’est que tout va revenir à la notion d’éducation. Éducation des gens quant à la curiosité qui est la leur ou pas, mais l’éducation des machines. Mais derrière l’éducation, il y a des problèmes de société. Ce qui fait qu’aujourd’hui, le modèle finlandais éducatif est tellement si tu veux, magnifiées, c’est que derrière, il y a aussi une société finlandaise qui ne prône pas les mêmes valeurs et ne cherche pas à considérer les citoyens de la même façon.

Donc, ce qui va être aujourd’hui. Il est vraiment temps de se demander comment on vit le fameux vivre ensemble. Tu sais dont tout le monde parle? C’est quoi le vivre ensemble aujourd’hui, en 2020, avec tous les échanges qui sont les nôtres? Qu’est ce qu’on a envie de résoudre comme problème? Comment s’y prendre? Comment chacun va pouvoir contribuer à sa mesure? Et c’est ça, les vraies questions.

Et après, et seulement après? Vient la question pour moi de la technologie comment elle nous assiste là dedans. C’est pour ça que, encore une fois, moi, je te dis sache pas encarté, j’ai pas envie de faire de la politique, mais dès que tu tires la pelote de laine, c’est ça qui adhérèrent d’inculture la pelote de laine.

Tu parlais de tout ce Kovy. Tous se sont sentis provides ou stop provides et tu parlais de GPR, GPG ou RGP. J’ai regardé en français.

Aujourd’hui, systématiquement, quand on va parler de Stop Kovy ou on va s’imaginer qu’ils vont prendre nos données qui vont les utiliser à des fins malveillantes, etc. Liya aujourd’hui a quand même cette notion véhiculée par les séries télé, etc. Dunia un peu. Malveillantes? Une IA dont on se méfie. L’exo. La réalité augmentée. Le cerveau augmentée ou l’intelligence augmentée? L’exo cerveau. Comme je disais tout à l’heure pour nous aider. En fait, c’est pour nous assister demain.

Je rencontre une pilote de voltige qui est handicapée, qui la musique problème à sa moelle.

Son rêve, c’est d’avoir des jambes, un exosquelette qui permette qu’elles se tiennent debout. Donc, c’est bienveillant. Aujourd’hui, on a l’impression que Musk, d’ailleurs, est un génie. Selon moi, lui même dit qu’un moment, le plus grand risque qu’on ait Célia. Pourquoi? Tu sais, j’ai un copain qui toujours t’aurais dû écrire un bouquin sur ce que c’est, la science fiction qui génère la réalité ou la réalité qui inspire la science fiction. Une fois que tu es abreuvé de 2001, que t’es abreuvé de toutes ces perles des robots tueurs et tout ça est très bien.

Mais une fois que ta 98% de dystopies dans l’audiovisuel, la science fiction littéraire pour deux de outarde de Järvi qui sont là pour t’aider. T’as des écrivains comme James Barratt ou Nick Bostrom qui te disent que à un moment donné, si on atteint une super intelligence, elles se rendront compte que le problème, c’est nous. C’est Obote inspiré d’Asimov ou à un moment donné, on est obligé de tuer et de sacrifier une partie de l’humanité parce que finalement, c’est la seule façon qu’on a trouvée pour la sauver.

Toutes ces thèses là, que tu le veuilles ou non, que ce soit Musk ou ton voisin de palier. C’est sûr qu’au bout d’un moment a peur. T’as peur de quoi? Tu as peur? De ce qui pourrait échapper. Mais si tu regardes la réalité des faits aujourd’hui, on est quand même assez loin. Skynet de Terminator qui décide de tirer un missile, un missile contre la Russie qui déclenche une guerre si tu n’as pas là quand même.

Comme tu disais tout à l’heure, on en est à ce que ton gamin, la 3ème fois, sait sortir un parapluie.

On n’en est pas là.

Moi, je crois, mais mes amis, c’est ce que je ne comprends pas dans ce débat là, c’est que les machines ne vont pas devenir intelligentes toute seule. On va les éduquer, on va fournir des intentions. Il y a quand même des moyens de supervision. Je suis d’accord avec toi. C’est peut être moins. C’est peut être un peu plus sport que ta machine à café, qui est un robot aussi. Parce que si elle commençait à déconner, tu la débranche.

Tu sais où est la prise. Ce serait un peu plus compliqué avec des IA ou des voitures autonomes qui deviennent folles, mais.

Posons nous la question ici pourquoi des voitures autonomes se parleraient se livrer pour commencer à écraser tous les humains? Mais ça fait des bons romans, tout ça. Mais en gros, j’ai un peu du mal à comprendre le pourquoi.

Alors, encore une fois, la théorie du complot. Tu pourrais me rétorquer Ben, tu comprends pas pourquoi, comme il n’est pas pour autant que ça n’arrivera pas?

Peut être, mais est ce que c’est ça qui doit guider ma vie? Je connais des gens qui sont pétris de peur et la moindre chose est anxiogène. C’est comme le coup du smartphone, on peut passer des soit expliquer pourquoi il n’a pas un très bon documentaire sur Netflix montre qu’effectivement ça a sûrement des impacts neurologiques, comportementaux à cause de ces fucking notifications qui pourrissent nos soirées entre amis parce que tout le monde est sur son téléphone. Mais encore une fois, c’est quand même pas de la faute du smartphone.

C’est de la faute de nous qui ne savons pas l’utiliser. Ce n’est pas arrivé du jour au lendemain. Et tu sais quoi? Si vraiment c’est difficile, tu le repose qui touche pas, c’est la même.

C’est la même chose que les gens te dis je ne vais pas faire, entraine Alexia chez moi, cette d’Alexia, parce que j’ai peur qu’elle m’écrase.

Libre arbitre et y compris sur Liya, la cabale des médias qui se parlent, qui prennent le contrôle. Encore une fois, la date est vraiment de l’ordre de la science fiction. Je ne sais pas pourquoi Elon Musk, alors, il est plus visionnaire que toi et moi. C’est peut être une raison et peut être que toi et moi, on sera les premiers emprisonnés par une IA. Il sera bien temps de sortir ce podcast qui fera un malheur à ce moment là.

Mais en l’occurrence, si tu veux, c’est très loin des préoccupations qui devraient être les nôtres aujourd’hui et les gens. Mais ça, c’est vraiment la tristesse actuelle. Les gens ne sont intéressés que par les trains qui arrivent en retard, donc toutes les images positives de l’IA. Est ce que ça pourrait Reigns pour saisir l’agriculture? Tu imagines une agriculture raisonnée simplement parce que des machines et des gens développent ça. Actuellement, je connais des gamins qui bossent là dessus, des IA qui sauront te dire quand ou quelle parcelle plutôt que de bourrine, des champs entiers d’insecticides nocifs pour la nature.

Et nous concentrons nous là dessus. Faisons des entreprises qui nous aident un peu à réparer nos erreurs en terme de développement durable, d’éducation et autres.

Et essayons par contre de réfléchir et d’anticiper des moyens de supervision et de contrôle pour que si d’aventure l’effet Facebook des achats de bottes qui finissent par inventer de nouvelles langues nous fait peur, on puisse tirer la prise.

OK, mais ça ne devrait pas représenter 90 de notre énergie quand même. On va parler du dAlexandre. L’écrivain a écrit deux livres uniques avec un Tu vas m’expliquiez dans 3 minutes. Pourquoi l’U.S. Génération. Il y a donc un soutif qui est 80 films et séries pour décrypter l’IA comme. J’ai vraiment, vraiment, vraiment apprécié. Unique. C’est super documenté parce que en fait, des exemples.

Quand j’ai fait mes cours de philo, c’était Platon, Descartes et Compte toi, c’est Blade Runner. Star Wars, Bruce Springsteen, Bruce Springsteen. D’ailleurs, ça fait plus infatué. Insisté dans le bouquin, je l’ai commandé, je n’ai pas encore lu un bouquin. C’est incroyable. C’est incroyable. Comment savez vous qu’un entrepreneur? Voilà, c’est ça, Silicon Valley. Mais par contre, il y a quand même des références à La Fontaine. C’est un bouquin.

J’ai du mal à l’expliquer. J’ai dit J’ai du mal à pitché et effectivement, on parle de travail, on parle d’école, on parle d’entreprise.

C’est quoi? C’est de la socio sociologie, c’est de la philosophie. C’était le drame de mon éditeur qui m’a beaucoup reproché. Ça ne puisse pas être rangé dans une case.

Il m’a dit et d’ailleurs, c’était très dur pour les journalistes parce que picorer un peu ce que tu faisais, alors ce qui intéressait. Moi, j’ai fait un essai pour pousser une vision de société. Donc, c’est un essai.

Et quand tu parle d’une société, en fait, c’est très simple.

T’as quoi comme grand levier pour agir? Sa société Baath? Un peu, ce qui rend unique l’éducation à la technologie dans le travail. Et donc, il manque toute la partie autour du développement durable. Mais à ce moment là, je me sentais pas légitime pour écrire dessus. Donc oui, c’est un ouvrage qui combine un peu tout ça, parce que ce sont les leviers pour créer un modèle de société où, en deux mots, comment permettre à chacun de bien se connaître pour savoir comment il pourrait contribuer au bien commun.

C’est pour cela que le S du titre est si important. Et j’ai souvent dit en rigolant aux journalistes Si vous comprenez le titre, vous n’avez pas besoin de lire le bouquin. Tout l’enjeu. Qu’est ce qui peut nous aider à nous découvrir pour servir une collectivité, que ce soit la terre, que ce soit ton ton, ton entreprise, que ce soit ta famille?

Et j’aime l’idée qu’il ne soit pas démagogique, d’ailleurs, que tout le monde est ultra talentueux. Superpouvoir? Superpouvoir? C’est pas vrai, je n’y crois pas. Je crois en revanche que tout le monde a un potentiel à la naissance. Je crois à l’inné, mais je crois, elle a acquis un potentiel qu’on peut faire grandir. Dieu merci, j’ai envie de dire. L’enjeu, c’est d’être capable de savoir avec quel capital on est, ce qu’on aimerait en faire comme on pourra le développer et pour ne pas tomber dans l’individualisme.

Le S est si important de dutitre, il faut le faire pour un ensemble, pas pour tomber amoureux de soi ou par narcissisme ou par pur intérêt individuel. Malheureusement, très mauvaise nouvelle pour les égoïstes de tout crin. Je crois qu’on ne peut plus être heureux dans notre bulle de l’époque qu’on vit actuellement ne fait que le montrer.

Donc, on va être obligé de penser à l’ensemble. Est ce encore une fois, c’est toute la terre? Ou est ce que c’est ton immeuble? J’en sais rien, mais on ne peut plus ne penser qu’à sa gueule, en gros. En termes d’éducation, ce qui est sûr, je parlais des modèles nordiques. Il n’y a pas que des avantages, il y a des aspects dans les modèles nordiques. Ceci ou parfois ils ont une notion de responsabilité individuelle très forte, beaucoup plus.

À mon avis, que les pays latins. Mais ce qui accompagne cette notion de responsabilité, c’est que quand tu déroge à ta responsabilité, tu peux être dénoncé. Ça, c’est pas forcément glorieux et ça rappelle pas des superviseurs de l’histoire. Donc, il n’y a pas de modèle parfait. Ce qui est sûr, c’est qu’on manque de sérieux quant aux responsabilités qui sont les nôtres et que c’est très cool que coûte que coûte. On dénoncera pas le voisin, au contraire, on va couvrir ses conneries.

C’est très funky, c’est très sympa, mais ça nous conduit aussi à la situation d’aujourd’hui. Moi, je crois que c’est pour ça qu’il faut attendre. Encore une fois, ça fait vraiment démagogie. Bon, mais ce qui est intéressant quand tu t’intéresses au monde, tu te vois comme un citoyen, plutôt du monde que juste de ton petit pays ou de ton village. C’est qu’en fait, tu peux. C’est la théorie du copieur. Tu peux copier un peu sur tout le monde et essayer de prendre le meilleur pour essayer de faire un tableau qui soit un peu plus riche.

C’est bien un terme à l’avantage des voyages. C’est bien l’intérêt de s’éduquer aussi un peu. Ce n’est pas pour être en mode premier de la classe pour le coup ou faire partie d’une élite, non? C’est pour comprendre un peu mieux ton voisin, un peu mieux ce qui se passe. Et si il trouve une voie un peu collective, le bouquin parle de tout ça et en fait le bouquin. Pas de catharsis, un peu palliers à tout ce que j’aurais aimé apprendre à l’école.

Finalement, c’est la question que j’aurais aimé qu’on pose petit. Et aujourd’hui, je me pose grand. Mais c’est pas grave.

Je voulais marquer une phrase que j’ai lu chez toi, qui était pour terminer sur Liya parce que je l’ai trouvé mignonne, cette phrase. On va terminer sur Liya et je voulais juste. C’était une phrase que j’ai lu dans ton livre de Woody Allen. L’intelligence artificielle se définit comme le contraire de la bêtise naturelle. Moi, ça me fait marrer. C’est Woody Allen.

Je l’ai mise puisque quand je t’écoute. Docteur en informatique, sciences, métier vachement littéraire quand même vachement come back.

Écoute, j’ai fait un bac, c’est vrai, mais pour, je peux le dire maintenant humblement. Un bac où j’ai eu 16 en philo, 15 ans d’histoire géo, 14 ans en anglais et j’ai eu 10 en math et en physique. Autant te dire que j’ai fait un bac. C’est un peu atypique, vu que j’ai continué à pied à Marie-Curie. Ensuite, ma première année était délicate.

Donc oui, je suis bizarre qu’on sait que les sciences m’intéressent parce que la démarche scientifique est une démarche que j’apprécie.

Mais à date, tu me dis tu vas dans un laboratoire. Tu vas au CNRS où tu vas au Café de Flore pour vraiment parler de littérature et je choisis rapidement. Je me sens plus l’âme, effectivement, d’un littéraire. J’ai pas suivi des études de philosophie, mais comme je le disais au monde ma thèse, j’étais obligé de m’y mettre vraiment et de lire beaucoup d’auteurs pour comprendre comment l’épistémologie, comment créer sa connaissance et appartements. Tu t’es intéressé à l’homme?

Forcément, la philosophie. Maintenant, je souffre du complexe de l’imposteur. Je ne cite pas Philippe Nassif tout à l’heure, qui est un vrai philosophe. Quand je discute avec lui, il est philosophe. Moi pas. Je suis toujours très prudent quand je dis oui, oui, je fais la philosophie. Bistrots sont remplis de gens qui font de la philosophie.

Ce qui est sûr, c’est que je développe une pensée qui est la mienne. Je réfléchis. Je ne sais pas ce que ça vaut, mais vu que je viens d’écrire unique, c’est ma pensée. Les gens pensent qu’ils veulent, mais j’essaye de bâtir un édifice qui ait du sens. Et les philosophes sont des gens qui t’aide pour bâtir cet édifice.

Justement, dans le bouquin, tu parles comme assez peu du syndrome de l’imposteur, qui est quand même vraiment quelque chose qui revient régulièrement et de plus en plus. Je pense que les gens qui souffrent et gens souffrent aussi du syndrome de l’imposteur. C’est quand même des gens qui vont métallisés, qui vous font réfléchir parce que tu prends, par exemple. Je crois que les formes Joffroy, c’est plus quand ils arrivent, quand il arrivé dans un virage. La différence avec les autres, c’est qu’ils réfléchissent.

C’est pas y arriver, y freiner au dernier moment. Et le fait de toi ou de moi peut être. Dans les mentalités d’Alizay, dire il y a le virage, il faut que ce soit 300 non à 200 à 150. C’est un frein.

Écoute ça, c’est passionnant parce que ça pourrait presque être l’objet d’un podcast à part entière. Parce que avec plaisir, tu as raison sur l’aspect frein.

Ouais. Et dans mon cas, c’est un moteur. Les gens me reconnaissent la qualité de beaucoup bossé. Ce qui m’étonne toujours parce que vu que tout ce que je fais m’intéresse sincèrement, je n’ai pas franchement l’impression de bosser puisque je fais ce qui m’intéresse.

Je suis plutôt constant dans mes obsessions ou ailleurs, plutôt que bosseurs. Le truc, c’est que à partir du moment où j’ai toujours un peu bas, je suis vraiment un autodidacte. Et quand je dis ça, ouais, mais ça n’a rien à voir d’être diplômé des autodidactes. Autodidacte, c’est qu’à chaque challenge que j’ai pris, je ne m’étais pas préparé et armé pour répondre à ce challenge.

Autodidacte et toute ma vie, j’étais autodidacte.

Et de fait, quand t’es autodidacte, tu souffres parce que tu dis qu’il y a des gens qui sont prêts, moi pas sa base, voir que j’ai rien à foutre là.

Du coup, qu’est ce que tu fais là? Soit tu fais autre chose, soit tu bosses dix fois plus.

Mais oui, et moi, ça a été un moteur parce que du coup, j’ai bossé dix fois plus. Mais tu rejoins, tu rejoins mon pote Kesk comme je l’ai expliqué. Tu vas le voir à la fin et tout le monde le sait. Pourquoi je l’ai écrit pour achever ce podcast et pourquoi s’appelle La Combinaison. Mais ce qui est vachement intéressant dans le podcast que je fais, c’est que je me forme. C’est hyper formateur. Quand je vais interviewer un apnéiste, j’ai interviewé chacun du monde d’apnée, par exemple TUOI.

Oui, bien sûr, je vais voir le Grand Bleu parce que ça fait partie du truc. Mais quand je vais interviewer, j’ai interviewé un gars qui est monté sur les vestes et il a fait le record du monde. J’y connais rien à l’alpinisme et vraiment rien. Mais je vais suivre des tutos sur YouTube pour comprendre que c’est une corde fixe. Cousquer comprendre que c’est une paroi et c’est hyper formateur pour arriver à un moment, comme je vais lire ton livre d’ailleurs pour arriver à un moment.

Hier demain, je fais un peu de cas de voltige, les parce que il faut savoir de quoi tu parles. Je ne peux pas te poser une question à côté et c’est hyper formateur. C’est dire à un moment, comme je n’ai pas l’équipe initialement, je n’ai pas les capacités parce qu’on peut pas tout faire. Mais je trouve ça super intéressant et c’est très formateur. Oui, c’est pour ça que je crois profondément que puisqu’on est face à des enjeux sociétaux inédits, les autodidactes ou les gens qu’on appelle les profils atypiques, atypiques, voulant dire oui, ils font des choses qui n’étaient pas tout à fait en lien avec ce sur quoi ils s’étaient préparés ou sur leur parcours.

On peut être plus de chance parce que tu développe ce muscle de bon. En gros, j’ai rien à foutre. Là, ça m’intéresse. Je suis face à des gens qui sont censés y arriver mieux que moi. Franck Minette En fait, c’est un moteur incroyable. La seule chose, c’est que. Il faut développer un minimum de confiance en soi pour se lancer et c’est ça qui est difficile, c’est que plus d’une fois.

Encore une fois, c’est pas pour faire le pleureur.

On a tenté de me décourager parce qu’effectivement, j’avais franchement rien à foutre là, si ce n’est que moi, ça m’intéressait et ça peut suffire. Mais moi, je me suis posé un moment la question de savoir parce que je suis quand même plein de choses, entre autres, et je me suis posé la question de savoir si j’étais hyperactif, mais pas physique, intellectuel. Quand je viens vraiment, j’ai toujours besoin de savoir.

En fait, je crois que je suis hyper curieux. Tout, mais tout m’intéresse. Dire qu’à un moment, normalement. Moi, je suis très bricoleur. Petit, j’ai démonté ce qu’on disait au tout début, j’ai démonté pour savoir comment ça. Comment ça marche. Problème, c’est qu’une fois sur 3, une fois sur 4, je n’arrive plus à remonter. Il était cassé après, mais j’avais compris comment ça fonctionnait.

Moi, je sais tu. C’est toujours bizarre, mais je me vois comme une forme de faignants contrariée dont je ne dirai pas que je suis hyperactif. Moi, je suis vraiment obsessionnel. Comme je l’avais dit, je suis obsédé par l’idée de me dire qu’à la fin de ma vie, j’aurais livré ce pourquoi j’étais venu. Et un des buts de la vie, c’est d’essayer de comprendre. Pourquoi pas? C’est assez bizarre. C’est un peu récursif. Mais ce qui fait qu’au finish, tu me demandais si avant l’interview, le.

Comment toutes ces références, pourquoi toutes ces recherches? Mais en définitive, c’est que je mets tout sur ce chemin. Dès que j’écoute une musique, que je vais dans un musée, je rencontre quelqu’un qui m’arrive une connerie quoi que ce soit dans la rue. J’essaie toujours de abstraire par rapport à ma quête, à mon obsession, parce que je suis sincèrement obsessionnel. Et du coup, ben j’accumule tout et je ne vois jamais un film pour rien.

Quand j’écris Unique, je suis sorti quatre fois en neuf mois et quatre fois, c’était pour le cinéma. Les quatre films y sont mon livre, parce qu’évidemment, j’étais encore plus obsédé que d’habitude, dont tous nourrissaient ma démarche.

Alors, c’est ça? Oui, c’est un point commun qu’on a. Parce que si je peux me permettre, quand tu écris ce livre, comment tu fais pour écrire, tu t’en ferme. Tut tut tut tut. C’est hyper hyper, hyper enrichi de notes. Donc tu me parler du cinéma? Tu notes, tu fais un bouquin, tu ne fais pas la moindre idée. Arjun, Evernote, Evernote. Très mélangé.

Dès que j’ai une idée, je la note. J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de notes sur beaucoup, beaucoup de choses. Et en fait, oui, je m’enferme et je m’enferme sur des périodes aussi longue que possible parce que c’est compliqué d’écrire par séquences de 10 minutes. Donc, je vis assez bien le fait maintenant. Par exemple, dans certains moments de ma vie, je ne pourrais écrire que le week end. Par contre, écrire que le week end, ça veut dire que je m’autorise de lire mon quotidien jusqu’à 11 heures le samedi et après jusqu’au 20 heures le dimanche, tu ne vois plus quoi.

Donc voilà, je m’enferme sur des séquences assez longues. Et puis, j’ai la chance d’écrire sur des choses qui me plaisent. Donc, quelque part, ma vie me permet de rechercher tout du long. Donc je ne passe pas non plus forcément trois semaines à blanc à juste faire une recherche avant d’écrire une page. Mais j’ai lu que le bouquin fait 300 pages. Il y en a un, a écrit 400 et j’en a supprimé 100. Comme beaucoup d’auteurs, j’imagine.

Mais quand tu écris, ça déroule, c’est ta main qui écrit. Je commençais un musclant futur, donc plus écris, plus entre guillemets facile. Ce qui ne veut pas dire que t’as pas le syndrome de la page blanche, ce qui ne veut pas dire que ce que tu écris est bien, mais j’ai de moins en moins de déchets. On va dire tu vois sur ma génération, y’a eu assez peu de déchets, beaucoup moins que sur unique. Et je pense que sur le prochain, j’aurais peut être encore un peu moins parce que tu sais à chaque fois un peu plus clairement.

Quand est ce que c’est bien ou pas bien? Pas bien. Voulons pas dire que tout le monde ou bien vont dire que les gens vont aimer ou pas, mais conforme à ce que tu essaye de faire.

Et donc, du coup, aujourd’hui, je commence à un peu moins de déchets quand même sur ce que j’écris et sur Unique. Et j’en ai eu pas mal. Le premier bouquin que j’ai écrit en 2010, j’ai eu 12 plans. Quoi ça? l’ERF? Le plan Changer en permanence, quoi. Là, le plan de génération. Il a pas bougé du début à la fin. Et le plan unique? Il n’y a que le dernier chapitre. Petite pensée pour Antonie qui va où?

On dit qu’on chapitre 4. Le premier était pourri. Il fallait que je leur fasse. Y’a que le chapitre 4 qui a fortement évolué les 3 autres années. Assez clairement. Qu’est ce que tu pourrais donner comme conseils à quelqu’un qui, comme moi, qui rêve d’écrire et qu’il est plus facile de te dire un truc très bête? Il faut deux conditions pour que tu ailles au bout. Faut que ça énerve suffisamment ne pas le faire. Moi, quand j’écris, c’est qu’un moment donné, c’est comme une cocotte minute.

Il y a un sujet sur lequel j’ai envie de m’exprimer. J’en ai marre d’entendre des trucs qui m’énerve et ça m’énerve suffisamment pour que je m’y mette. C’est là la condition initiale est la deuxième. Si tu vois, quand tu m’as dit on va parler de l’écrivain. Je ne suis pas un écrivain, je sais pas ce que je ne sais pas, trop ce que c’est. Pour moi, écrivain, c’est Bukowski. C’est les gens qui croient que c’est bon.

Le seul, c’est comme entrepreneur. En fait, il n’y a pas d’école. Si tu veux devenir écrivain, il a écrit et tu veux donner. Un entrepreneur entreprend et donc ça veut dire lance toi et ne te juge pas d’improvisation quand les gens improvisent. Dès que ce n’est pas bien, c’est majoritairement pas bien. Il arrête. Et quand improvisait quelqu’un qui t’aide, qui te coache, te dit pourquoi tu arrêtes, tu dis c’est pas bien dit non.

Mais ce n’est pas en traitant toutes les deux minutes que ça va être mieux. Mais quand tu vas écrire une phrase, par exemple, surtout dans ce genre de bouquin qui n’est pas un roman qui n’est pas une histoire, tu a ton idée. Et puis, de temps en temps, tu as ton idée qui est parfaite. Mais les mots ne sortent pas ou ça accroche. C’est pas bien tourné, tu bien, tu continues et tu reprendra moins.

Tu reprends. Tu n’as pas écrit. De toute façon, tu vas relire un moyen. Tu le relie 4, 5, 6 fois, ce qui est d’ailleurs touchant la dernière fois. Un peu plus. Donc, de toute façon, les dernières fois a plus le droit d’y toucher en gros, sauf pour les fautes d’orthographe. Mais tu vas le relire et de toute façon, entre le moment, tu le démarre, tu termine, ta pensée évolue, tu vas être touché.

Ce qui est sûr, c’est que par l’obsession du mot parfait sur 300 pages, j’y crois pas une seconde. Tu veux avoir l’obsession d’exprimer ton idée et quand tu relis, tu dis Thurin, ça, j’aurais pu le dire autrement. Moi, j’ai une recette, c’est le, c’est assez. C’est assez pour exprimer ce que je veux exprimer. Je n’ai pas le culte de la perfection parce que j’en ai pas le temps. Et quelque part, je n’en ai pas le goût parce que c’est aussi toutes les imperfections qui nourriront mon envie d’écrire un autre encore mieux et autrement.

Donc je crois qu’il faut que le conseil juge pas en permanence.

Ça ne veut pas dire ne pas être rigoureux, ça veut pas dire ne pas être ambitieux.

Mais on a un défaut, c’est que dès qu’on est pas content d’un truc à Ansermet, on sort. Mais c’est pas bien, j’y arriverai jamais. Si tu laisses couler, tu fais, tu fais, tu fais, tu fais au fur et à mesure, tu réajuste. Mais le but, c’est d’écrire quoi? C’est pas de cibler la phrase parfaite du premier coup. C’est le nombre de gestes qu’il mène. Les enfants sont meilleurs à mettre une tour en spaghetti avec un chômage Malot au dessus et les ingénieurs viennent juste parce qu’ils le font jusqu’à ce que ça marche.

Là où les ingénieurs veulent faire le plan parfait. Écrire, c’est écrit. Jusqu’à ce que tu trouves ça bien. Et si c’est jamais bien ce que tu écris, mais de quoi tu ne sortira pas? Mais t’as qu’une façon de le faire, c’est de laisser aller.

Quoi? Quand tu vas regarder une série télé, lire un livre, un documentaire, tu as toujours ton Evernote à côté.

Ma compagne Telia, c’est un enfer puisque c’est vraiment Evernote et tu reviens en arrière et je reviens en arrière.

Je note, j’ai raté un mot, je recommence. Ghost in the Shell. Il y a une séquence, on fait 27 fois. Faux. Ce n’était pas célibataire. Faut une compagne compréhensive. Au cinéma, tu fais comment?

Tu retournes cinéma, tu sors le téléphone et j’écris ce que je viens de l’Île aux chiens, qui est unique. J’ai sorti le téléphone pendant le film. J’ai noté et après, en sortant avec deux personnes, je dis c’est bien ça qui a été dit, tu peux. Donc, tu es hyper curieux? Oui, oui, moi, l’apprentissage, c’est mon moteur, c’est maqam. Je ne prends pas de poker, c’est apprendre à apprendre comme ça, aussi à apprendre.

Simplement parce que c’est un des drames de la vie. C’est qu’on n’aura pas assez de temps pour découvrir toutes les merveilles que la vie à nous offrir.

Donc, apprendre, c’est juste marcher. Quoi? Être en mouvement, parcourir, faire le voyage jusqu’à apprendre comment faire le voyage.

Tu cherches aborde plusieurs thèmes. Je voudrais juste faire un point avant de passer aux questions personnelles sur le travail. On parle pas de politique, mais ton job, évidemment. C’est la RH et le travail.

On n’a pas l’impression en France qu’on aime travailler. Ça fait un peu ce qu’on s’est dit tout à l’heure.

Tu vois travailler comme c’est souffrir avec des individus avec lesquels t’as pas envie d’être simplement pour gagner ta vie.

Je comprends que ce soit pénible, l’enjeu. C’est trouver un endroit, un endroit, un environnement, une activité. Qui ait du sens par rapport à ce que tu as envie d’accomplir dans la vie. Quand tu es chanceux, tu peux le faire. Beaucoup de gens, malheureusement, n’ont pas cette chance aujourd’hui. Ça ne veut pas dire qu’ils n’en ont pas l’envie. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas les aider. Ça veut pas dire qu’on ne peut pas un peu améliorer leur quotidien sans me transformer.

Mais le travail dans cette définition, si ce n’est qu’un facteur de rémunération, je crois que c’est normal qu’on le voit comme une commodité et pour éviter justement que le travail en soit. Moi, je me suis dit il faut que je trouve un chemin pour que ça ait du sens parce que je ne connaissais du hors piste.

J’aurais pas pu accepter 40/50, faire un truc qui m’intéressait pas. Et pourtant, je le redis, je n’avais pas de backup financier, donc je ne suis pas. J’ai pas eu la malchance et c’est bien de malchance, à mon avis de net sans avoir à bosser. Parce que le problème, c’est que souvent, beaucoup de gens qui sont désoeuvrés ne savent pas quoi faire de leur vie. Quand t’es obligé de bosser et que tu as cette notion du travail, il y a des chances que tu accomplisse quelque chose.

En tout cas, moi, c’est sur quoi je crois et en tout cas, c’est ce que j’ai essayé de faire dans ma vie. Alors, il vaut mieux être unique ou Unix avec un s. Moi, je crois que l’enjeu, c’est d’être unique au singulier, avec l’amour du unique, avec un s, avec vraiment l’amour de donner, de le transmettre, de le partager pour d’autres que toi, pour éviter de tomber dans le narcissisme ou l’individualisme.

On va passer aux questions personnelles. Alors, est ce que ta plus grande fierté? C’est pas facile comme question pour moi, ça. Je passe souvent. J’ai donné une fierté récente, finalement personnelle, professionnel ou extra professionnelle, mais. C’est. Petit à petit, j’arrive à justement me satisfaire de ce que je fais au sens où je le fais, en pensant souvent à quelques personnes qui comptent pour moi. Je rêverais qui me disent C’est bien ce que tu as fait et j’ai eu la chance sur Génération A d’avoir des gens que j’admire, qui me l’ont dit.

Et c’est une satisfaction très récente et une satisfaction plus personnelle qui est la plus grande satisfaction d’être celle qui partage ma vie depuis un an et demi. Parce que je me rends compte pour le coup que tout ce dont on vient de parler quand il vit à deux, contrairement à ce que j’ai cru pendant beaucoup d’années, c’est beaucoup plus fort et t’es beaucoup plus fort que quand t’es tout seul.

Et même si tu te crois plus libre, elle te prend pour un fou ou elle me le dit assez régulièrement, mais elle même, probablement aussi pour Sarthe tant elle même aussi pour ça. Et je ne suis pas juste fou, ça va.

J’espère que ça ne changera pas dans 10 ans. Mais dans la journée ou dans la semaine est une organisation particulière.

Ah non, c’est quand tu vas écrire, par exemple, c’est 6 heures du matin, c’est le miracle. Morning et compagnie? Non, non, je suis feignant pour d’autres. Si je peux me lever tard, mon boulot me l’autorise et me fait un peu plus tard, je le ferais. Je ne prendrai pas trois heures avant pour le faire. Je, j’ai pas d’organisation. Je suis vraiment quelqu’un qui aime vivre. Je suis quelqu’un qui aime aujourd’hui justement passer du temps avec ma tribu.

Je fais beaucoup passer la famille, les potes avant parce que j’ai fait beaucoup l’inverse dans ma vie et j’écris. Du coup, je travaille dans les moments qui me restent et ça m’obligeait très rapide. Donc, je n’ai pas d’organisation précise parce qu’elle dépend beaucoup des autres. Mais c’est okay et ça me va très bien.

Qu’est ce que t’as raté?

Tu parlais de parler des relations amoureuses. J’ai sur mes 20 ans d’entrepreneuriat. J’ai beaucoup raté de relation parce que je n’ai pas su accorder la place ou avoir la disponibilité pour des femmes qui, je pense, ont sûrement la peine. Je crois aussi au destin, donc je pense que ce n’était pas elles.

Ce n’était pas moi, mais j’ai beaucoup raté de vraiment dans le domaine amoureux. Et puis, j’ai aussi raté dans la musique. Ça reste une douleur pour moi assez forte, puisque ça veut dire quoi rester dans la musique. Ça veut simplement dire que j’aurais aimé gagner ma vie avec la musique pendant un moment donné et j’y suis pas arrivé. J’ai raté en tant que musicien, mais comme je le disais, c’est trop tard.

Au delà du trop tard, c’est surtout ses failles, ses douleurs. C’est raté. Que se construisent de nouvelles aventures, de nouvelles motivations.

Quand tu écris un bouquin et que tu vois que tu as des super avis sur Amazon ou sur la Fnac, etc. Tu te dis quand même. Bon. Moi, ça m’a plu à moi. Je l’ai fait pour moi, je l’ai fait pour les autres, pour transmettre le message que j’ai envoyé, même si chaque écrivain qui écrit quelque chose, mais le meilleur de soi même, le bouquin peut ne pas être apprécié.

Mais c’est pour ça que tu me demande qu’est ce que j’ai raté factuellement? J’ai raté le fait de faire l’Olympia et de vivre dans un studio de musique. Bien que j’en souffre tous les jours. Simplement, je répondais à ta question et quand même assez factuellement, j’ai raté le fait de devenir musicien.

Qu’est ce qui t’énerve dans la période actuelle? Les certitudes. Vraiment, je crois que c’est ce qui m’énerve le plus. La période actuelle montre à quel point il est difficile d’avoir des certitudes. C’est trop complexe la perte dans laquelle on vit aujourd’hui. On ne peut pas avoir une vision très, très simplifiée du monde. Et les gens qui sont persuadés de détenir la vérité, vraiment me fatigue. Alors c’est parce que je suis quelqu’un qui doute beaucoup. Mais on parle de l’apprentissage.

Le doute. Pour Alain, il disait penser, c’est dire non. Il faut douter beaucoup, mettre en cause pour avoir envie de chercher d’autres chemins, d’autres manières. Et les certitudes ne m’intéressent pas beaucoup et pourraient m’énerver pas mal quand même.

Alors on va passer aux questions réponses rapides. Ton talent principal?

Je vais être mauvais sur cette séquence. Je pense que je sais saisir les opportunités. Tu as deux ou trois états de ta vie qui ont marqué professionnels chacun. Toutes les choses dont on a parlé quand j’ai passé ma thèse, quand j’ai créé Thailand de soft et je pense qu’écrire unique a été une vraie étape. Génération Y? Oui, parce que c’était plus personnel. Génération IAM a apporté plus de satisfactions, probablement autour de mes pairs, mais du point de vue strictement personnel, il y a un avant et un après unique.

Tu es Dauby, tu vas tu l’auras compris, la musique, le cinéma sont vraiment.

Hier soir, je fais pas mal de sport. Pour moi, c’est les copains, c’est le tennis. Jouer avec mon pote, faire du running, c’est courir avec mes potes. Le sport est plutôt une souffrance pour moi, sauf quand il est partagé avec mes potes.

Quel est le bouquin sur ta table de chevet? Actuellement. Qu’est ce que je suis? Je dis toujours 2 3 bouquins en même temps, c’est très, très chiant ce que je voulais dire. J’ai un bouquin Attali sur qui gouvernera le monde parce que j’ai envie de relire ce bouquin, parce que j’ai envie de mieux comprendre ce qui se passe actuellement. Et il y a pas mal de données historiques que je n’ai pas. Mais actuellement, je lis Bouquins, je dis pas mal de bouquins sur le développement durable, dont celui Gago, puis que je viens de terminer dans ce paradis.

Mais je lis toujours de trois bouquins bien temps. Il est bien parce qu’il est riche, mais il est accessible et pas prétentieux. Donc je trouve, trainant près de poser une question que je pose à tout le monde. Mais Razzies films ou séries, tu vas me répondre. Les 2 écoute les films procurent des émotions peut être plus intense.

En revanche, je viens de finir succession et là, en termes d’émotions intenses.

C’était terriblement drôle de cynisme, bien filmé, bien écrit. Des personnages incroyables. Mais c’est vrai que les films, il y a quelques films qui Forrest Gone, tu vois. C’est un film extrêmement grand public, mais c’est un film qui a une philosophie que je trouve, qui peut changer un peu sa trajectoire. Laquelle tu peux référer? Il y a des films un jour. C’est aussi plus sur la blague. Ouais. Oui, ça me plaît, puisque ça me fait rire puisque ça m’a touché.

Mais il y a quelques films pour moi qui sont fondamentaux et j’aimerais quand même film.

Quel pourrait être le prochain invité de mon podcast que tu pourrais me présenter comme Ludovic m’a présenté aprésenté.

Je croise beaucoup de gens intéressants pour la parité homme femme. Je te citerais bien. Joli coup d’oeil. Qui est la fondatrice de Job Maker? Qui pourrait peut être poursuivre un peu la discussion autour de Lyman et de Liya, de l’humain, de l’IA, de l’humain et de l’humain. Et en ce moment, je cite aussi beaucoup dans les podcasts qu’on me pose cette question Bertrand Duplain, qui est le fondateur de Robotiser, qui fait un micro robot, qui l’envoie à qui veut on mettre dans un cerveau pour déposer des médicaments et soigner le Parkinson, l’épilepsie?

Ce sont deux personnes que je respecte beaucoup en tant qu’individu, mais je les connais personnellement. Je te ferai le go between.

Quelle serait la phrase ou la citation qui pour résumer ta vie? Oh là là, c’est compliqué, Jean! La chance est une compétence. Philippe de Villiers, il a pas dit ça exactement. Je triche à ton exercice. Il a dit il a dit exactement quand je l’avais reçu, il a dit Pour avoir de la chance, il faut être une chance pour les autres, déjà.

Mais je n’ai pas de cité, malgré les 110 invitations uniques. Là, à cet instant précis. C’est ce qui me vient parce que je crois que c’est un peu la conclusion de notre discussion.

Alors, la conclusion, je vais la faire. Voilà ce qui s’appelle La Combinaison parce que je cherche à comprendre la combinaison d’éléments qui a amené la personne que j’ai en face de moi, là où elle est. Dans cette question, c’est une tradition. Quelle est la combinaison pour devenir Alexandre Pachulski du travail, du talent, des opportunités saisies, de la chance, de la résilience, de la persévérance, de la curiosité ou un autre ingrédient auquel je n’aurais pas pensé?

Ou le tout? Mais tu me demande d’en choisir une. Ou plutôt ça me va.

Je crois que c’est, je crois que c’est fidèle. Il en manque peut être juste une. C’est quand même l’envie de s’amuser parce que c’est quand même l’indicateur qui est sur la bonne voie. Il faut qu’il faut qu’il y ait une petite flamme. Fouquier, un peu de fun. Donc, je rajouterais quand même l’envie de s’amuser.

Ecoute Alexandre, j’ai passé vraiment un super moment. J’avais une intuition que j’allais passer un bon moment parce que ce que j’avais lu, etc. Vraiment, c’était super. Merci beaucoup. Merci à toi.

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