Dans cet épisode, je reçois Thibaud Elzière le fondateur de Fotolia et le CEO d’eFounders, un startup studio en vogue spécialisé dans le Saas.

Thibaud a une réussite incroyable tout en gardant une simplicité très agréable.

Dans cet épisode, Thibaud nous raconte :

  • Sa vie d’étudiant, ses études
  • Ses premiers pas avec le code, les sites internet, et notamment son site monsosie.com monté et revendu pendant ses études
  • La création de Fotolia, et la galère d’argent pour monter le projet, en 2004
  • L’accélération puis le décollage incroyable de Fotolia
  • La vente de Fotolia en 3 fois, et notamment à Adobe pour 800 Millions d’euros
  • La création de eFounders en 2011, et startup studio
  • Le fonctionnement d’eFounders (recrutement de l’équipe, création des projets, accompagnement pendant 18 mois, puis exit)
  • Folk, la dernière pépite de Thibaud dans laquelle il est personnellement investi

Plus en détail,

Thibaud est né à Aureilles dans le sud de la France. Après son bac, il rentre à l’Ecole Centrale de Lyon pour devenir ingénieur. Une de ses copines, est inscrite à l’EM Lyon. Très vite, il va assister à des cours de commerce, management, et va se rendre compte qu’il est plus attiré par le commerce que par les sciences.

Pendant un de ses stages, il doit organiser un sondage, et se rend compte qu’au lieu d’aller questionner une personne, puis une autre, il tente de trouver un moyen pour automatiser avec un questionnaire par email. Pour cela, il ouvre un livre de PHP, et code son premier programme.

En 2002, il a une nouvelle idée, il créé monsosie.com, un site qui permet de trouver son sosie en répondant à quelques questions. Il aura 28 000 inscrits.

Avec cette expérience de la manipulation de photo, et l’argent récolté par la vente de monsosie.com (5000 euros), une idée germe dans sa tête. Créer une photothèque en ligne.

A l’époque le marché des photothèques, c’est surtout de gros catalogues type Getty ou Corbis, avec des photos très chères.

Il commence à coder son projet, et sort une première version qu’il finance grâce à des amis à ses parents qui prennent 50% des parts contre 7500 euros.

Fotolia est né.

Pour accélérer et commercialiser Fotolia, il retourne voir ses anciens maitres de stage Oleg Tschelzoff et Patrick Chassany qui dirigent Amen.fr

Ils investissent 100 000 euros chacun.

Dans l’épisode, Thibaud nous raconte la progression phénoménale de Fotolia presque non maitrisée. Les cartes bleues fusent. Fotolia va passer de 40 000 € de CA à 30 millions en moinbs de 5 ans, avec 10 millions de photos et 250 000 photographes.

Le product market fit est trouvé. Le cercle vertueux de la market place est en place.

En 2009, tous trois décident de vendre 50% des parts de Fotolia. En 2012, ils revendent encore une fois 50% des 50%, puis sortiront complètement de l’aventure en 2014, en cédant la totalité des parts restantes à Adobe pour la coquette somme de  800 millions d’euros.

En 2007, Thibaud qui avait quitté l’opérationnel de Fotolia lance Zilok avec Marion Carette qui permet de louer à peu prés tout, et qui sera revendue à OuiCar (SNCF)

Thibaud enchainera les investissements dans différentes sociétés comme Press King ou MailJet.

En 2011, avec Quentin Nickmans, ils créent eFounders un startup studio nouvelle génération, spécialisé dans le SaaS.

Comment ça fonctionne ? Thibaud l’explique très bien dans l’épisode.

Lors de l’aventure Fotolia, Thibaud a rencontré des problématiques (CRM, emailing, relations presses, téléphonie…).

eFounders a été créé pour résoudre, ces problèmes un par un.

Thibaud et ses équipes ont une idée. Ils recrutent un CEO et/ou un CTO pour monter le projet.
eFounders va les accompagner pendant 12 à 18 mois jusqu’au Seed ou la série A.

Thibaud nous détaille parfaitement tout le processus, et c’est passionnant.

Plus récemment, Thibaud s’est investi dans un personnal CRM (Folk), où il passe 50% de son temps.

Enfin nous terminons par des questions personnelles,

J’ai passé un peu plus de 2h15 en sa compagnie, qui j’ai l’impression ont duré, moitié moins, tellement sa vie est passionnante.

Envoyez-moi un petit message si vous aussi vous avez trouvé cet épisode, collector !

Bonne écoute !

Nous citons dans l’épisode :

Livre cité :

Retranscription audio (pour les manlentendants)

Attention, cette retranscription a été faite avec un logiciel, en automatique. Il y a énormément de fautes. Nous sommes en train de le corriger. Veuillez nous excuser, nous allons faire au plus vite.

Salut Thibault,

bonjour Frédéric

Alors je suis super content qu’on se rencontre. J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup entendu parler de toi. On va remercier Firmin Zocchetto de Payfit, qui est l’épisode 44 à qui on a fait un super épisode qui nous a présenté. Tu es le CEO d’eFouders un startup Studio État, et tu as été également le fondateur d’une boite que je connais, mais parfaitement bien parce que je l’ai énormément utilisé. C’est Fotolia, une photothèque en ligne qui est venue un peu dépoussiérée parce qu’on connaissait à l’époque les gros catalogues, c’est à dire Corbis, Getty Images, etc.

J’ai une vie entière dans l’imprimerie, donc c’est vraiment quelque chose que j’ai tout le temps utilisé. On va y revenir. On va dérouler ensemble ton parcours, tenter de comprendre la combinaison d’éléments qui t’a amené là où tu veux arriver. Pour commencer, Thibaut, on va parler de toi et je vais te demander de te présenter.

Je m’appelle Thibaud Elzière, je suis français, j’ai trois enfants, je suis marié et qu’est ce que je peux dire? Je suis un entrepreneur depuis une vingtaine, une vingtaine d’années maintenant. J’ai commencé dans le web et j’y suis toujours. . Pour la petite histoire, je suis né dans le sud de la France, tout près de tout près de Marseille, à Aix en Provence. Et j’ai vécu vingt ans dans les Alpilles, une région que je conseille à tout le monde. Un super beau, super bel endroit dans un petit village niché dans les Alpilles.

T’as fait quoi comme études?

Ecoute, j’ai fait une prépa à Marseille. J’ai commencé à Thiers, et puis après, j’ai été viré et j’ai fini à Jean-Perrin. Et après, j’ai intégré Central Lyon, pendant lequel je suis resté deux ans à Central Lyon dont on parlera, et je suis parti faire une troisième année à Berlin. Et c’est là que tout a commencé.

C’est là où j’ai rencontré la fille qui est devenue ensuite ma femme. C’est là où j’ai monté Fotolia en full remote et depuis, depuis Berlin, que je me suis dit que j’ai découvert aussi Bruxelles, où je vis actuellement.

Centrale Lyon tu voulais faire ingénieur ?

Ecoute, j’ai fait une prépa parce que j’étais bon math. Je ne savais pas tellement ce que je voulais faire à proprement parler. Je ne savais pas trop ce que c’était que le métier d’ingénieur. A Centrale Lyon, très rapidement, j’ai compris que ce que je voulais faire, justement, ce n’était pas forcément ingénieur. Les écoles généralistes comme Centrale Lyon ou les autres grandes écoles de forme pour aller travailler chez Airbus EADS ou dans l’industrie française. En arrivant à Central Lyon, j’ai compris que c’était pas du tout ce qui m’amusait les laboratoires. Alors, j’étais intéressé par les sujets, mais pas du tout par l’environnement. Et je me suis dit j’ai découvert très rapidement l’entreprenariat parce qu’il y avait une école juste à côté de Central qui s’appelle l’EM Lyon. J’ai rencontré une nana. Justement, le premier jour d’arriver à Centrale Lyon, j’ai rencontré une nana qui était juste à l’école d’à côté et j’ai suivi pendant pendant un an, en forme cachée, en clandestin, parcequ’il n’y avait pas de bridge en ce moment entre les deux écoles, les cours, les cours de l’EM, donc plutôt orientés commerce. Et j’ai découvert un tout autre univers. Et j’ai essayé dans ma carrière de mêler un peu tout ce que j’avais comme background et curiosité technique et l’environnement business. Et ça s’est réalisé à travers l’entrepreneuriat et notamment entrepreneur dans le Web, qui mêle bien ces deux compétences.

Juste avant, tu as été diplômé ? Tu as été ingénieur en quoi en fait ?

Je suis ingénieur en rien. Généraliste, quand on est à Centrale Lyon, on est déjà en ingénieur généraliste, c’est à dire qu’on sait tout faire, mais rien de particulier. Je n’ai pas de qualité à proprement parler. Il y a des gens en troisième année qui font une spécialité et moi, je suis quand je suis parti justement à je suis parti à Berlin, notamment parce qu’il y avait la possibilité de choisir en troisième année les cours qu’on voulait, et notamment des cours d’économie, des cours de théorie, des jeux, plein de sujets qui m’excité et auxquels on n’avait pas accès à Centrale Lyon. Et même temps, j’ai fait un master licence d’économie, donc en parallèle, puisque c’est justement un sujet sur lequel je voulais m’ouvrir.

Et voilà. Donc, je suis ingénieur généraliste de rien. Le fait d’être ingénieur, ça m’a ouvert la voie du web et de la programmation. Et pour ça, je suis très reconnaissant aux études que j’ai faites. C’est à dire que quand t’as envie de lancer un business dans le web, à l’époque, je ne trouvais pas un CTO comme ça autour de toi, soit tu connais toi même et tu lançais ta boîte, soit tu ne lançais pas ta boîte.

Et le fait que j’ai un jour ouvert ce livre? Je me rappelle très bien le jour où j’ai ouvert ce livre PHP à Centrale Lyon. Je l’aurais jamais ouvert si j’avais eu peur des maths, si j’avais eu peur de la complexité. Et du coup, je remercie les études que j’ai faites. C’est parce qu’elles m’ont permis un jour de m’ouvrir.

Tu l’a ouvert pourquoi ?

Je l’ai ouvert pour régler un problème à Lyon. Justement, il y avait un projet de création d’entreprise quei, du coup, faisait la nana avec laquel j’étais.

C’était d’ouvrir un restaurant à Lyon qui permettait de louer des jeux de société. Rien à voir avec la tech, sauf qu’il fallait faire un sondage et il fallait faire une étude de marché. À l’époque, on faisait tout le temps des études de marché, donc il fallait imprimer 500 feuilles et aller dans Lyon, faire un sondage et interroger plein de gens dans la rue. Honnêtement, on avait vraiment la flemme de faire ça.

Donc, je me suis dit on va interrogés par email les mailing lists de Centrale Lyon et de Demian. On va faire un formulaire qu’on va mettre dans un email et on va étudier les réponses et ça se fera automatiquement. Du coup, j’ai appris à coder pour justement coder ce formulaire. L’intégrer dans un email. Récupérer les réponses dans une base de données. Et c’est comme ça que j’ai compris comment tout fonctionnait à partir du moment où on a mis les mains dedans.

On comprend les opportunités que ça offre et c’est ça qui m’a mis à la programmation et c’est ça qui m’a permis de construire. Après Fotolia Zilok et après de faire le métier que je fais aujourd’hui. Quand tu pars en Belgique, c’est ça exactement. En fait, je finis mes études à Berlin. Je finis mon stage de fin d’année chez Total à Berlin. En logistique, je m’intéressais pas du tout, du tout. Je me rappelle le premier jour, j’avais commencé à coder Fotolia et je suis allé voir mon maître de stage en lui disant Ecoute, il s’appelait Vokoun.

Je l’ai beaucoup écouté. Pas du tout envie de faire ce stage. Moi, c’est juste une opportunité d’avoir accès à un ordinateur. Je n’avais pas d’ordinateur et il m’a mis dans une petite salle au rez de chaussée. Et pendant 6 mois de stage chez Total, j’ai commencé à coder Fotolia et j’avais fini mon stage de fin d’études à Berlin. Lallana, avec lequel j’étais en ce moment, était retourné vivre chez elle à Bruxelles et je me suis dit on va aller découvrir la Belgique.

Et depuis, j’y suis.

J’adore la Belgique. Moi, j’ai déjà un fan de Tintin. D’accord, un fin absolu de Tintin. Et d’ailleurs, je vais souvent en Belgique pour acheter des pièces ou des choses comme ça. Mais j’adore la Belgique, j’aime bien les gens. Et de quelle ville à Bruxelles, à Bruxelles et à Bruxelles? Honnêtement, la qualité de vie? Incroyable. Je ne connaissais pas du tout en étant du sud de la France. J’avais l’impression qu’il faisait tout le temps gris, qu’il pleuvait tous les jours.

En fait, je réalise que ça fait toujours un peu et je passe le centre opérationnel du Efounders à Paris.

Donc je fais. Je passe généralement une nuit par semaine, une nuit par semaine à Paris, donc deux jours, deux jours ici. Et le résultat? Je travaille depuis Bruxelles. N’accordons tes parents, tes enfants, ta famille à Bruxelles. Toute toute ma vie est à Bruxelles, Dakar. Toute ma vie est. Pour arriver à Fotolia, il y a une étape préalable que j’ai trouvé mon sosie.

Ha ha ha ha! Je me suis demandé si on allait arriver sur mon cesi. Point. Comme un Delhommais complet, soit schisteuses, j’ai tapé 7.4 Web Archive. Tu sais, tu vois les cymbales et worship, tu vois les screenshot des trucs de l’époque. C’est bien foutu quand même. Alors tu viens expliquer ce que c’est. Parce que finalement, c’est ça les prémisses avant, avant Fotolia. En fait, fattouche.

La photo, en fait. Exactement. Mais c’est vraiment ça. C’est par ces casses parce que j’ai fait comme j’ai manipulé. On va expliquer pourquoi des images que je savais, comment manipuler des images et que, du coup, l’idée de une partie de l’idée de Fotolia a germé. Grâce à ça, je savais le faire techniquement. J’étais intéressé par le sujet. J’ai découvert, on y reviendra, le métier de banque, d’images et naturellement, j’ai pu faire ce que je voulais réaliser parce que j’avais traité.

J’avais utilisé des librairies PHP justement à l’époque ImageMagick et WorMee de traiter des photos. Et donc, c’était quoi ce truc de mon Swazis? Point commun? L’idée de mon souci, alors, c’est Baranger? Pas du tout. Loin de moi l’envie de me comparer à Mac, Mark Zuckerberg et Facebook. Mais c’était venu un peu de la même idée de pouvoir lister toutes les personnes du campus et d’avoir le plus d’informations possible et de créer un grand directories. L’idée, c’était de se dire je vais trouver une solution pour faire en sorte que toutes les personnes du campus avance n’étaient pas déployées sur l’internet, mais sur le réseau local du campus, un peu comme l’était Facebook ou Twitter par puisse beaucoup moins grand.

Et je m’étais dit j’avais fait un raisonnement un peu loufoque qui était de me dire comment je peux demander des informations aux gens pour qu’ils me donne et être sûr qu’ils ne me mentent pas. Parce qu’à l’époque encore plus qu’aujourd’hui, on avait très, très peur de remplir des formulaires sur Internet. Rappelle mes mettre ta carte de crédit à même les noms et prénoms, même ton email. C’était encore plus anxiogène que ça ne l’est aujourd’hui.

Tu me diras on y retourne exactement où les données vont aller tous antico, vides, etc.

On avait un bon bon instinct de se soucier de la reine et je m’étais dit la seule manière de faire en sorte que les gens me donnent tout leurs mensurations, leur taille, la couleur de leurs cheveux, leurs cheveux, etc. C’est de faire en sorte que grâce à ces informations, ils puissent trouver des gens qui leur ressemblent. Dans ce cas là, t’as pas intérêt à mentir puisque si tu mets des mauvaises informations, tu ne vas pas trouver des sosies.

Donc, j’ai fait un site où tu pouvais remplir une quarantaine d’informations sur qui tu étais et j’allais chercher dans la base de données la personne qui te ressemblait le plus.

Alors si je comprends bien parce que je me situe à l’époque, évidemment, il n’y a pas de reconnaissance faciale, l’intelligence, etc.

Donc, en fait, tu disais 1 mètre 80 blonde aux yeux bleus, corpulence, ce que tu veux et qui allait matché avec Le Hamaide, 80 corpulents, etc. Tout bêtement, tout bêtement. Parce que tu pourrais pas dire tu fais la même aujourd’hui. Je pense que ça serait compliqué à coder quand même. La reconnaissance faciale, on était très, très loin de ça. Je mettais des critères que je donnais une valeur et je comparé les valeurs et je te donner la personne qui était la plus proche.

C’était assez marrant à faire, facile, et chacun devait uploader sa photo. Tu mettais des critères et tu voyais les 35 photos des gens qui te ressemblaient le plus. Et ça fonctionnait pas du tout.

J’ai lu et j’ai lu en 2002 28.000 inscrits, 28.000 inscrits en 2002 et en fait, j’ai cree 2 sites mon sosie.

Puis sous Istar, tu rentré des informations pour retrouver les stars qui te ressemble le plus? Et il y a eu à la fin, je crois que faut arriver à 30.000 inscrits et je suis arrivé à vendre le site. Donc j’avais vraiment pas du tout du tout d’argent à l’époque. Et les 5000 euros que j’ai fait en vendant ce site, donc pas beaucoup, mais je l’ai vendu à une régie publicitaire. À l’époque, c’était la seule manière de vendre un site.

C’était à des gens qui pouvaient l’exploiter, qui pouvaient exploiter son audience. J’ai vendu 5000 euros qui m’ont permis de lancer justement Fotolia quelques quelques années après.

Donc, tu as vendu. ES tu au monde directement? Tu n’as jamais bossé ailleurs que j’ai jamais vendu. Alors j’ai commencé et j’ai commencé à coder Fotolia pendant pendant mes études, le stage de fin d’année.

Mais j’ai continué.

Quand je suis arrivé à Bruxelles, mes parents m’ont dit EGA, il est temps d’aller trouver un boulot et de travailler. C’est comme ça que ça fonctionne. Donc vaguement. J’ai essayé de trouver un taf et j’en ai trouvé un dans une société de consultants IN. Ça a duré trois jours en tout et pour tout. J’ai été viré, mis fin à ma période d’essai au bout de 3 jours. Quand le directeur de la boite a trouvé mon exact summary, l’imprimante que j’avais oublié de Fotolia et il m’a convoqué en me disant j’ai l’impression que je dois lancer ta boite et que tu ne vas pas t’amuser là où tu es.

Il a bien eu raison parce que j’ai eu 3 jours. J’ai eu un solde de tout compte de 1000 balles, alors j’étais resté 3 jours dans la boite. J’étais super content et à ce moment là, je me suis dit il est temps de faire vraiment. Ce que tu veux faire, c’est de lancer sa propre boite et je me suis débrouillé pour trouver un peu d’argent. À ce moment là, il fallait un peu de capital pour lancer une boite avec un capital minimum et j’ai demandé à toujours 50.000.

À l’époque, c’était 50 000 francs 8 500 euros exactement que je pouvais apporter la moitié en industrie. Mais en réalité, j’ai trouvé quelqu’un à qui j’ai donné 50 de ma boite. Le premier jour, c’est comme ça que l’aventure Fotolia ça a commencé. J’ai cru que j’ai incorporé la boîte en octobre novembre 2009. De 2004 2004, j’avais. Ça faisait déjà un an que je travaillais sur le projet et que j’avais codé le site. Donc, quand j’ai lancé Quand j’ai incorporelles, les sites existaient déjà pour pouvoir récupérer des photos, pas encore pour les vendre.

L’idée dans une place de marché, c’est d’avoir une masse critique de photos qui nous permettent de pouvoir les offrir à des clients. Si tu arrives, tu fais une recherche, tu trouves rien, ça ne fonctionne pas.

2004 Création de Fotolia, revendu bien plus tard à Dauby. 800 millions d’euros quand même en 2014. En disant Voilà du temps pour être intégré à ce qu’on se connaît aujourd’hui. Et Adobe Stock gomme comme pas de problème à toucher l’image, t’as compris comment ça fonctionnait. Mais entre l’image que tu as touché et la banque d’images quand tu a eu l’idée de monter Fotolia, alors il y a eu plusieurs choses. D’une part, juste après avoir fait les sondages et mon sosie.

En vérité, ce que je savais faire, c’était faire des formulaires et récupérer les réponses et manipuler des images. Donc, j’ai voulu lancer Hostas, qui était un logiciel de sondage en ligne, et j’ai demandé à Centrale Lyon une année sabbatique pour le faire. Qui m’ont refusé qu’aujourd’hui on a refuserai pas un étudiant et une année sabbatique pour monter une entreprise. Mais à l’époque, ce n’était pas du tout à l’heure. Je n’en tient pas rigueur. C’était pas du tout quelque chose de classique.

Du coup, j’ai abandonné cette idée d’ostentation. Ça aurait pu être le qui manquiez, qui a commencé en même sur Danguy, qui fait ça justement en ligne et qui est devenu la grosse boîte qui s’est lancée au même moment faisait ça. Ecoute, j’ai vu comment ça s’est passé.

D’une part, quand je suis passé, quand je suis parti à Berlin, j’avais fait un stage et a fait un stage en 2001, Amen, qui était un hébergeur Internet, et j’avais compris une problématique. Alors déjà, j’avais fait un stage. Au lieu de faire un stage d’ingénieur, j’avais fait un stage au département communication d’un hébergeur Internet parce que j’avais envie de découvrir le monde Startup. C’était en 2000, fin 2001 et pendant l’été 2001. Et là, je travaillais.

J’achetais en acheter de la publicité pour faire du coup pour faire connaitrons visible la marque. Et pour illustrer ces publicités, on achetait des photos et j’étais. J’ai trouvé trouve exorbitant le prix d’achat des photos qui étaient plus cher que les bornes elles mêmes. Donc là, j’ai compris un revers de la médaille qui était le prix des photos. Et ça, c’était une chose. Et deuxième chose, quand je suis arrivé à Berlin et la nana que j’ai rencontré, qui est devenue Marine et qui est devenue après, ma femme avait un beau frère qui travaille dans.

Les parents travaillaient chez Getty Images et à l’époque, un Getty Images travaillait avec un nombre réduit à peu près 1000 photographes triés sur le volet, qui étaient full time pour la banque. Et du coup, j’ai compris, j’ai compris. L’autre revers de la médaille, c’est que j’ai compris comment ça fonctionnait. Les photographes que l’histoire des catalogues que tu as connus. J’ai compris que j’ai compris qu’il y avait beaucoup d’argent, que les photographes, mais un nombre limité de photographes qui gagnaient énormément d’argent.

Tu veux dire que je le savais pas? Tu veux? Tu veux dire que Getty Images, c’était ces photographes et travailler avec ces photographes? Ce contrat était en double contrat avec Baleine ou un dauphin qu’on peut effectivement. Un couple, un couple de personnes âgées que tu prends en photo, qui sont super beau, etc. Je comprends que c’est assez facile, mais un dauphin qui, comme il faisait pour garder en fait, tu partais par exemple.

Eux partaient pendant 15 jours aux Seychelles avec 15 mannequins et pas shooté pendant 15 jours avec tous les mannequins dans toutes, dans toutes les situations possibles et faisaient le catalogue était plage de fonctionnement et ça fonctionne comme ça. Je savais pas que la France et en même temps je m’en rappellerai toute ma vie. J’ai, c’était l’apparition des premiers appareils photo numériques et j’ai acheté avec. J’avais fait un stage, un petit stage en Allemagne avant d’arriver à Berlin et j’ai gagné et j’ai gagné 600 balles qui m’ont permis d’acheter un petit appareil photo numérique, un Sony Exim et de la photo moyenne 3 millions de pixels.

Mais j’étais toujours fasciné, fasciné par le fait qu’on puisse faire des photos digitales et persuadé que la photo du digital allait remplacer la photo argentique, ce qui n’était pas du tout gagné à l’époque. Justement, j’en avais parlé aux parents du beau frère qui avaient un peu ri au nez en me disant Ah! Et encore, il y a encore 20 ans, entre le moment où les Blad vont être remplacés par du digital et en réalité, quasiment deux ans après.

Getty Images a demandé à tous ces photographes de toucher au digital. Donc ça allait très, très, très, très vite.

Moi, j’ai commencé de la photo à titre amateur pour m’amuser. Etudiant, j’ai arrêté parce que ça coûtait cher. Le développement coûtait cher, les labos professionnels coûtait cher, même du noir et blanc. On voulait faire du noir et blanc. À l’époque, c’était encore plus cher. La couleur avait déjà, mais ça coûtait cher.

C’est vrai que le numérique, je m’en souviens.

Les photos étaient assez moyenne au début. N’avait pas cette qualité. Mais quand tu discutais avec des photographes, c’était encore mon métier. On avait ce qu’on appelait taïkonautes des hectares. Et tout ça, à quoi j’étais. Les éclats des diapos qui sont plus grosses, il disait mais jamais, jamais, jamais la photo numérique n’aura la qualité de l’argentique. C’était incroyable. Elle est pourtant devenue une très, très, très forte conviction, effectivement. Honnêtement, je ne suis passé pour un taré et tout le monde s’est foutu de ma gueule quand j’ai dit que j’allais faire un site qui me permettrait à n’importe qui, puisque c’est le même principe de Fotolia, de pouvoir soumettre les photos et les mettre en vente.

Et mon idée, c’était de se dire que tous les amateurs, que les photos que tu prends chaque photo, il y aura forcément une ou deux bonnes photos. Ça s’est avéré pas très juste. En réalité, il faut avoir quelques connaissances en photographie pour prendre des bonnes photos. Il y a des gens qui peuvent prendre des photos. Elles sont toutes dégueulasses les unes que les autres et ce qu’on a. Moi, j’ai pas mal rendu, visible, Fotolia, en vendant le fait que n’importe qui pouvait mettre la photo.

Et au final, un 10 ans après, on a réalisé qu’il y avait parmi les millions ou 2 millions de contributeurs qui avaient véritablement 50 000 contributeurs qui étaient des photographes professionnels dans un autre métier, soit photographes amateurs qui contribués qui vendaient 80% des photos de la plateforme. Mais ça faisait déjà 50 fois plus que ce que Getty avait pu avoir. En quelques années, avec Fotolia, on y reviendra peut être, mais on a eu une aussi grosse grosse banque d’images que celle que Getty avait construit sur les ouvrages rachetés parce qu’il faisait beaucoup de tactique d’acquisition sur 20 ans.

Déjà, à l’époque, on va parler de ton statut officiel, du Startup Studio et des investissements, etc. J’entendais tout à l’heure discuter il y a un moment, il y a une intuition et une intuition. Tu sens le projet. Tu sais, le truc, c’était à l’époque. Est ce que quand on t’a offert le Sony, tu avais cette intuition que le futur de la photo serait la photo numérique? J’ai la conviction, une conviction totale, une conviction totale alors qu’on était à sauter à pieds joints à.

C’est vraiment, par contre, par contre ce que je n’avais pas. La chose auquel je n’avais pas été réfléchi. Là où j’ai eu de la chance, c’est que je n’avais pas fait ma due diligence sur le marché en me disant qu’il y avait une opportunité. En bref, je me suis lancé et je pense que. Quand tu crées ta première boîte souvent, tu veux juste résoudre un problème ou tu saisi une opportunité et parfois tu tombe sur une opportunité qui une nouvelle opportunité.

Tu réussis pas à leurs côtés un très bon entrepreneur. Et moi, je suis tombé un peu sans le vouloir, dans une super belle opportunité. En gros, les quatre ou cinq banques d’images qui se sont lancées en même temps sur le même secteur ont toutes cartonné quatuor. En réalité, on a bien exécuté. On aurait pu mieux le faire quand je me retourne et je regarde comment était organisé il y a 20 ans. Ça me fait encore rire, mais j’ai eu beaucoup de chance de tomber sur un marché qui était ultra vertueux.

Ce qui s’est passé, c’était que c’était un petit marché et en fait, en réduisant le prix des images puisque c’était le principe de Fotolia, de crowd sourcées, l’acquisition d’image et de réduire le prix pour expliquer en détail pourquoi. Mais on a pu passer du prix de 500 euros à un prix de 5 à 10 euros. L’image, ça a permis d’ouvrir un tout nouveau marché, surtout le marché des PME, qui pouvaient enfin se payer des photos. Et on était tous à créer un monopole monopolistique sur ce marché.

Et donc, on a pu créer des grosses boites. Car c’est un peu la thèse de Peter Thiel sur From Zygote One. Pour pouvoir créer une grosse boîte, il faut créer un nouveau marché sur lequel on se positionne comme leader et c’est ce qui s’est passé.

J’en parlais hier exactement avec avec Jean Daniel Guyot sursa sur la notion de monopole être 10 fois meilleur. Mais lui, il est pas trop pour controversé sur surplis fertile parce que BWA 5 Singa particulier.

Oui, c’est un cas particulier pour le coup. Super sans Bogaerts.

Très affilier avec Donalds. Par ailleurs, le fait que ce que je veux là, je veux en venir, c’est que je n’avais pas du tout imaginé que ça se passerait comme ça. Et je n’avais pas du tout twitté qu’on ouvrirait un nouveau marché. Moi, je voulais juste faire une banque d’images digitale et il s’est passé des choses que des choses incroyables auxquelles je n’aurais jamais pu en même temps. La chance que tu as, c’est que tu as. Tu la connais toi même.

Avant, on n’avait pas le choix.

Pas le n’a pas d’argent. J’avais l’argent, il n’y avait pas la fin.

C’était au pire des cas. Tu a codé un truc qui t’as pas du embaucher quelqu’un, etc. Etc. Ah bon? Oui, dans les rallyes, combien de temps coder? Coup de génie. Un an pour faire une première version. Après, j’ai continué à le coder. J’ai lancé la boîte, j’ai rencontré un petit peu, mais j’ai trouvé de l’argent avec des business angels qui sont beaucoup impliqués dans le business. Je l’ai encore fait 6 mois, puis j’ai compris mes limites de développeur très rapidement.

Tu faisais aussi le fronte, je faisais nymphettes, aidé par un designer.

Sur la partie design et le front. Pourquoi tu faisais le fronte? Le back, tu faisais et tu faisais tout. Il y avait du CSS à l’époque. J’ai un peu touché à tous ici. Je faisais du CSS. C’était très compliqué. C’est là où j’ai compris aussi mes limites. C’est pas mal, hein? J’ai approché mes limites sur le sujet. Là où je les ai comprises a mes limites. C’est surtout sur la recherche pour faire. Un bon moteur de recherche est l’une des raisons pour lesquelles j’ai investi dans Golias.

C’est parce que je savais que la recherche était une souffrance terrible et je le faisais.

Et là, j’ai compris qu’il fallait être un développeur. Il fallait travailler quelqu’un dont c’était le métier pour pouvoir faire quelque chose qui fonctionne bien et rapidement.

Qu’un tel produit fonctionne. Tu la coder. Lucidité en ligne. Comment tu finance, donc? Tu a expliqué dont tu mettais 1000 euros de ton solde de tout compte plus de 5 samedi. Bref, ça n’a pas plus les la moitié de 7500. Les 3000 balles que je demande à un ami de mes parents qui met l’argent en 50 pour cent du capital 3000 3000 euros. C’est comme ça que ça fonctionne.

À l’époque, je n’avais pas trouvé d’autre alternative et je n’avais pas compris, je crois, avec un peu de recul, l’importance de l’écoutille à ce moment là. Je ne sais pas ce que je n’avais pas compris. Il y a bien un truc que je n’avais pas compris. En tout cas, j’étais. Je n’étais pas né dans une famille d’entrepreneurs. Je n’avais pas été accomoder à ça. Et du coup, ça me semblait tout à fait normal d’avoir 50 pour cent de ma boite et business angels et 3000 euros.

D’ailleurs, je connaissais pas le terme de business angel à l’époque et à ce moment là, j’avais essayé pendant 6 mois avant de trouver de l’argent auprès des vagues réseaux de business angels Paris Business Angels. Et il y avait et il y avait quelques fonds qui subsistaient après le crash de l’internet et ils n’étaient pas tellement réceptifs à mon sujet. Ils me voyaient en tant qu’ingénieur. Ils attendaient que j’ai un brevet, un brevet, quelque chose de tangible, et jamais j’arrivais avec une nouvelle approche business à proprement parler.

Et ça, ça leur plaisait pas. Je n’avais pas trouvé de ce côté là. Par contre, j’ai recontacté Patrick Cassany, qui était le directeur de la BWA, dans lequel j’avais fait les stages en domaine. Amen. Exactement. Et je lui ai dit Ecoute, regarde Fotolia points. Comme c’est en ligne, je veux faire un Hyber du digital. A l’époque, c’était Fotolia. Ce n’était qu’une première verticale à faire. Un Hyber, c’est ce que c’était, la référence à l’époque des biens intangibles.

Donc, je comptais faire un eBay sans rien faire et des recherches au marché de la recherche au sens, au sens marché du terme.

Effectivement, et il me répond du tac au tac en me disant ecoute! DRAMMEN On croyait perfore à ton projet, on veut investir, vient nous voir et là, j’arrive et je me rappellerai toute ma vie. Je comptais ma manana m’attendait pendant une heure et finalement, ça a duré quatre heures et j’ai discuté collègue. J’ai rencontré que je connaissais pas ce moment là et Patrick. Et ils ont tout de suite cru au projet. Ils ont été euphoriques et ils ont mis, je crois, 200 000, ce qui était énormément à l’époque pour des business angels.

Et m’ont dit en écoutant, on va racheter, on va racheter le copain de tes parents, les 50 du copain de tes parents et on va partir sur un tiers, un tiers, un tiers. Donc, à ce moment là, j’avais encore perdu des.

Ils ont acheté.

À l’époque, ils ont mis, je crois, autour de 200 000, 200 000. Ils ont pris deux tiers de la boite, donc un tiers chacun et un tiers pour moi.

Ils ont pas donné 100 000. Non, non, ils ont racheté. Maintenant, ils ont racheté, ils ont racheté nom le double ou le double ou Triple Head. Et de toute façon, la personne qui avait investi le regrette certainement aujourd’hui. Mais elle le faisait surtout pour m’aider et pas forcément pour un une culbute financière à proprement parler, surtout quand elle a mis les elle s’est dit c’est BWA et peut être peut être certainement à ce moment là.

Et ce n’est pas du tout. Je le revois, c’est l’ami d’un ami et je ne l’ai pas revu depuis. Et il n’est pas du tout dans le monde de la tech. Il a plutôt dans le sud de la France et il a des vignes et des restaurants. Et que quand il produit, quand il est mûr, il faut de l’argent.

C’est un site web à ce moment là et j’ai besoin d’argent pour recruter une équipe marketing pour la même raison et pour le marketing. Et le marketing a été finalement ultra important pour pouvoir atteindre justement une masse critique d’utilisateurs et lancer l’espèce dans le cercle vertueux d’une marque et de played. Ce qui fait qu’on a assez de photos pour avoir des acheteurs et qu’on a assez d’acheteurs pour motiver les photographes de rajouter davantage de photos BWA.

Le principe tu vas me l’expliquer, tu vas l’expliquer plutôt. Je le connais, mais tu m’as expliqué oui, cette fameuse masse critique, c’est un moment quand on va aller sur Fotolia, qu’on compte, qu’on explique bien Folk. Quand on va, on va taper personnes âgées et amoureux ou dauphins. On est 20 photos de dauphins ou 20 photos de personnes amoureuses ou 20 photos de gens qui font la fête, etc. Un nombre minimum de photos pour pouvoir répondre et de bonnes photos pour pouvoir répondre à la demande.

Et je sais pas tellement quels étaient ces chiffres à ce chiffre en été avec. J’ai compris que autour de 100 000 photos, alors j’ai tiré. Je ne dis pas que c’est la règle ultime, mais je sais que je Fotolia qu’on a eu 100 mille photos. On pouvait répondre de manière tout à fait satisfaisante à la demande des clients.

Parce que tu sais pas, moi, j’imagine. Pas un mot de passe, mais tu ne sais pas comment rentrer. En fait, tu sais pas s’il vaut mieux prendre des photographes pour alimenter les photos de côté autre. Il y a 3 photos, ils vont pas venir et d’un autre côté, les clients vont pas venir. S’il n’y a pas assez de photos, c’est un peu, se mord la queue. C’était assez évident dans ces cas là. Non, c’est une question de savoir.

Dans une marketplace par BWA, il faut attaquer le poisson. Ouais. Et là, c’était assez évident, dans le sens où c’est bien qui ne sont pas périssables, que ça coûtait rien. Un photographe de ploguer des photos datant de. A partir du moment où il avait fait le boulot et d’attendre 6 mois pour qu’elle se vende quoi, par exemple dans un site de petites annonces, c’est beaucoup plus compliqué puisque quand une annonce elle périmé, c’est à dire que si je mets ma photo sur ceux ci, je mets ma petite annonce sur le nouveau site de vente d’annonces et en même temps sur Le Bon Coin, comme ça sera vendu en 20 minutes dans Le Bon Coin avec une l’annonce, ce sera périmé.

Elle n’aura plus lieu d’être. Là, le sujet compliqué. Sur Fotolia, on avait 6 à 12 mois tranquille. Evidemment, les gens s’impatientaient, évidemment. Et vous voulez qu’on vende les photos? Mais demandez pas l’exclusivité à proprement parler. Il existait d’autres banques d’images, comme Icedove photo, qui s’est lancé plus ou moins à la même époque, et donc du coup, on en a pris le temps et ça a été beaucoup, beaucoup d’énergie. Je suis allé voir à cette époque là.

Je faisais, on allait distribuer des Flyers dans toutes les écoles de photo. On se faisait un peu de pub dans les magazines de photos, mais ça coûte vraiment très cher. J’allais, j’allais démarcher tout le monde sur les forums. J’étais vraiment le mec qui va emmerder tout le monde. Sur les forums de photos, il y en avait beaucoup. C’est un gros sujet. C’est une des premières passions des Français la photo pour pouvoir vendre mon site et de fil en aiguille, on est arrivé à 100 000 à 100 mille images.

Et là, on a vu vraiment la mécanique de la place de marché se mettre en oeuvre. Les clients ont commencé à acheter. Du coup, les photographe avait confiance de la plateforme, ont remis, remis. On n’a jamais eu aucun problème. Si bien qu’après le plasmatiques, quand on a dépassé la masse critique, c’est plus l’offre, c’est plus le nombre de photos, c’est le nombre de clients. Parce que le nombre de photos et d’arrivée, c’est à dire plus on amène de clients, plus les photographes sont contents et plus ils se mettent au travail pour pouvoir alimenter la plateforme.

Donc, voilà. Et pour revenir un peu sur l’aventure, l’aventure financière. Ils ont mis 200 euros. Au début, j’étais assez seul. Mais ils ont été des business à proprement parler. Mais ils ont. Ils sont impliqués dans la boite à court terme, en le faisant, en faisant, en incorporant la boite aux Etats-Unis. C’est à dire que moi, j’avais incorporé la boite en France. J’avais écrit la BWA. Et ont voulu qu’on a créé aux Etats-Unis parce qu’ils venaient de faire un business en France et qu’ils avaient une grande ambition, ce qui nous a bien servis à terme, notamment pour les opérations qu’on fera avec les différents fonds et avec Hadopi.

Au final, le fait d’avoir une boite américaine nous a beaucoup aidés et Oleg, notamment, s’est très impliqué dans le business. Il est devenu même si je suis parti pour monter notre boîte et c’est lui qui a drivée, je dirais, toute l’aventure business parce que moi, je n’y connaissais rien de l’aventure Fotolia. Donc pour ça, je suis extrêmement reconnaissant.

Oui, je l’avais remarqué, mais c’est bizarre. Est ce que je pensais vraiment que c’était une boîte? Très bien. Un jour, en achetant des crédits, j’ai acheté. J’ai fait 2 paiement d’un coup et je voulais contacter Fotolia pour leur dire j’ai fait de paiement d’un coup et je cherchais et je me suis même l’adret. Je crois que c’était suite quelque chose.

Oui, bien sûr, c’est exactement ça.

C’est une boite. Je ne sais pas pourquoi. Je n’étais pas simple. J’ai des boîtes postales.

Il y avait 66, avenue des Champs-Elysées à Paris, la boite française qui va garder la filiale française et une boîte postale surement dans un super endroit à Sochaux.

Et c’est bien parce que je me souviens à l’époque, je n’arrivais pas savoir. C’était une boite française ou une boite américaine. Et du coup, dans la répartition plus tard du chiffre d’affaires. Si vous vouliez, parce que là aussi, c’est ce que tu fais plus ou moins aujourd’hui, chez Efounders aussi. Le fait de vous implanter aux Etats-Unis, le marché était plus gros.

Écoute, on a toujours essayé d’aller cracké les Etats-Unis. On y est vraiment jamais arrivé. Il y avait deux concurrents qui étaient Shutterstock a iStock. Shutterstock était américain, Aristos Photo était canadien, mais très, très, très géreraient locaux. Et ça a été tout le temps de réduire notre marché. Ça a été l’Europe 80. Je dirais que même 90 du chiffre d’affaires a été t’arriver par l’Europe. Par contre, les Américains nous ont beaucoup aidé parce que ça a été les premiers contributeurs en masse de photos.

Donc, en vérité, on allait sourcés nos photos et on les revendait enfin aux États-Unis et dans d’autres pays d’ailleurs, pas mal en Russie par ailleurs, et on les a revendus dans 26 pays et notamment en Europe.

l’Allemagne était le pays avec lequel j’avais pas mal d’affinités parce que j’avais passé deux ans en Allemagne et a été jusqu’au Alan jusqu’à la fin. Jusqu’au moment où Fotolia est devenu à Biztalk le tiers de notre chiffre d’affaires.

Alors, cette idée, cette idée de baisser le prix? Les prix des catalogues à l’époque énorme, qui étaient des catalogues de photos. On a parlé de Corbis Getty. C’était un prix de plusieurs milliers de francs à l’époque ou quelques centaines d’euros. Acheter deux, trois mille francs à l’époque, qui étaient en plus dépendant du tirage. C’était notre système. Tu aurais pu, au lieu de vendre à 2000 francs, par exemple, ou 300 euros. Dire que 50 euros, vous vous avez choisi un peu Alan Xavier Niel Free, alors qu’on dirait quoi?

Je vais rendre à César ce qui appartient à César. Moi, je comptais faire des photos à euros et Oleg m’a dit Il faut faire des photos à un euro et au final, les photos, on les a vendu à 10 euros en moyenne. Mais le fait d’arriver avec une photo à un euro, comme faisait notre photo photo, d’autres notre des photos Fotolia dollars, ça a été une manière de rendre donner une visibilité énorme sur le marché. Donc, il y avait un système de crédit où acheter des grilles et même ça, c’était génial.

Je trouve ça, ça vaut le coup, ça. Pour le coup, on l’a inventé nous mêmes, ce qui a rendu le modèle ultra vertueux. Et les gens achetaient des crédits à l’avance. Et c’est ça qui a financé notre trésorerie et qui a fait qu’on n’a jamais eu besoin à aucun moment. Le positif direct ou indirect directement. Donc, on a un peu investi. Il y a Oleg et Patrick qui ont mis leur premier ticket. Ils ont remis ensuite.

Moi, je n’ai pas pu suivre parce que j’avais une personne qui devait suivre, qui n’a pas pu parce qu’elle n’était plus là.

Mais leur investissement, ils ont dû mettre quelques centaines de milliers d’euros au final et ça a rendu business.

Je l’ai expliqué parce qu’on discute, mais comme on connait bien le produit, toi et moi, c’est surtout toi. En fait, effectivement, pour acheter, on a acheté pas en euro, on achetait en crédit. Tu avais épatantes, dit crédit 30 crédits, 50 crédits, etc. Et Bettié voulait par exemple acheter une photo qui faisait 640 par 480 pixels. À l’époque, ça coûtait un crédit, le double 3 crédits, etc. Et tu peux puiser dedans.

Et évidemment, beaucoup de gens comme moi tu t’arriver. Tu arrives en fin d’année ou pas quand tu avais plein de crédits qui te restaient et les crédits expirée. Et les crédits d’ailleurs expiré. On est obligé de les Qonto au chiffre d’affaires. Si tu n’avais pas dépensé tout crédit, on prolonge un peu, mais c’est ce qu’on appelle du no show. Un peu ce qui se passe, par exemple avec des Smartbox Yaba, un chiffre d’affaires gratuit des crédits qui était pas utilisé non plus par les utilisateurs.

La grande innovation sur le pressing a été ce système de crédit. Plus le fait dis de facturer, de faire dépendre le prix des photos en fonction de la taille et pas en fonction d’utilisation avant, quand tu voulais acheter une photo. Avait expliqué à Guichetière à. Que allais faire de la photo, et notamment du nombre de personnes, quelle est la voir? Et ça dépendait le prix. Et ça rendait du coup l’opération très complexe parce qu’il fallait que tu tutus interagissent avec un humain, donc un vendeur, pour définir le prix de ta photo.

Nous, on a fait un système simple en mode. C’est le secret. Ça veut dire en molto le service. Tu rentres sur le site, tu trouves ta bonne photo, tu appuies, tu décides ta taille et tu paies un nombre de Frédéric.

Et puis, ce que ça m’est arrivé, moi, d’acheter directement des photos chez Corbis. Quand tu fais, par exemple, moi dans l’imprimerie, une pub pour Citroën, ça va faire des 4 3 et tu sais que si tu reviens du budget, tu peux acheter ta photo 3, 5 ou 10 mille euros. C’est pas le problème cipayes. Problème c’est quand tu fais un gars qui décide d’inonder Marseille, par exemple, ou Paris avec des prospectus à pizza sont pas très chers.

Et quand tu vas dire à Corby, ça fais 250.000 flyer la photo au lieu qu’elle coûte 800 euros, elle va en coûter 5. En fait, ça sert à rien. Et donc, tu viens de mentir, de leur dire c’est quasiment invérifiable. C’était transparence, c’était transparence et ça n’a pas plu à tous les photographes parce qu’ils trouvaient ça passât légitime de ne pas être payé en fonction de l’usage de leurs photos. Mais c’est ce qui a rendu liquide le marché et qui a permis à énormément de volume.

Les photographes Touchers 33% du prix de la photo étaient aussi très vertueux. Normalement, une place de marché en reverse quasiment 80%. C’est l’inverse. On reverse plutôt 81% contributeurs. Il s’avère que historiquement, Getty et Corbis prenaient une marge très importante des photos, justifiée par tous les coûts intrinsèques à la photo argentique. C’est à dire que Getty avait des coûts d’impression pour les catalogues, avait des coûts. Avant, quand j’achetais une photo chez Getty, j’allais à l’agence Paris Getty et je demandais le catalogue Famille belge.

J’ai consulté le catalogue, j’ai trouvé la photo. Il s’avère que le diapo à New York, qu’il appelait l’agence de New York New York envoyé le diapo par la poste. Il arrivait à l’agence Getty qu’il faisait imprimer, qu’il remettait aux clients. Donc, tout cela justifiait que sur le prix et sur un prix de photo à 1000 euros, il y avait des coûts très importants qui ont fait que les photographes touchait qu’une partie. Et ça, alors que c’était plus légitime.

Dans le digital, ça a été conservé et ce qui a fait que nos business ont été ultra vertueux et ultra rentables parce qu’on prenait une grosse partie du prix de la photo.

Mais avant de connaître Oleg, tu n’as pas été tenté de contacter Corbis en leur disant Je vais digitaliser votre catalogue.

Mais déjà, il y avait trois grandes banques d’images Philips et Filipacchi Hachette. Les Français Franck franco italien, Corby américain Bigué 5 appartient à Bill Gates et Getty Images américain. Autant Corbis et Getty Images avaient entamé depuis plusieurs années une digitalisation de leurs stocks photo, autant Philippe Filipacchi Hachette a disparu complètement parce qu’ils ont loupé l’étape de la digitalisation. Moi, j’ai, je ne les ai pas contactés. D’une part, parce qu’il ne m’aurait pas répondu et d’autre part, parce que moi, ce qui m’a amusé, je dirais Guiclan parlant, c’est qu’il y a des gens à travers le monde qui viennent uploader leurs photos et de créer un catalogue qui s’auto s’auto alimente.

Pas du tout. Le fait de vendre des images à proprement parler, à proprement parler. Moi, ce qui m’amuser et ce qui, intrinsèquement, c’est le produit que je je crée et qui permettait à n’importe qui de sa photo de l’indexer et de faire en sorte que ça se fasse complètement. Naturellement, c’est le service BWA. C’est ça qui m’amuse et ce n’est pas le fait d’essayer de construire un business de banque d’images BWA et il s’avère que ça s’est matérialisé dans un business de banque d’images.

Mais non, non, non, je n’étais pas sur. Je cherchais pas à faire une opération d’édiles particulier avec une banque d’images du moment.

En même temps, c’est ce que l’on disait tout à l’heure. Si tu fais un parallèle avec le MP3. A l’époque, on achetait des CD et ensuite on s’est mis à les pirater. Après Spotify. Finalement, qui a fait la ou Apple Music puisque peu importe qui a. Qui a rendu les choses légales? En fait. Parce que c’est pas cher. S’il n’y a pas eu ça avec Google et Google Images, on aurait téléchargé illégalement des photos et fait un peu n’importe quoi.

Juste pour rêver de venir écouter un podcast, justement, de Daniel Ek, le site de Spotify et quelques accès extraordinaires. Il disait que dans un marché, y’a pas une solution qui est à la fois globale, digitale et automatique. Il y a toujours l’opportunité pour un acteur de se positionner pour une énorme partie du marché. Et c’est ce qui s’est passé avec Spotify sur la musique grâce à le produit et le business model qu’ils ont mis en place. Et c’est ce que nous, on a fait sur la photo grâce à un produit et grâce au business model qui permettait d’avoir une solution complètement globale, une solution complètement digitale, avec plus aucun papier, aucun niveau et une solution complètement automatique puisque les clients et les contributeurs étaient eux mêmes pouvaient utiliser la plateforme sans avoir aucune besoin d’aucune intervention humaine.

Par ailleurs, il parlait justement et quand ils en parlent, ils parlent souvent du marché d’armes, du marché du textile, de la vente de vêtements sur lequel il y aura un acteur qui aura ces trois, ces trois qualités. Il deviendra et deviendra un acteur prépondérant du marché, alors qu’aujourd’hui, dans le textile, je crois que le plus gros acteur CHM n’a que deux ou trois pour du marché. Il explique que pour qu’un acteur un jour et 80% de ce marché, il va falloir qu’ils remplissent les trois cases que soit global, totalement global, totalement digital.

C’est très, très, très intéressant. Je vous recommande c’est sur s’appelle cet incroyable entrepreneur. Une veste best, un canon un peu chiant. On a l’impression que ça va être un poste, qu’un peu de casse sur les investissements et finalement, un podcast en anglais. Incroyable qui peut permettre à des entrepreneurs incroyables de s’exprimer.

Oui, on va parler de la revente, mais juste avant mon sentiment personnel, j’ai pas.

J’ai pas souvenir de la vente de Fotolia à Dauby, mais par contre, aujourd’hui, on a plusieurs licence Creative Cloud.

Et le seul truc qu’on utilise, on en est. Il y a plein de choses qu’on n’utilise pas forcément. Je n’ai pas utilisé audition ou genre de choses, mais stock. C’est devenu trop cher. Alors que je ne sais pas si t’as entendu parler de ça. Non, Adobe Stock, c’est pas les mêmes prix du tout. Fotolia C’est devenu facheux. Je trouve qu’il il y a des super trucs, mais du coup, on a zappé. Et maintenant, il a quand même quelque chose de stock.

L’avantage de Biztalk, intégré dans la suite Creative Cloud, c’est payant. Y’a rien de gratuit. Le butin? Ils ont racheté Fotolia parce que ça leur fait vendre un abonnement pour la suite, qui inclut notamment Photoshop. Et ils veulent faire de l’obsèdent. Ça veut dire qu’ils veulent faire en sorte que les gens paient toujours plus chaque mois. Une manière de faire de l’obscène, c’est de vendre des images. C’est la raison pour laquelle ils ont racheté Fotolia. J’ai pas suivi effectivement le prix moyen de l’image.

C’est une boite extraordinaire, mais je reporteraient. Je reporteraient à quelques personnes que je connais qui travaillent Houdebine à Daubié. Je trouve que cette boite extraordinaire qui a évolué et qui a qui a. Franchement, c’est moi. J’ai connu l’époque même avoir debits Macromedia Flash Friend. J’ai connu l’époque Quark Xpress, même plus croire qu’il se presse de fichiers Xpress. Pourtant, ils sont toujours là. Maintenant, ils ont Macchiato, Illustrator et Photoshop in Design Couton, 2014.

Je me rappelle très bien parce que j’avais suivi un peu la valorisation de Nobis. Je pensais que j’étais arrivé à un cap et depuis, ils ont continué de progresser. Ça fonctionne toujours aussi bien, a pris son challenger. Il y a des nouveaux acteurs, comme Figuras notamment, qui arrivent sur le marché, qui sont des outils extrêmement bien fait. Et ça va être ou comme. Qui permet à n’importe qui de tout change.

Je suis, j’ai une lacune chez nous. J’ai toujours la tête dans le guidon avec le code, etc. Hier, j’ai une tradition quand je monte à Paris sur les 3 heures de train, je fais autre chose. Et là, j’ai commencé à me former sur nos chaînes. Extraordinaire.

C’est un logiciel justement extraordinaire, extraordinaire. Moi, je trouve qu’ils sont bons dans la philosophie.

J’ai investi dans Ocean et en 2000. Oui, en 2016. Ouais. En tout début, on a eu très peu d’investisseurs parce qu’ils ont une croissance zéro zéro.

Even even zéro.

Et je me rappelle très bien. Moi, j’avais l’idée et on a construit au même moment Cochonnes, un produit qui s’appelle Slight, qui est finalement assez complémentaire de d’Ocean, mais qui est très similaire dans l’esprit à l’esprit de nos chaînes, juste très rapidement. C’est de se dire que c’est le même feeling que j’avais quand j’ai créé. Cela est en même temps et que j’ai investi aussi dans l’Ocean. C’est de se dire que le document comme on l’entend. Le document que fait Word ou le document Google Docs?

Parce que finalement, c’est juste une copie en ligne de Doc Word a été créé pour le print. Il est écrit pour être imprimé. Il y a toute une fioriture. Page qui est plus nécessaire et qui bloque l’usage, notamment perso et en entreprise, parce que c’est vu que ça y a beaucoup de mise en page, c’est difficile de collaborer dessus et c’est difficile d’éditer sur portable. J’en étais et j’étais persuadé qu’il élabore une solution que les gens allaient passer comme ils passaient pour en perso de la note vers le doc.

Et c’est ce qui s’est passé pour l’entreprise. Et nos jeunes sont arrivés en plus d’un produit incroyable et d’une bonne thèse, avec une communication, un design totalement révolutionnaire et une grande partie de ce qu’on fait aujourd’hui et ce qui me porte. Et notamment, on va reparler de ce que je fais chez Faulk. C’est drivée par cette nouvelle vague de productivité, notamment nos chaînes qui réinventent la manière dont on fait du Scallup. En cocotte, tu fais beaucoup de choses.

Le fait de pouvoir mixer dans une note à la fois des éléments de texte et des éléments, des images et des tableaux structurés, c’est pas moi, je vois.

Moi, je vois aujourd’hui entre d’un côté le passif Jira et Burnotte, très low, etc. Il y a quand même pas mal de choses que tu peux switché sur la chaîne. On va terminer sur Fotolia, mais je vais quand même rappeler des chiffres.

Et on dit de trois choses, quelques chiffres que j’ai trouvé, mais j’espère que tu ne me suis pas trompé. 2005 15 000 euros de chiffre d’affaires. 2006 2 millions en 2007 7 millions. 2008 18 millions. 2009 30 millions avec 10 millions. 10 millions de photos, 250.000 photographes. Comment expliquer cette croissance?

A un moment, c’est quand ça part.

C’est incroyable. Structurellement, le fait que ce soit une place de marché a atteint une masse critique et un business model ultra vertueux. Et ce qui justifie le fait que fonctionner pendant les deux premières années, ça a été très compliqué. Mais je me rappelle très, très bien. Le jour où on a passé la masse critique, on montre à quel moment on a passé la masse critique. Je me rappelle un des premiers articles dans TechCrunch en novembre, en novembre 2005, qui nous a aidés à rendre visible à ce moment là un article qui était publié par semaine.

Les articles avaient vraiment une grosse visibilité.

J’en ai eu un à 50 par jour, un peu plus compliqué, mais je me rappelle très bien. Moi, j’étais franchement, j’étais. Je n’avais pas d’argent. Je découvrais un nouveau monde, le monde, le monde du business à proprement parler, et je voyais le nombre de cartes de crédit qui arrivaient par minute sur le site ou des gens qui achetaient des crédits. Et j’étais complètement effaré. Je me rappelle que je faisais des paris avec Marine, ma femme, en disant Bon, si on arrive à 5000 euros par jour, on se perd un Etoilés et c’est passé de 5000 euros par jour de chiffre d’affaires à 10 000 à 20 000, à 50 000, à 100 000 à 500 000.

De manière totalement automatique, autonome, avec une toute petite équipe. Honnêtement, on n’a pas vraiment compris ce qui se passait. Ça s’est fait quand même.

C’est vraiment la définition de la faillite. A quand un business fonctionne, quand un business fonctionne sur le web et qui est complètement automatisé? Digitaliser et globalisées, ça fonctionne comme ça. GG Je réalisais pas à l’époque à quel point c’était fascinant.

Mais aujourd’hui, avec du recul, je me dis que c’était une aventure incroyable et surtout que j’avais 24 ans et que c’était c’était le début de tout. J’apprenais tout chemin faisant.

Encore trois ventes 3 mois. Merci Oleg, Oleye. Écoute moi, je n’étais pas bien en 2009. Ouais, on a vendu à fond. En fait, on a fait 2 elbow. Donc je n’ai pas posé la question. Excusez moi, pas de levée de fonds, donc pas de levée de fonds. Donc, vous avez auto. À partir des 100 000 qu’ils ont mis, ils ont mis un peu plus. Peu après, donc, c’était rentable.

Ils ont mis davantage après 200.000 euros plus. Mais en gros, à quelques centaines de milliers d’euros, on n’a jamais levé d’argent. On a fait ce qu’on a pu en 2009. On a communiqué sur le fait que c’est une levée de fonds, mais on sait jamais dans une levée de fonds. Ainsi, c’est une augmentation de capital ou un rachat de parts et il s’avérerait qu’à chaque fois, c’était un rachat de parts. Donc, on a vendu 50.

On voulait risquer. En 2009, on était assez impressionnés par les chiffres du business et en même temps, on ne savait pas trop où on allait représenter, comment ça représentait des grosses sommes d’argent. Donc, on a vendu 50 de nos parts à un fonds qui s’appelle Tié Associates. Et c’est grâce à Oleg. Parce que moi, je connaissais pas. Je ne sais pas comment fonctionnait le business. Je n’avais jamais vendu une boite et je n’avais jamais fait de elbow.

Et je n’étais pas du tout à l’aise avec les opérations financières. Donc je me suis fait complètement guider par Oleg à ce moment là.

Et 50% 50% à BWA, chacun a vendu la moitié de ses parts. D’accord, d’ailleurs, Patrix et pourquoi pas 100% l’idée.

L’idée, c’est qu’on croyait encore en Fotolia. On voulait continuer, on voulait continuer à travailler dessus et on y croyait énormément. Et on voulait juste risquer que toutes les parts appartenaient à nous, perso, et pas à des fonds. Et donc, à ce moment là, je veux dire, et je trouve ça assez sain. Et ça se passe de plus en plus d’ailleurs dans les Startup actuellement, avec ce qu’on appelle les clauses de respiration qui permettent à un fondateur, au bout de quelques années en série B en série C, de vendre une partie de ses parts parce que.

Tu touches rien. T’es dans ton petit appart parce qu’on en avait trop bu, trop de parts du capital et qu’on voulait risquer une partie, mais continue l’aventure auquel on croyait énormément. Et ça se passe de plus en plus aujourd’hui dans les Startup en série B, on C. Y a pas mal de fondateurs qui se mettent, qui font un petit peu d’argent, c’est à dire qu’ils vendent un peu leurs parts pour se mettre à l’aise et pour pouvoir vivre dignement.

Y a pas mal de fondeurs qui habitent encore dans une petite dans un petit appart en banlieue parisienne et qui doit faire des allers retours de deux heures d’allers retours tous les jours, alors que potentiellement, en chair, ils ont énormément d’argent. Quoi donc? Tu restes à l’opérationnel?

Et alors? Moi, justement, justement, en 2009, c’est le moment. C’est le moment où je quitte l’opérationnel. D’une part, d’une part, d’une part, pour une bonne et simple raison que j’avais une boite et une envie de créer une nouvelle boîte qui s’appelait Zilok à ce moment là et que. Et ça s’est avéré et ça a été un peu les fondements de Efounders. Moi, ce qui m’amuse, c’est le début de l’aventure et beaucoup moins la suite.

Les érotomane et le zéro. Toi, vraiment, moi et Gégé, j’ai mis du temps à réaliser, mais je suis hyper intéressé par les premières années de création d’une boite quand on est dans le Rhône, alors que le Rhône, ça veut dire qu’on est dans la course alors que la course a été effrénée et hyper intéressante. Ça m’amuse beaucoup, ça m’amuse comme toi. La vie, c’est un puzzle. L’essentiel, c’est de faire une fois qu’il est fait.

Donc, je me suis toujours et j’ai toujours gardé un pied dans l’opérationnel jusqu’à la vente à Dauby, où je m’occupais pas mal, notamment de tout ce qui était facturation et de rester. Je reste en contact avec les équipes parce que ce n’était pas une bonne idée que j’annonce mon départ. Mais à ce moment là, j’ai monté avec Marion Carette et Gary 6G, un autre site du marché de la location Zilok. C’était en 2009. Du coup, je vends la moitié de ma part et tout le monde, dont la moitié de ses parts, et on a revendu encore la moitié de nos parts, la moitié de la moitié à un autre fonds qui s’appelle Qu’accueillir, qui a un gros gros fonds de private equity pour une valeur supérieure.

C’est à dire qu’à chaque fois, c’était assez impressionnant. On vendait nos enfants des moins de parts, mais on n’avait plus d’argent et au final, ça, c’était la belle histoire. Pour moi, c’était cloturer une incroyable histoire de 10 ans. On a vendu à d’Auby et donc la totalité sans contrainte de départ du monde, et c’est une vente qui fait du sens. Je dis toujours que quand je raconte à ma mère qu’on a vendu à Thierry et Qu’accueillir ne lui parlait pas du tout parce qu’elle n’est pas du tout dans le monde financier à proprement parler.

Quand j’ai raconté que ceux qui avaient créé Photoshop, qui était le logiciel qu’elle connaissait pour gérer les images, avait racheté Fotolia, ça faisait beaucoup de sens pour elle et pour moi.

En tout cas, c’est de la chance, ma mère. Si je dis Photoshop fait qu’elle connaisse, alors j’ai dû montrer. Elle connait elle que j’ai menti?

Elle ne connaissait pas Photoshop, elle connaissait Acrobat Reader, mais ma mère, ma mère qui a un iPhone, elle dit encore l’IPE, je ne croyais pas un dernier iPhone, iPad, iPod with you lepeuple.

Mais bon, on va juste terminer sur Fotolia et c’est 800 millions d’euros. Donc, plus dans l’opérationnel, ça se passe comment il contact?

C’est pas moi qui l’ai appelé à gérer pas mal la avec un lobby. On était en contact, on a été en contact avec eux. Je me rappelle, moi, de différents échanges quand on a voulu être racheté par Courbit à un moment avec Bill Gates qui nous avait contactés en direct. C’était assez marrant, mais ça ne s’est pas fait. Puis on s’est dit qu’on était proche de Shutterstock et après, on constatait atteint une certaine masse critique. C’est naturellement par des partnership ou des conversations tout en contacts avec tous les acteurs du secteur.

Et il s’avère que Dauby nous a fait cadeau. Binou a fait une proposition et ils ont continué et ils ont conclu qu’il n’y a pas eu. Ça n’a pas été. Un email a été envoyé un jour ou une personne ou le CIO d’Hadopi nous a fait. Je vous rachète quoi?

Ça a été une relation un peu long terme qui s’est conclue, qui a géré, fâchait pas assez, s’est auto laigle à ce moment là.

Moi, j’ai du de 800 millions.

Allez, je vous le prends à 700 900.

Oleg a une. C’est de loin le meilleur négociateur que je connaisse. C’est un peu l’homme invisible. Il est hyper discret et très discret.

Oleg, il est très discret. Oleg ne fait pas forcément beaucoup de vodka. Il n’avait pas du tout. Et il mériterait d’en faire davantage, je pense.

Et c’est lui qui a. C’est lui qui a géré avec brio cette vente. Moi, ça faisait déjà 3 ans que j’étais ou deux ans que j’étais sur iPhone Honors. Complètement sur d’autres d’autres sphères, les mains dans le cambouis dans ces métier. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir eu beaucoup de exite à ce niveau. Français et français en. Il s’avère que c’était une boite américaine, mais d’une boite créée par des Français. A ce niveau, il y a une très, très, très, très peu qui a dû avoir une Neolane aussi qui était rachetée par Hadopi.

Qui était une boite dans le CRM? Si je me trompe pas, il y a eu Criteo, qui a fait une Pillot sur son compte. Chose certaine manière, et on n’a peut être pas demandé à notre A.

Notre ami commun était passé chez lui, Ilana. J’aime beaucoup Basia. Il connaît, il connait toutes les connais toi. Il a dit il ne saurait dire. Mais honnêtement, on fait partie des cinq ou 10 plus gros existes français dans l’internet à proprement parler des 20 dernières années.

Efounders 2019, Zilok, 2000, 2009, 2011, 2019. Oups, pardon, excusez moi Zilok.

Tu la crée donc avec Marion et Garris rapidement.

J’avais envie de faire une place de marché. J’avais vraiment eu une espèce de déclic en me disant il faut faire un. Encore une fois de la location et je me suis dit que tout le monde allait louer tout et n’importe quoi à son voisin. Et donc, du coup, on s’est lancé dans l’aventure en à lever de l’argent avec Marc Simoncini. Et puis, au bout de deux ans, j’ai vu que ça n’allait pas assez vite pour moi et que j’étais encore attiré à faire à nouveau autre chose.

J’ai compris qu’il y avait un problème et il fallait que je trouve une solution à mon problème qui était de m’intéresser pendant 2 ans très fortement à une chose epidemic désintéressée. D’où Efounders. Et en vérité. L’aventure s’est super bien finie et moi je suis parti et une partie des Zilok qu’on avait créé sur la location de voiture est devenu Ouicar, que Marion Carrette a créé et qui a été revendu à la SNCF.

Donc, ça a été à l’origine d’une belle success story à proprement parler Efounders 2011. Est ce que tu peux expliquer ce que c’est Startup Studio? Écoute, sachant que sachant que j’avais été déçu, moi, sachant que chaque fois que j’entends parler Startup Studio, ça ne fonctionne pas. Pourquoi vous alors?

Il y a beaucoup de questions dans une Startup studio. L’idée, c’est quoi ces 2? Au lieu de partir, de monter une boite tout seul dans son coin, de le faire globalement avec une équipe? De se dire qu’à plusieurs, on est meilleurs et que plutôt que 2. Et monter une boite de manière organique en faisant grandir l’équipe au fur à mesure de la croissance de la boite et des différentes levées de fonds, on va commencer une boite. On est en 15 pour pouvoir amorcer la pompe, pour pouvoir recruter la bonne équipe et que ça va donner beaucoup plus de chances de réussir et créer des boites bien meilleures.

Et je crois que pour expliquer ce que c’est qu’un Startup studio, le mieux, c’est d’expliquer comment ça fonctionne. En gros, on a des idées et des idées. Les idées d’ailleurs que j’ai eues au départ parce que quand j’ai créé, quand j’ai créé Fotolia, j’ai rencontré plein de problématiques de logiciels qu’on n’avait pas et dont on avait besoin. Et c’est les 5 premières boites, les premières idées que j’ai eu chez Efounders.

Elles viennent directement des problématiques qu’on a rencontrées chez Fotolia, mais moi, j’ai déjà déjà été première, presque IgG, mais rejette. Ça s’est passé des problèmes que j’ai rencontrés quand on rentrait tous et c’était vraiment.

C’était la frustration chez Fotolia d’avoir des problèmes. Et c’est venu de deux choses. D’une part, de la frustration de voir les problèmes et de pas y apporter des solutions. Et, deuxièmement, le sentiment que j’ai. J’étais passionné pendant 2 3 ans sur les boites et qu’après, je m’en dépassionnée pour une autre boite clôtura. Et donc j’ai rencontré Qonto uniquement son associé et on a eu l’idée de ce format de Startup studio qui nous permettait en 10 ans plutôt que de créer une boite parce que ça prend 10 BWA 10 ans pour créer n’importe quel type de boite de grosses boites.

En tout cas, de se dire que en disant on allait créer 30 boites et qu’on allait faire ce qu’on aimait, c’est à dire amorcer des projets pendant 18 mois et les rendre totalement autonomes et indépendants.

Tutus de 3 fois. Tu es investisseur, tu as de l’argent. Tainmont, Zilok. Pourquoi tu crées pas ta première boîte défendant? C’est quoi ces Medjahed? C’est Medjahed? Pourquoi tu ne vont pas? Medjahed toi même encore une fois? Et pourquoi tu tutt? Comment tu arrives à te dire non, on ne va pas monter la boite, on va pas monter une deuxième, une troisième. D’abord, on va monter une structure qui va monter des boites.

C’est comme si tu crées une holding qui va générer et qui va gérer des boites. En fait, comment tu a eu cette idée là? Plutôt que c’était quelque chose de commun? C’était pas moi. Les Rocket Internet à l’époque, étaient inspirés.

Ou alors il y a eu plusieurs choses et fariboles. Le modèle de Rocket Internet, de ce qu’on appelle l’entrepreneuriat parallèle de la bonne réputation d’Internet. Alors, justement, le modèle, pas le modèle, mais le concept de faire plusieurs boîtes en même temps m’intéressait parce que je voyais que ça ne pouvait convenir à ce que je cherchais et là où je pouvais apporter mes compétences. Par contre, la philosophie et l’idée, le modèle de Rocket Internet me plaisait pas du tout et on l’a pris totalement à contrepied.

Finalement, on a réalisé comme plusieurs boîtes en parallèle, mais on l’a fait complètement différemment. Grand temps, on a cherché à innover plutôt qu’à reproduire et à faire des copycat. Donc, on a essayé de faire en sorte que notre notre cheval de bataille soit arrivé tout le temps avec des produits uniques et nouveaux sur le marché, alors que Rocket Internet, à l’époque, prenait des modèles américains.

Ils ont sorti quand même Zalando et ils ont sorti des boites incroyables qui étaient des copies parfaites des modèles américains comme Zalando.

C’est la copie parfaite de Zappos. Attendez, c’est vrai, c’était vraiment le leur et d’ailleurs, ça a fonctionné. L’idée? C’était beau de regarder les modèles américains qui fonctionnaient et de les lancer en Europe. C’était l’idée initiale de Rocket Internet. Donc, ça n’est pas une mauvaise idée, notamment dans l’e commerce. Et moi, ce n’est pas ce que j’avais envie de faire. Ce qui m’amuse, c’est faire des choses nouvelles et tenter de nouvelles choses. Quand un grand deux, ils ont travaillé avec des managers qui donnaient un petit pourcentage de la boite, nous, on s’est dit des jours que si on voulait créer des grosses boites, il fallait travailler.

Que des vrais entrepreneurs qui puisse t’arriver, des équipes qui puisse conduire une vision. Et du coup, il a été impératif, dès le départ, de nous donner une majorité de l’equity à ces gens là. Et troisièmement, et c’est la chose aussi qui nous rend différent de Rocket Internet. On s’est dit très vite les Kentin, on doit être pendant dix huit mois hyper impliqués dans la boite, mais au bout de 10 mois, la boite doit devenir complètement autonome et indépendante du studio pour créer sa propre culture et son propre ADN.

Et donc, du coup, on a été inspirés par un modèle existant, mais en le prenant totalement à revers. Et c’est de là qu’est née l’idée. Le process Farmer’s, comment ça fonctionne aujourd’hui? Et ça fonctionne toujours de la même manière depuis 10 ans. On a des idées en interne, pas beaucoup de trois idées. Une idée, c’est quoi? C’est une petite note qui définit un peu l’opportunité stratégique de mise sur le marché et un petit Haywire frame que je continue à faire du produit qui explique comment le produit fonctionne quand on rencontre des entrepreneurs toute la journée.

Leur pitch les deux. Trois idées qu’on a dans le pape. Si on aime bien l’entrepreneur et que l’entrepreneur aime bien l’idée, alors en Eater de manière un peu informelle pendant quelques semaines, il s’accroche. Alors on se 10go pendant 18 mois, on travaille avec l’entrepreneur et une cortil. On a une courtine d’une quinzaine de personnes assez diverses et variées sur différentes problématiques. On va travailler, pourquoi pas créer un produit, promet une première version du produit pour créer une première TRAXX pour créer une première traction, c’est à dire comme on est dans le domaine du sas.

Une centaine d’équipes utilisent le produit et troisièmement pour pouvoir, et c’est le plus important. Construire une équipe complètement autonome et indépendante qui va permettre au projet de pouvoir sortir du studio et à ce moment là, quand tous les éléments sont réunis. Il y a un fond généralement qui investit dans la boite et la boite devient spinoff du studio. On a fait ça à une trentaine de fois dans les dernières années.

Donc tu répondait parfaitement à la question juste quand tu l’as, tu l’as rencontré? Comment il fait quoi par rapport à toi? Écoute Quentin. J’ai été mis en contact avec lui par un Français qui, à Bruxelles, gérer une association d’Internet. Quand je suis arrivé à Bruxelles, le truc qui m’a fasciné le plus, c’est qu’il y avait tous les mercredis 800 personnes dans un amphithéâtre de l’université, tout l’écosystème Internet réunis et qui faisait des pitch, etc. Qui n’existaient pas du tout à Paris.

A cette époque, c’était organisé par un gars assez exceptionnel qui s’appelle Jean Rely et je lui ai dit ce que je voulais. Je voulais faire. Et lui et Quentin lui avaient parlé d’un projet similaire, notamment dans tout ce qui était crowdfunding. J’ai rencontré Quentin grâce à lui. On a discuté et on a réalisé qu’on était ultra complémentaires. Moi, j’étais très l’entrepreneur passionné sur le produit. Le marketing et lui était plus posé. Ancien consultant qui avait repris une boîte Trécarré avec un très bon ami en légal en finance et essaie de cette complémentarité.

Kenney. Kenney. Efounders et on travaille toujours ensemble. Aujourd’hui, c’est avec lui. J’étais au téléphone. Au début, au début, l’argent, c’est vous qui le mettez. Alors oui, au début de l’argent, c’est la complexité d’un Startup studio. C’est que c’est extrêmement dur. Ça coûte énormément d’argent parce qu’on finance à perte, à perte. Mais pendant 18 mois, on finance tous les projets et que la trésorerie, à l’inverse de celle de Fotolia, est très complexe puisqu’on n’existe pas au bout de 8 ans.

Donc, il faut attendre 8 ans pour un moment, potentiellement retrouver son argent et davantage si ça fonctionne bien. Et donc, du coup, les souvent les Startup Studios sont lancés par des gens qui ont des entrepreneurs qui ont déjà vendu vent boite et qui peuvent financer leur propre studio. Donc, on a mis tous les deux l’argent avec Quentin au départ et on a financé la première tranche des 2 3 premières années. Et après, on a levé de l’argent avec une quarantaine d’investisseurs à qui on a donné une partie minoritaire du studio et qui ont mis 10 millions d’euros et qui nous ont permis d’arriver là où on en est aujourd’hui.

Et aujourd’hui, on est autofinancé. Il y a eu des premiers projets existent donc les premières boîtes qu’on avait créée, mais DJette Тех Master Manchon, qui était l’ancien et presqu’îles ont été vendues et ces ventes nous ont permis nous permettent aujourd’hui de rendre le studio complètement géré, rentable et autofinancé.

Initialement, les idées que tu vas mettre dans ton pipe, ce sont des peines punk que tu as rencontrées. On parlera tout à l’heure du Chéret, des notes de Frédéric avec Spandex. On jette les par exemple emailing ou donne quand même quelques noms pressings, des relations presse, etc. Initialement, c’est d’après ce que j’ai compris, c’est quasiment le même, pas le Sture. Ce sont des idées qui viennent de toi. Alors Midgets Medjahed, c’est une boite qui a été créée juste avant pour rendre à César ce qui appartient à César aussi et que j’ai co-créé avec Julien et Wiliam et dont j’ai été le co-fondateur au début avec eux et qu’on a incorporé après très rapidement dans Efounders, six mois après.

Donc, du coup, je ne suis pas seul à être venu avec cette idée, mais toutes les autres idées n’avaient pas.

À l’époque, tu n’avais pas déjà Sending Bluebell Shipp. Alors, comment vas tu, mets ton nom, chips, sanimax bas et melkites pour la newsletter et non Limeuil transactionnel et l’innovation. Il y avait 5 Greed Greed. C’était le concurrent américain qui est en même temps que nous et c’était assez une innovation de rupture. C’était le fait de dire que c’est la pratique de delivery délivrabilité. Des mails n’étaient pas de, notamment sur une newsletter, mais sur les emails qu’on envoyait pour l’ouverture des comptes, pour l’envoi des factures, etc.

Et on a apporté une solution à cette problématique là. Mais c’est dans les autres idées. C’est moi qui les ai appris, ce n’est pas révolutionnaire, ont déjà une idée. Pour moi, c’est trois choses. C’est un problème et il faut être confronté à un problème pour pouvoir voir une solution qu’on apporte à ce problème et une manière de rendre visible sa solution sur le marché. Et donc, du coup, on essaye d’arriver avec ces trois éléments, ce qui constitue une idée.

Mais finalement, t’amène l’idée tu finance toi l’expérience? Pour quelqu’un qui peut sortir de l’école, etc. Si vous pouviez, vous devez crouler sous les demandes. On a énormément d’entrepreneurs qui viennent nous voir. Après, on rencontre une dizaine, une vingtaine par semaine et deux de ces entrepreneurs, on en a besoin de 4, 4 à 8 par an. Donc, on est ultra exigeant sur les gens avec qui on veut travailler. On sait très bien. On a compris quand on veut travailler, que les meilleurs entrepreneurs parce que quelle que soit l’idée, à un moment donné, c’est ce qui fera la différence entre la qualité des entrepreneurs avec lesquels on est parti et on le savait et on le sait encore plus.

Avec le recul, on voit que les boites qui ont le mieux fonctionné, c’est celle des yo yo. Incroyable!

C’est quoi un entrepreneur? Un bon entrepreneur? Pour moi, il y a plein de manières de le définir. Et pour moi, c’est quelqu’un qui arrive à transmettre son énergie et sa passion à ses équipes. Ça lui permet de manager avec brio et intelligence a des candidats, ça lui permet de recruter les meilleurs à La Presse. Ça lui permet d’être visible aux investisseurs. Ça lui permet de lever de l’argent. C’est pour moi quelqu’un. Au delà, je dirais que c’est Haskil à proprement parler, qui sait transporter des gens et leur transmettre leur énergie et leur passion.

Et vraiment, c’est une qualité qu’on recherche au delà de tout. Quels que soient les études que tu as faites ou qui soit. Par ailleurs, c’est très important et c’est quelque chose qui qui a du sens sur. Tout au départ concret la boîte et tout le long de l’aventure. Qui peut absorber également un pivot et c’est quelqu’un parce que si tu pivoté. Le plus important, c’est l’équipe. Quoi exactement? Exactement. C’est quelqu’un qui va garder le cap.

Moi, je dis souvent aussi à. J’ai plein de choses, mais disons que ça doit être quelqu’un. Moi, je dis naïvement optimiste. On m’a souvent reproché de dire, naïvement optimiste, parce que ça fait un peu perché. Mais pour moi, c’est quelqu’un qui a les pieds sur terre parce qu’on a besoin quelqu’un de rigoureux carré d’analytics pour pouvoir conduire une boîte, surtout quand elle est ce qu’elle dit et en même temps, qui a la tête dans les étoiles.

Si bien qu’on voit que les bonnes choses, un bon entrepreneur, il oublie ou il accepte ses échecs, mais il les oublie pour penser et pour que le côté positif des choses. Et je pense que ça, c’est une qualité extrêmement importante et une troisième aussi auquel je crois fondamentalement. C’est ça, ça dépend de certaines personnalités. C’est des gens qui suscitent l’empathie, suscite la bienveillance. Il y a des gens que les hautes vallées des corps et j’ai remarqué un trait commun dans tous les entrepreneurs, chez Efounders et La Combinaison, à BWA La Combinaison des intérêts communs.

C’est quelque chose sur lequel il est dur de travailler à proprement parler.

Mais j’ai remarqué un trait commun entre les différents entrepreneurs que je vois avec ma casquette de business angel ou celle de l’entrepreneur et qui founders. C’est le fait que. Quand tu suscite la bienveillance avec les gens avec qui tu interagi, que ce soit des clientes, soit des partenaires ou des investisseurs, les gens ont envie de t’aider et que tu ne réussis que si tu arrives à motiver et à à faire en sorte qu’une énorme partie des gens que tu rencontres. Voith veuille accompagner et soutenir quoi, et notamment aux Etats-Unis, où cette qualité est d’autant plus importante BWA quelqu’un.

Tu mets quelqu’un dans la Silicon Valley et il y a des gens avec des entrepreneurs de la Silicon Valley. Chaque fois que j’ai un feed back, on me dit qu’il est un peu rude. C’est un peu compliqué. Le courant ne passe pas et d’autres où on me dit, mais cette personne est extraordinaire. Je lui ai parlé et tout de suite, elle m’a embarqué dans son aventure, etc. Ça rejoint un peu cette capacité à transmettre la passion, mais c’est aussi, je pense, une très forte avec un très fort quotient émotionnel QI avec qui le courant passe.

Je pense que c’est une qualité qu’on sous estime, mais qui est très importante pour la typologie d’entrepreneurs avec qui j’ai envie de travailler.

Des a priori, tu pourrais prendre un CIO. Je pense que les premiers que vous recrutez, c’est quoi City aussi?

On recrute soit le CIO, soit le CIO et on fait en sorte de pas les recruter en même temps pour l’un ou l’une, valide l’autre.

Mais vous recrutez individuellement, on peut venir vous voir à deux. Généralement, il y a eu les 30 BWA qu’on a créé. Il y a trois BWA qu’on a créé avec des équipes qui sont venues Maing. Un début d’idée, mais on préfère nettement les recruter individuellement pour justement choisir les personnes avec qui il fonctionne.

Comment marchent par paire? Il y a toujours une personne avec qui on veut plus travailler qu’avec l’autre qui fonctionne a priori.

C’est dire que tu vas. Par exemple, on discute toi et moi. Tu vas au bout de deux minutes, une minute, trente secondes ou dix minutes. Te faire ton idée, tu changeras ou vraiment tel sentiment immédiat.

J’aimerais bien pas avoir d’a priori.

J’aimerais bien pas avoir de biais, mais je réalise. Je réalise que pas au bout d’une minute, mais au bout de tous les entrepreneurs avec lesquels on a travaillé, avec lequel ça a super bien fonctionné. Au bout de dix minutes, je savais que c’était le bon, quoi, au bout de dix minutes, pas au bout d’une minute. Mais au bout de dix minutes, ce n’est pas une bonne manière de recruter. Mais je ne fais pas du recrutement.

En réalité, c’est par exemple dans le recrutement. Il ne faut surtout pas. Il faut essayer de gommer tous ces biais cognitifs en essayant justement de faire travailler le moins possible son intuition et de se baser le plus sur des fact. Moi, je cherche des co-fondateurs, cherche des gens avec lesquels je m’associe pendant dix ans. Et du coup, je pense que l’intuition a plus de sens.

Et aujourd’hui, ça nous a bien servi.

Tu peux avoir le pro, bien évidemment. Le projet, tu trouves pas le cofondateur qui AZOULAI co-fondateur avec le projet, mais tu peux aussi avoir les cofondateurs dont tu ne trouves pas le projet. Ouais, ben alors là, pour le coup, je ne sais pas les aider. Finalement, quand je commence avec un entrepreneur, il me parle de ses idées en me disant Écoute, je vais te raconter les trois projets qu’on a dans le papier Efounders. On a une conversation d’entrepreneurs entrepreneurs et quand deux entrepreneurs se parlent, ils se parlent des idées qu’ils ont, des opportunités de marché, etc.

Donc, je commence une conversation comme ça et dépendant de ce que la personne me dit. J’aime bien poser une question si la personne n’a pas d’idée à proprement parler, je lui dis dans les dix dernières années quelle boîte aurait aimé avoir lancé. C’est le bon début d’une discussion. Elle va me dire soit j’ai voulu lancer Yuka, soit j’ai voulu lancer d’Ocean, soit j’ai lancé Airbnb pour rester dans la tech et dépendant des réponses que j’ai, j’entame des discussions et parfois, j’ai mes idées que j’aurais voulu lui vendre.

Mais je vois que ce n’est pas du tout ce que cette personne aurait aimé vouloir faire en lançant un truc dans la fintech. Et je vois qu’il n’y a pas du tout d’affinités par ailleurs. Du coup, le pitch? Rien.

Et je dis juste restons en contact, reparlons et je le fais vraiment un. Reparlons dans deux ou trois semaines. Si t’as des idées toujours disponibles et un moment, un autre viendra travailler ensemble. Il y a une nana, justement, avec qui on travaille là, Patricia, qui est le signe d’une boite Kerne. Ça fait deux ans. On a échangé sur divers sujets jusqu’à créer un fil entre entre elle et le projet, entre le projet et elle.

Combien de projets par un parent de trois? Écoute, on a commencé à avec un projet parent, puis deux. Et maintenant, on est à peu près à un rythme de 5 par an et on ne veut pas plus. En gros, on est limité par le fait qu’on veut rester, faire des artisans et faire de l’industriel. Et ça demande tellement d’énergie et de dévouement de lancer un projet, notamment tout le travail que les cofondateurs au départ, pour pouvoir les tirer vers ton idée et les embarquer sur le projet qu’on pourra pas faire davantage.

La solution qu’on a du coup pour continuer à augmenter, à créer de nouvelles boîtes ou plus de boîtes parce qu’on a une vocation de vouloir grossir, c’est de créer d’autres Startup studio. Et d’ailleurs, aujourd’hui, Camille a dit On annonce avec Camille et c’est une manière pour nous de travailler quelqu’un taquins, un vrai fintech qui soit fintech.

Et il va pouvoir, je dirais. Ce qu’elle est, quelque chose qu’on ne sait pas faire à proprement parler en ce notre team, sait apporter justement cette capacité à transmettre sa passion et son énergie. C’est ça qui est limitant.

Tut tut tut tut sorte 3 4, 5 projets par an. En a 3, 4, 5 à sortir. Mais à combien? En stock? Autrement dit, je viens de voir que ça se passe super bien. Le geste ou le spandex. Ce n’est peut être pas le truc là. T’as d’autres choses à me proposer qui vont peut être, qui vont peut être correspondre ou pas.

Vraiment pas vraiment ce que je fais, ce que j’écoute lentrepreneur et parfois même dire. Alors évidemment, moi, j’ai pensé à 50 000, autre projet qui va me dire rien. Mais je pense qu’il y a un truc à faire sur Excel et du coup, ça va réveiller en moi une flamme. Il faut réinventer Excel parce que j’y crois fondamentalement et du coup, je vais ressortir annoncé un projet où je me réchauffez sur quelque chose que j’avais oublié depuis 2 ans et potentiellement 3 mois après.

J’aurais fait des avancées sur les Weatherford, mais je le recontactée quoi? Mais non. Aujourd’hui, on a un nombre limité de projets. Même aujourd’hui, on en a quasiment que 2 sur lequel on voudrait avancer. Si ça ne convient pas, aux gens ont envie de s’organiser. Imaginons que je te dise tu veux monter une boite, tu devrais aller voir Aurélie aller prendre un café avec elle. Elle a une super boîte, mais elle va pitché son truc.

Elle a pas 15 idées dans le pipeline. Soit tu, soit tu kiffe Aurélie et t’adore son idée, soit soit tu partira dans une boite avec les mecs.

Mais tu vois quand ca me dérange pas. Les entrepreneurs vont monter. Moi, je veux. Moi, je suis très chaud bouillant pour qu’ils entreprennent avec nous ou avec d’autres, ou tout seul. Ça me dérange pas du tout.

Par ailleurs, on parlait de recrutement. Le recrutement, c’est quand tu vas embaucher quelqu’un. Tu vas lui dire voilà la culture de la boite, le produit, la boite, l’ambiance, etc. C’est ça? T’as envie de bons salaires? C’est cette envie de venir bosser. Tu viens, t’as pas envie de venir? Tu ne viens pas. Mais là, vous vous recrutez finalement d une équipe de dirigeants. Donc le type s’y dirige. Un état d’esprit être un leader.

La difficulté, c’est peut être de ne pas adhérer au produit. D’un autre côté, de dire si je rentre chez Efounders, ça va faire quoi? Tu vois, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.

Un mot, bien sûr, je vois. Mais quand j’arrive avec mon idée, mes meilleures moyens ou ma note, et je me rappelle encore d’un projet récent avec lequel j’ai rencontré Mehdi, je lui ai parlé. Je voulais montrer le produit que voulait construire un concurrent, justement de Géra, et je lui ai expliqué un petit peu comment je voulais aller sur le marché et quelle était l’opportunité. Et il a adhéré complètement au truc, mais avec quelques conditions en main.

Pendant 3 semaines, on a éthérés tous les deux sur le produit, sur la note, sur la vision, de manière à transformer l’idée. Et qui se l’approprie, quoi. Un vrai entrepreneur. Il a d’une part envie de s’approprier l’idée. Alors, ça va beaucoup plus vite que ce qu’on pense de sa propre idée au bout de trois semaines. J’avais l’impression que ce n’était plus la mienne, mais que c’était la sienne. Et on cherche des gens justement avec un énorme leadership parce qu’on cherche des gens avec qui on va pouvoir construire ensemble, mais qui vont pouvoir rendre la boite totalement autonome et indépendante.

Et lui et lui permettre de quitter le studio très rapidement. Donc, moi, je cherche des leaders et des vrais entrepreneurs et on nous a un peu. On nous a parfois juger en disant Les vrais entrepreneurs ne viennent pas chez Efounders. C’est complètement faux. Quand je me retourne et que je regarde les entrepreneurs avec qui on a travaillé sur différents projets, pour moi, ils font partie. Vraiment des meilleurs entrepreneurs que je jamais rencontré avec moi, qu’est ce que tu Efounders ou on peut venir voir un projet?

On peut voir un peu venir nous voir en grand, déjà, on ne s’interdit rien. Tout le monde peut venir nous voir, nous proposer ce qu’il veut. On peut s’adapter, on peut changer notre processus, etc. Et généralement, on a accepté. On l’a fait trois fois, on l’a fait sur Rectify, on l’a fait sur Fox Intelligence et on l’a fait sur un troisième canyon.

Et on le fait quand la personne apporte soit une expertise technique qu’on n’aurait pas eu par ailleurs, soit une expertise industrielle qui lui permet d’approcher le projet d’une certaine façon et d’avoir une idée qu’on n’aurait pas eue, par exemple. Je prends l’exemple des failles et qu’il faille un logiciel pour gérer sa cape Teboul et qui permet notamment de gérer toute la complexité des BSPCE que tu donnes à ton équipe. Honnêtement, on aurait d’une part jamais saisi l’opportunité. Moi, je n’aurais jamais eu l’idée de cette idée à proprement parler, d’une part, et d’autre part, c’était un ancien avocat et vu la complexité du logiciel, j’aurais jamais.

On n’aurait jamais pu construire nous mêmes où il aurait fallu qu’on trouve les bonnes personnes. Tu vois donc, par exemple, Golias si jamais on ne pouvait pas me dire demain, on va créer un nouveau type de moteur de recherche. Ça viendrait forcément si on devait construire Nagoya d’un Julien Le Moine, un technicien qui a développé un algorithme de recherche et qui viendrait nous voir en disant J’ai envie de construire ça avec vous. Donc, dès qu’il y a une complexité technique ou une spécificité industrielle, on préfère travailler avec des entrepreneurs qui viennent avec leurs idées et le moins possible si ils n’ont pas d’équipe et pas de projets et pas de projets.

S’ils n’ont encore rien commencé, c’est encore mieux. Pourquoi? Parce que moi, j’ai une cortil. Donc ces gens dont on a parlé, alors n’y a pas de développeurs. Mais il y a des designers. Il y a des gens du produit. Il y a des gens du contact, du contact. Ce n’est pas une agence. Et ces gens, ils sont d’autant plus impliqués du projet qui se l’approprient aussi qu’ils ont l’impression d’être cofondateurs. Et donc, du coup, qu’on arrive avec une équipe déjà existante, avec un site web développé, etc.

Et c’est très dur pour moi. Tim Efounders de s’approprier le projet, mais c’est toujours des projets que des projets horizontaux, exactement.

Du coup, defacto les idées qu’on a, nous, c’est du sas. Tu parlais de ça.

On va expliquer, faire un service d’abonnement que vous payez. On parlait tout à l’heure de Creative Cloud abonnement de quelques euros que vous payez pour pouvoir avoir un abonnement par rapport à la vieille mise à jour à l’époque du logiciel, ont installé et ont payé le logiciel qu’on consomme en payant une mensualité plutôt que le logiciel qu’on a acheté sur l’étagère à 850 euros.

Et ça a été une révélation. Ce petit fail a été une révolution de ça parce que le logiciel était tellement cher pour les entreprises à l’époque qu’il a fallu. C’est ça la force du SaaS en le divisant en mensualités plutôt en le payant, en faisant payer Fronte. On a pu démocratiser l’accès à ces logiciels aux petites entreprises, alors que nous, on guette les entreprises de 20 à 2.000 personnes. Ce qui ne veut pas dire que les grosses boites nous utilisent pas, mais ce n’est pas celle qu’on targuaient.

En tout cas, dans les premières années, quand on parlait de Qonto tout à l’heure. Si Alexandre était venu me voir avec son idée, est ce que la complexité et la market size, c’est trop pour vous?

Alors, trop gros? Trop compliqué? Rien de compliqué. Honnêtement, on a développé un Qonto. Ce n’est pas plus compliqué que développer un Ercole ou de faire de ce qu’elle est un fronte pour moi. Donc on a pas du tout peur de la complexité. On sait très bien et on la fait.

Expander et on est pas dans le sas, par exemple.

On est pas, y’a d’autres choses que Qonto Qonto Qonto. C’est un sas à proprement parler, mais une banque.

Mais Qonto Qonto, c’est un sas puisqu’ils est utilisé, ils ont créé une surcouche SAS au dessus d’une infrastructure bancaire. Donc ça, je n’ai pas eu peur. La question, c’est est ce que si Jean Daniel était venu me voir pour créer mes mots, une banque à proprement parler, on serait parti dans l’aventure? Certainement pas. Pas pas à cause de la taille du marché ou de l’importance du marché ou de la complexité. Mais parce que nous, on fait du software avant tout et que créer une banque, ce n’est pas notre domaine à proprement parler.

Mais dans le software dendettement, justement, dès qu’il y a une complexité à proprement parler, on aime bien si, si, Hurter. Surtout une complexité liée à un marché. On a réalisé qu’on a commencé, Ercole. On connaissait rien au marché des télécommunications et on a appris qu’il fallait acheter où on achetait des numéros. Comment construisez une infrastructure téléphonique? Comment on achetait? Avec qui il fallait contacter pour acheter des minutes sortantes et à chaque fois, pareil.

Quand on a lancé Multis dans la blockchain, je l’ai fait, moi, pour découvrir un peu le secteur de la blockchain. Et c’est en se confrontant et on comprend rien. Et au bout de quelques mois, on commence à y voir plus clair. Et au bout de deux ans, on a découvert à nouveau un nouvel univers. Et ça, c’est une partie des choses qui m’intéresse. Etat des copains. Tu pourrais par exemple, on parle de blockchain.

Les contacter, Eric Larchevêque pour lui dire Écoute, qu’est ce que tu en penses? Pour pouvoir. Et un moment que tu vas rentrer dans les verticales, peu importe. Compliqué. Façon Ouais, tu fais quoi tu au fur et à mesure? Oui, mais tu parles un peu, était en train de décrire un peu le futur de l’iPhone. Il y a effectivement des. Des verticales qui sont plus complexes que les autres. La blockchain en fait partie pour le coup sur lequel on est capable de créer des produits.

On l’a fait avec multi-sites, mais pour lequel on n’a pas une expertise avérée. Et on aimerait bien dans le futur. Passer d’un mode studio à un mode méta studio sur lequel on travaillerait et on l’a fait. On l’a annoncé aujourd’hui avec Camille, par exemple sur le studio FinTech, et on pourrait le faire sur la blockchain. On pourrait le faire dans la santé avec des entrepreneurs. Gérer hyper exprimes expérimenté sur le sujet. Qui pourrait utiliser les ressources Efounders?

La marque qu’on a créée, notre capacité à recruter ou notre savoir faire et en même temps mixer ça avec leur énergie et leur savoir et leur expertise à eux pour pouvoir justement, à la sauce Founders, développer des BWA dans un an, dans un marché ou dans un autre, une catégorie spécifique. Une chose qui est hyper importante. Nous, on a eu depuis. Depuis plusieurs années, on a créé. On a commencé à créer un modèle sur lequel on devient assez.

On commence à avoir une certaine autorité. Tous les gens qui veulent lancer un Startup studio nous contactent. Et parmi ces gens là, il y a des gens qui veulent lancer un Startup studio de manière un peu opportuniste. Et puis, il y a aussi des entrepreneurs brillants qui ont une certaine expertise dans un domaine. Et ce qu’on veut dans l’avenir, c’est rencontrer ces gens là et travailler avec eux pour lancer un jeu vertical de studio dans Efounders BWA en partageant l’equity.

On s’arrange. On a trouvé un deal avec qu’American, qui a beaucoup de sens pour lui et pour nous. Et ce qu’on aimerait devenir à terme, c’est un méta studio où le studio qu’on a construit jusqu’à aujourd’hui serait le studio futur Fourques ou le studio qui a construit. Ce serait le studio FinTechs et Studio. Le prochain studio, par exemple, serait un studio bloc de blockchains avec Eric Larchevêque ou un studio mobile avec. Avec les gars, les gars de Annelies?

Je ne sais pas, mais en tout cas, il y a bien une chose sur laquelle on restera toujours et auquel on tient beaucoup. C’est d’une part d’autres personnes habitent Tobby, sur lesquelles on a créé une expertise et d’autre part, le software qui est un peu notre cheval de bataille depuis très longtemps.

Mais contre la fintech, ça reste quand même, à un moment déjà, pas mal de choses qui existent. Quel est quel genre d’idée alors? Si c’est pas à quel genre d’idée tu peux Startup fintech?

Ecoute, nous, on a lancé déjà 4 FinTech. La raison pour laquelle on a le premier studio qu’on lance un studio fintech, c’est que c’est très connexe à ce qu’on a déjà fait jusqu’à maintenant. On a 4 BWA déjà dans la ville Tech, Open Desk, Flow, Swan et Multi. Et il y a encore mille choses à faire. En gros, la thèse que développe Camille, auquel on croit, c’est que les services bancaires qui ont toujours été déployés, délivrés par les banques jusqu’à aujourd’hui, vont être délivrés directement dans les applications elles mêmes et donc pour entrer un peu plus dans le détail.

Mais ça ouvre un monde d’opportunités. C’est un secteur immense sur lequel on n’a fait que des poussées qu’on a fait aujourd’hui que dépoussiérées. Vous avez un budget?

Comment ça? Techniquement, ça se passe comment? Vous avez un budget?

Vous bougez pas de ce budget là, c’est beaucoup moins. C’est beaucoup et c’est beaucoup moins rigoureux que ça.

En gros, ce qu’on fait, le deal est simple. Jusqu’à que la boîte soit autonome, c’est dire que les lever de l’argent d’ici 18 mois, entre 12 et 18 mois moins que la boite est prête et que les vici sont intéressés potentiellement par le projet. On finance tout, c’est à dire que c’est nous qui finançons tout ce que ce que coute Efounders à proprement parler. Plus on aura recruté 5 à 10 personnes, donc le salaire de ces gens là.

Les dépenses en marketing, les dépenses en logiciels, le dépôt de marque, tout ce qu’il y a à dépenser pour un 1 pour créer une boite, ça nous coûte globalement entre 500 mille et 1 million d’euros par projet. C’est d’autant plus cher que les équipes sont grosses parce que le coût d’un projet surtout drivée par le nombre de personnes dans l’équipe quand un projet coûte rien au départ et beaucoup vers la fin. Donc, s’il reste trois mois de plus, il va de coûter deux fois le prix qui va recruter au fil de l’eau alors que vous n’avez rien en interne.

On a en interne une équipe d’une douzaine de personnes qui va nous permettre de pallier les manques de l’équipe, le temps de recruter les bonnes personnes. Mais le but du jeu n’est pas de créer une boîte qui est sous perfusion d’un studio, c’est de faire en sorte de conte, de commencer l’aventure zéro en étant full speed. Et en même temps, c’est notre mission première de recruter les gens dans nos projets pour rendre le projet totalement étranger.

Danger, par exemple en interne. Vous avez par exemple chez moi un développeur full stack.

Vous avez donc on n’a pas du tout de développeurs.

Pour moi, le développement, ça se mutualise pas du tout. Vous avez un site yod à disposition éventuellement pour pouvoir en cas derivatives? Même pas. Non. Qu’est ce que vous avez en interne, en interne, en interne? On a tout ce qui se mutualise simplement et qui ne Nesquik Danto dont un projet n’aurait pas besoin.

Un full time au départ. Toute la partie design, toute la partie produit. La partie contrainte. La partie groff est la partie et la partie admin légal. Contrairement à, on parlait de la raison pour laquelle tous les studios ont essayé, mais ils n’ont pas réussi et ça vient fondamentalement d’une espèce de. De Meath, du Startup studio où on aurait une cortil de 40 personnes avec énormément de développeurs à qui on donnerait des projets. Salmi du Startup Studio, il y a 40 personnes.

On vous distribue 25 projets au bout de six mois. Il reste plus que 15 projets. Neuf mois plus tard, il n’en reste plus que trois. Et à partir du moment où on a ces trois prototypes, alors on cherche une équipe pour pouvoir faire en sorte de les rendre visibles. En réalité, ça fonctionne pas du tout comme ça. Un proche projet créer un produit sans se ruiner, sans une équipe de fondateurs qui se les approprier. Depuis le jour 1, ça n’a aucun sens à avoir fait un produit et faire en sorte, après, de chercher un site pour ce produit alors que c’est pas le City qui a construit le produit, c’est à dire?

Il n’a pas mis les mains dans le cambouis. Passons, c’est pas son code et en plus, c’est pas sa boite. Ça fonctionne pas en réalité. Et nous, on s’interdit de lancer aucune boite tant qu’on n’a pas le CIO et le CIO. C’est ça, vraiment, le secret du Startup Studio, c’est ça BWA. Et donc, du coup, le stylo, c’est le studio lead développeur. Si ça prend du temps à trouver le bon site iOS, c’est une des premières personnes qu’on en mange dans l’équipe.

En gros, on commence par un CIO, puis un City iOS, puis un premier développeur, un deuxième développeur. Et après, on a une personne qui vient souvent en bras droit du CIO, du CIO.

On commence à faire pas mal non boarding et pas mal de contenus et après développement, dépendant des spécificités de chaque boîte. Alors c’est plutôt un designer. Parce qu’on est très design centric, quelqu’un du produit ou encore un développeur. Ou plutôt ça, c’est parce que c’est un produit dont on a besoin qu’on a besoin de vendre. On fait grossir la boite en fonction de la typologie de BWA.

Par contre, en interne, vous les accompagner jusqu’à la seria en interne.

Le but du jeu, c’est de faire en sorte de les accompagner jusqu’au SID. A partir du moment où la boite lève un SID, on devient board members. C’est à dire qu’on a quand même un gros shareholder de la boite, quand même. Notre mot à dire. On n’est plus du tout du tout impliqué dans l’opérationnel et c’est totalement volontaire. L’idée, c’est de faire en sorte que la boite reste le moins possible, qu’elle reste assez de temps chez Efounders pour pouvoir être supporter, pour pouvoir créer ce qu’on appelle des unfair advantage.

Et en même temps, il faut lui laisser assez de liberté et qu’elle parte plus vite pour pouvoir créer sa propre culture et son propre ADN. Et et combien vous prélever 20 ou prélevés?

On commence avec %100 de la boite puisque la notre et en fait, on va donner la majorité du capital au l’équipe fondatrice. Donc, en gros, il s’avère que après la première levée de fonds, on a à peu près entre 20 et 30 du capital.

D’accord, il y a eu des échecs et des échecs produits. Je ne sais pas. Peut être vous vous êtes planté complètement. Vous êtes complètement à côté, mais aussi des échecs. X N’allez pas l’équipe grecque si iOS, par exemple. Alors effectivement, deux questions. Une idée.

La première pour la première, pour la première réponse. Bien sûr qu’il y a eu des échecs moins que ce qu’on avait imaginé, mais il y en a eu. Il y a une, trois projets. Ce qu’on fait, c’est qu’avant d’incorporer les boites avant de créer la boite à proprement parler pendant neuf mois, on incube toute l’équipe et toute la boite. Et donc, du coup, toute l’équipe salariés Founders dénombrant parlaient. Donc, on a encore arrêté aucune boite qu’on avait créée.

Par contre, on a déjà arrêté des projets en cours de route qu’on a lancé et qu’on a des projets pour lesquels on a réalisé dans les neuf premiers mois qu’il y avait un problème avec l’équipe qui avait un problème et que le marché qui avait approuvé le produit a eu trois projets. Par exemple, le projet Solve, qui était un système, un sas. Installer une application qui est installée sur ton ordinateur et qui te permet d’avoir du support pour tous les produits SAS que d’utiliser permettait d’avoir une espèce de Koh Lanta de call center pour t’aider sur l’utilisation de ces produits au jour le jour.

On a réalisé que ça intéresse beaucoup plus les grands groupes que les petites entreprises. Et comme ce n’est pas du tout notre personna qu’on privilégie, avec lequel on est à l’aise, on a décidé d’arrêter la boite. Mais créer une société à chaque fois, non. Là, par exemple, on crée une société qu’à partir du moment où, au bout de neuf mois, on sent que tout est ouvert. Des sociétés qu’on a créé, on n’a jamais encore arrêté et elles ont toutes levé de l’argent.

Par contre, ces trois projets qu’on a arrêté, on a su les arrêter au bon moment avant de les avoir créé à proprement parler.

Parce que les signaux que tu dis sont salariés, sont Saari.

Ils sont salariés parce que légalement, c’est plus simple, mais ils sont salariés pendant le temps qu’ils n’ont pas envie d’être salariés à proprement parler. Mais c’est obligé pour faire travailler des gens en France. C’est beaucoup plus simple quand les gens sont salariés ou auto entrepreneurs. Si, si, c’est possible. Et le jour où on crée la boite, au bout de 9 mois, ils deviennent gérants salariés de leur boite et on passe tous les gens du pétrole Efounders au Pérolles de la boite en question quand tout le monde est logé à la même enseigne.

Tout le monde a le même salaire, c’est le pattern de base.

Alors nous, nous les fondateurs, on fait ce qu’on appelle un minimum variable salaries qu’on va définir en fonction des situations. Fondateur? Ce qu’il a 45 ans et trois gamins ou qu’il a 25 ans et qui dort chez ses parents.

L’argent dont il a besoin minimum pour pouvoir continuer l’aventure jusqu’à que la boîte soit autonome et qui puisse se payer convenablement. C’est ce qu’ont défini avec les fondateurs et après avec les salariés, c’est à dire l’équipe qu’on recrute. Là, on les paie au prix du marché parce que le principe, c’est d’avoir les meilleurs. Et si tu paies pas les gens au prix du marché, tu recrutera pas les bons et. On pense que c’est hyper important, donc on paye déjà les entrepreneurs, ce qui est quelque chose d’assez rare et nouveau, mais on sait très bien que l’on ait pas envie de les mettre confortables, n’a pas envie qu’ils nous viennent.

Sans être un peu ce qu’on dit être stake, prendre des risques. Donc, il y a une certaine forme de risque à te limiter à un salaire minimum plutôt que de payer. Ce que tu touchais avant, c’est combien tu me fais du bien et du coup, c’est un salaire qu’on définit en fonction de chacun, chaque personne. Ça va être quelques milliers d’euros dépendant de savoir si tu as 25 ans avec tes parents ou si t’as des charges par ailleurs.

Je voudrais qu’on a l’air d’avoir ce qui est, ce qui était marrant quand tu te balades sur le site Efounders, quand tu vois tous les logos. Ça me rappelle Creative Cloud, justement, tu l’a remarqué.

Là, je me suis pas fait la réflexion sur Cadic, mais on ne peut peut croire qu’on ait une suite de logiciels de logiciels BWA.

C’est marrant, par ailleurs, écoute très peu de synergies entre nos boîtes les unes entre les autres.

Est ce que t’as dans la tech aujourd’hui une boite? Si, si, tu pouvais revenir 10 ans en arrière? Une ou deux boîtes? Ou tu j’aurais adoré investir?

Ecoute. Palestine Slack. Ouais, ça a l’air facile comme ça, mais un peu comme nos chaînes en 2016, toujours actionnaire.

Le jour où j’ai vu Slack, j’ai compris qu’il y avait quelque chose qui leur approche sur le produit, sur la com, sur le design était quelque chose de fabuleux, différent. Et je crois que la première boite 10 ans avant dans lequel je voulu investir, c’est la boite du même fondateur de Battlefield Win qui me fascinait à l’époque où j’ai lancé Fotolia et qui a été et qui a été qui m’a inspiré. Dans mon cas, j’étais inspiré par deux projets du même fondateur que j’ai jamais rencontré par ailleurs, que j’ai déjà écouté, qui m’inspire aussi beaucoup de choses.

Si j’avais une baguette magique, je te offre la possibilité de rentrer dans l’ordre, de créer deux boites et celle ci. Flickr. Flickr cc BWA Point gomment et Facebook. Alors évidemment, évidemment, je ne parlais pas culbutes financières de juger réinvestisse, mais j’aurais pu, on m’aurait donné la possibilité. On n’avait pas vraiment d’argent à l’époque de venir en faker. Je l’aurais fait. On m’aurait donné la possibilité d’investir dans que je l’aurais fait en France. Chez quoi les BWA dans lequel j’aurais voulu investir en France?

On parlait de. Alan Qonto. Honnêtement, je trouve les fondateurs brillantissimes et je me serais pas trompé parce qu’ils ont bien réalisé ce que l’on avait prévu à la liste, c’est à dire des produits merveilleux.

J’aurais aimé avoir pu investir dans les Mousquetaires, investissant dans Payfit et dans les Payfit parce que c’est fait.

Moi, j’appelle ça les mousquetaires, parce que c’est vraiment trois trucs qui vont changer la direction. Comment gérer une boite?

Quand j’ai dis Qonto Alan dans ma tête, y avait Payfit, mais je ne peux pas te le citer parce que justement, j’ai investi dedans très. De toute façon. Mais évidemment, t’as raison, on les voit, on les voit souvent en forme, triplent. J’espère qu’on dira Qonto Payfit Alan semaine desc Waikato parce que Penedès est une offre complémentaire aux 3 autres.

Et avec un peu, je dirais la même fibre et même le même ADN.

Toi qui est investisseur par ailleurs et studio, quand je vois tout cet écosystème tech, ce qui me fascine et ce qui me désole aussi, c’est de dire un moment qui sont plus s’attirait souvent par lever de l’argent que d’en gagner. Qu’est ce que tu en penses? Et tu trouves pas que des fois, on lève trop d’argent? Les boites qui réussissent, elles lèvent chaque fois deux fois trop d’argent, c’est à dire que quand tu fronte, tu fais ta Ceria, tu lève 10 millions d’euros.

A quoi ça sert? Parce que tu es trop dilué.

Et en même temps, je trouve que moi, je trouve que moi, je trouve qu’effectivement, les gens et les gens, les gens se lèvent trop d’argent. Et avec Folk, un nouveau business dans lequel je suis, je m’étais dit je m’étais dit je m’étais dit justement qu’on pouvait faire avec moins et essayer d’être. Je dirais, rentable plus rapidement. Et je réalise que de plus en plus, le sas, en tout cas, se professionnalise. Ça coûte toujours plus cher.

C’est toujours plus complexe, vu l’exigence des utilisateurs et du marché de sortir des bons logiciels. Et donc, ce qui justifie pour moi aujourd’hui le fait que les gens lèvent davantage BWA. Et c’est dur de lancer aujourd’hui des logiciels de très bonne qualité sans lever un peu d’argent. Ce qui est possible, par contre, c’est de sauter des tours. C’est de faire en sorte de lever un petit site pour pouvoir financer un début de business et de faire en sorte d’être rapidement rentable pour pouvoir essayer d’éviter de rentrer dans le cercle vicieux des levées sans fin.

Si seria, c’est risqué. Mais honnêtement, je suis convaincu que je l’ai vécu chez Fotolia il y a 20 ans et je le vis toujours aujourd’hui que 500 000. Quand tu lances une boite, ça change la donne par rapport à l’accélération de ton business et aux gens que tu veux, tu peux payer. Attirez dans ton équipe.

Je ne me souviens plus qui j’ai peut être Firmin, d’ailleurs, de Payfit. Il a pas fait un site de 12 millions. C’est pas lui.

Alors, Firmin? Moi, j’ai investi dans sa boite en Sid, je crois. Je de se dire. Mais il a levé quelques centaines de milliers d’euros sur une valorisation de 2 millions. 4.

C’est ballot, mais je ne sais plus qui j’ai fait qui a fait un site de 12 millions et c’est énorme. Mais c’est pas si vieux que ça. Ecoute, ya.

Déjà, il faut prendre chaque épisode. Moi, j’aime pas faire un lot commun. Il y avait effectivement des bons entrepreneurs et des moins bons, des gens qui sont attirés par l’argent et d’autres qui sont attirés par d’autres choses. Chaque fois que tu investis en business angel, moi je juge la personne que j’en fasse. Et il y a des gens qui lèvent 12 millions.

Peut être parce qu’ils en ont besoin ou si c’est le record du en ou, mais sans connaitre le business, sans comprendre ce qu’ils veulent faire. Je ne peux pas juger de savoir si c’est légitime ou pas cité. Si tu lances une business de trains de nuit et que tu as besoin de 12 millions parce que tu as besoin d’avancer l’argent pour acheter une locomotive, par exemple, ça aurait du sens. Si t’as envie de créer un concurrent, c’est le sort aujourd’hui et que te positionner comme un e-CRM avec une souveraineté européenne, par exemple, t’as besoin d’une équipe extraordinaire et immense dès le départ pour pouvoir rattraper les 20 ans de retard.

Quoi donc? Moi, je juge pas, j’investis, j’ai investi pas lorsque je vois un investisseur que je BWA est attiré plus par la levée de fonds que le projet. C’est ce que j’ai beaucoup passé, par exemple dans la blockchain, à une époque où je voyais tous mes amis qui faisaient des Alessio et des levées de fonds en crypto currency. Et je voyais quand ils passaient leurs journées, leur temps à préparer leur licio et le sous jacent, le business par ailleurs intéressé?

Pas du tout en soi. Et il y a effectivement, ça arrive aussi dans le monde du web, un peu moins souvent, mais effectivement, c’est le cas et ça se voit, ça sent, ça se ressent. Quand on parle aux entrepreneurs, il faut voir par quoi ils sont arrivés, mais ce n’est pas tellement difficile à détecter. Moi, je trouve que ton projet, surtout quand ton projet est fait, quand ton projet est techniquement, tient un peu la route.

Qu’est ce qui reste? C’est le marketing. Comment? Moi, ce qui m’a toujours fasciné. Moi, dans ma boite, qui est une boite rentable, mais une boite simple dans lequel je tréso la rentabilité externe, une boite classique qui a ou joue, ce qui m’a toujours fasciné, c’est celle des dettes Joong ou des FID qui, en deux ans, font vendre plusieurs millions de produits par mois ou plusieurs millions de couches par mois, par exemple.

Comment on arrive si vite à faire ça? A part faché, bah, c’est le marketing. C’est quoi assez?

Pour le coup, c’est moi. C’est un domaine que je connais moins, c’est la distribution. J’imagine que le marketing drive beaucoup du chiffre d’affaires dans le produit. Quand tu dis ça se construit, puis après, c’est du marketing. C’est pas vrai. Je n’arrête pas de toujours construire ton produit et de plus en plus, notamment avec les nouveaux types de Sarthe que sont. On parlait de FIMAV et on peut parler aussi de cela que de nos chaînes, etc.

Qui sont des bottom up. C’est ton produit qui va remplacer ton marketing, tu n’es pas ton produit qui remplace ton marketing, donc tu vas devoir investir tout le temps sans arrêt. Ton produit n’est jamais fini, toi et BWA. C’est quelque chose qui me qui me passionne. Et une des raisons pour lesquelles j’ai lancé Folk, c’est qu’il y avait cette possibilité de bottom up.

Bonne transition juste avant une question. Tu sent que tu pourrais dans la galaxie des boîtes que vous avez lancé, qui aurait eu une licorne dans une des cavernes? Alors oui, il y a dans les boites qu’on annonçait pour le moment, y affronte Ercole, qui sont soit des licornes en devenir ou potentielles. D’ailleurs, il n’y a pas eu de levée de fonds depuis longtemps, mais je pense que on peut mettre Fronte Licornes entre parenthèses le temps qu’il ait une levée de fonds qui officialisent.

Et Ercole, pas trop loin non plus de potentiel licornes, ce qui est déjà pas mal. Et honnêtement, moi, toutes les boites qu’on crée, je pense qu’elles ont la potentialité et c’est comme ça qu’on les a imaginé de devenir désigne des immenses boites quoi que ce soit se Mondays, que ça soit forests flot, que ça soit slight, honnêtement. C’est ça la beauté chez Efounders par rapport à ce que j’avais vécu chez Fotolia. C’est qu’avant de lancer la boite, on réfléchit à l’opportunité de marché et à la manière dont on va adresser ce marché.

Et donc, du coup, on se positionne toujours sur des marchés sur lesquels on pourrait créer des énormes entreprises. Pas parce qu’on veut gagner beaucoup d’argent, mais parce qu’on a une ambition peut être un peu démesurée. Et ça nous amuse de d’avoir des produits qui sont utilisés par des millions de personnes.

Quel genre de BWA tu as en investissement hors Efounders? Donc, on a parlé d’un golias de Payfit. Alors moi, je suis intéressé par tout ce qui, par tous les domaines, que ça aille du fumeur ou Sass en passant par le spatial. J’ai une petite, un petit trip sur le spatial depuis. Depuis quelle boite j’avais une boite. On est pas loin. Une boite marseillaise récemment qui s’appelle une histoire, qui est une des plus belles boites que je connaisse dans le spatial et dans le device avec des fondateurs incroyables.

Et qu’est ce qu’ils ont? Qu’est ce qu’ils vont faire? Eux, ils ont dit ils ont. Ils ont disrupt le télescope en créant un télescope digital. Quand ils commencent demain, leur panier sont marseillais, ils sont Marseillais.

A ces rigolos, ces espèces de hyper design, c’est celui là, hyper design.

Ils ont sorti deux modèles. Ouais, écoute. D’abord, tu parles. Moi, j’adore l’astronomie, solliciterons, etc.

Et effectivement, j’ai reçu une pub. C’est un truc qui se déplie. J’ai atterri à 2, y’en a 2.

Il y en a Dogana qui montpelliéraines à une boite marseillaise. La boite marseillaise fait un produit bien meilleur, mais de Montpelliéraines, fait un produit plus accessible avec effectivement, un truc comme ça. Peut être que c’est celle que tu as vu.

C’est blanc, fait chier plus qu’une histoire. C’est juste incroyable ce qu’ils font. Ils font, ça cartonne. Pour le coup, ils ont fait une boite rentable dès le premier jour et ils sont en train de faire leur levée de fonds sur Crowd Kube 27. Ils commencent leur levée de fonds. Il faut que tu rencontres à tout prix et je vais de citer une deuxième boite marseillaise. J’ai la chance d’avoir un portfolio large, donc je peux choisir une boite qui me fascine d’un gars qui s’appelle Romain Gaultier Worx.

Et là, il a réinventé la calculatrice scientifique. Très bien, mais qui sait? C’est vrai qu’il est brillant, son. Merci aussi et merci aussi. Il vivait à Marseille. Alors lui, il vit à Marseille. Il est parti pendant un an avec sa femme pour lancer les Yes We. Ils sont mis dans un petit bled, quelque part dans l’ouest, dans l’Ouest américain. Mais oui, c’est des gens qui vivent à Marseille. Je ne comprends pas très bien les gens, très bien, et je n’ai pas investi dans eux parce qu’ils étaient marseillais, quoi que j’aurais pu, mais parce que des gens brillants.

Par ailleurs, j’investis dans une boite belge qui s’appelle Kobol et qui fait des vélos électriques, par exemple, concurrent de la marque Marc Simoncini qui a mis un vélo Kobol rester longtemps ça. Mais il ne m’a pas écouté.

Et j’investis dans pas mal de ma femme et pas mal dans tout ce qui est textile, durable, etc. Donc je suis un peu un peu biaisée. Donc du coup, je regarde des projets et j’investis dans une société qui s’appelle Peking, qui permet de faire du circuit court dans la production textile, dans une boite ou qui permet de faire des chaussures, des chaussures complètement recyclables et avec des matériaux. Non, ils ont pas la pointure.

D’accord, je dis 48 et 48. Nini avait déjà dit chez Peux tu me dire, je mesure 1 mètre 96. Oui, et j’investis dans le spatial. J’ai investi, j’ai investi dans une Stellar dans Exo Treilles qui fait de la propulsion plasmique et une société française dans Aerospace Lab, une société belge qui fait des mini sate. Et j’ai investi et je me suis investi particulièrement dans un projet qui me tient à coeur, sur lequel j’ai fait un mémoire.

Justement, quand j’étais à Hyères, les voiles solaires, donc la propulsion photonique et on lance une société qui s’appelle Gamma. Et notre objectif, c’est déployer une voile dans l’espace qui soit propulsé non pas par un carburant, non pas par l’électricité, mais par le rebond des photons. Ça me rappelle.

Terminé, c’est un truc un peu pour les jeux pour les enfants, presque une série qui s’appelle Sélever chaîne sur Netflix et tu ne pas vu, mais on m’en a parlé. On a parlé, justement. Justement, il y a une météorite qui doit arriver sur Terre l’astéroïde.

Et justement, ils sont en train de développer tout un tas de systèmes de propulsion plasmique plasmique et en même temps une voile solaire pour pouvoir trouver une solution pour dévier de quelques quelques mètres de l’astéroïde. Parce que quelques mètres à plusieurs milliers de kilomètres, ça fait, ça fait éviter la Terre comme elle est folle.

Alors, on en a parlé tout à l’heure. Personnel e-CRM? Oui, moi, personnellement, le CRM, c’est je ne trouve pas ce qui me va. Alors, j’ai pas testé Salesforce et pour moi, c’est nébuleuse. J’ai pas testé des points comme je n’ai pas testé tout ça, mais moi, je veux quelque chose d’ultra simple parce que finalement, qu’est ce qu’on cherche? On cherche. On appelle un client, on cherche à noter ce qui s’est dit et on s’est dit tiens, il faut le rappeler le 23 et on veut un truc simple.

Est ce que c’est ce que tu es en train de faire avec Faulk? Et explique moi pourquoi, alors que tu investis dans des projets via Efounders? Pourquoi fold? Tu t’es mis dedans toi même? C’est bien quand ça va contre toute logique et contre la philosophie, même défendeur, ce qui est de rendre autonomes les projets en trouvant des fondateurs. Ouais, écoute. Pour ce projet là, j’ai trouvé un site bio. J’ai commencé à chercher un CIO.

Et puis je paekche le projet au CIO, comme expliqué tout à l’heure. Plus je me disais c’est un projet, un peu moins je dois faire. Et d’une part, parce que je voulais mettre les mains dans le cambouis à nouveau, mais aussi surtout et surtout pour trois raisons. J’ai essayé de mettre ça clair dans ma tête parce que c’était une grosse décision de consacrer la moitié de mon temps sur ce projet. Donc, c’est un projet qui appartient Efounders un à proprement parler.

Donc je suis le CIO, mais j’ai pas de parent direct. Donc, quand je travaille sur Folk, je travaille aussi chez Efounders, mais ça me prend quand même la moitié de mon temps qui est très précieux, en tout cas à mes yeux. Et j’ai ça pour un parce que justement. Quand on est dans un secteur, il y a toujours un Graal, mais pour moi, le Graal, c’est la force et l’envie d’aller chatouiller cette force, un logiciel sur lequel j’ai jamais eu aucune grosse affinité et qui correspond en valeur à la moitié du sas.

C’est à dire que la moitié de la valeur du marché du SAS, c’est le monde du CRM et 80% de cette valeur est arrivé par Salesforce. Donc, c’est un marché énormissime. On n’a encore rien lancé chez Efounders dans ce marché et je voulais aller taquiner un peu, chatouiller de force sur ses propres plates bandes. Et je pense qu’avec Folk en reparler, il y a une opportunité. Deuxièmement, moi, j’adore le SaaS à proprement parler. La manière dont les logiciels sont consommés de manière par mensualités m’ont parlé, mais je n’ai jamais aimé le produit à proprement parler.

Les SaaS à la baisse Scallup avec des onglets et des tableaux tels qu’on les voit depuis dix ans. Ils ne m’ont jamais excité à proprement parler. Il s’avère que depuis 2 3 ans, il y a une nouvelle nouvelle catégorie et une nouvelle vague de nouveaux logiciels comme Super Yoman comme Figuras. Comme nos chaînes comme RTL, qui sont en train de réinventer le sas avec des logiciels très performants, des logiciels rapides, des logiciels où l’esthétique est poussée à l’extrême, qui se rapproche un peu de ce qu’on a l’habitude de voir dans tout ce qui est conçu mappe.

Et c’est sur cette scène parle beaucoup plus. Et c’est sur cette vague et c’est cette vague que je voulais surfer. Avec Folk, on a la possibilité l’opportunité d’entrer dans le Girardon, dans Le Mouv. Et troisièmement, moi, j’adore ça. Mais comme j’étais, comme j’ai expliqué un peu tout à l’heure, j’aime pas tellement les SAS dont le chiffre d’affaires dépend du nombre de mails que tu as sur des plateaux quatuor. J’aime bien les sont qui se vendent, des produits qui se vendent eux mêmes, et notamment les stratégies bottom up.

Tu commences. Le produit commence par être utilisé par une équipe ou par une personne et de fil en aiguille, toute la boite l’utilise. C’est le principe de Stacks qui a fait son succès Office 365. C’est pas que c’est comme ça. Tu utilises à Troyes. Après, tout le monde utilise quoi exactement exactement?

Alors, Office 365, Microsoft? Ils sont connus pour avoir une stratégie plus top down. Le contraire? J’arrive dans une boite, je signe un contrat cadre et je déploie mon logiciel sur toute l’entreprise. Mais effectivement, avec le fait avec Office 365, ça peut changer la donne. Mais il y a des boites comme Slack qui est au départ aucun sells et pour lequel l’équipe tech, par exemple, utiliser le produit. Puis elle a inclus l’équipe Martiny Marketing.

Et puis, au bout de 3 mois, toute toute la boite utilisait le quatuor et il y a une opportunité comme ça sur Folk, notamment à travers le personnel CRM qui n’a pas géré la finalité de ce qu’on veut faire qui m’amuse plus. Toi, j’ai envie d’avoir une équipe, j’ai envie d’avoir un sas et je rêverait d’avoir un sas où il y a une petite équipe et dont une grosse partie de l’équipe soit plutôt des gens du produit et du TEC.

Que des gens essayent. Mais qu’est ce que tu appelles un personnel CRM alors? Qu’est ce qu’on veut construire avec mon objectif final avec Folk, c’est de se dire que dans le travail de beaucoup de gens y travaillent beaucoup de gens. Consiste à manipuler des contacts, que ce soit cité une école pour donner des cas extrêmes, contacts. Ça va être des parents d’élèves, des élèves et des professeurs et un fonds d’investissement. Des contacts et des entrepreneurs tels Pistent et J.

Piz et des consultants externes et des employés Kanter. Le bureau du gouverneur du Minnesota ТАМ, des donateurs et des membres du Parlement, etc. Et en vérité, ces gens, ces gens, il manipule des contacts et ils ont des workflow métier qui font sur ces contacts. Ils communiquent avec eux et font passer des statuts en statuts. Et aujourd’hui, ces logiciels existent pour une typologie de contacts que sont les clients à proprement parler. Capaldi CRM ou ces logiciels existent pour une typologie de contacts que sont les candidats.

Du coup, les logiciels comme les TS côtoient nous ont envie de créer quelque chose de très générique qui permet de gérer. La typologie de contacts avec lequel tut tut tut tut tut interagit toute la journée et d’y appliquer les workflow que tu veux tome 7, permet de créer ton propre CRM sur mesure, ton propre à TS, ton logiciel de recrutement sur mesure, mais n’importe quel type de logiciel qui permettrait finalement de gérer ton business au jour le jour. Donc, on a envie d’être le logiciel qu’utilise pour faire ton CRM et le logiciel qu’une école utiliserait pour administrer son son business.

Que ce soit une maternelle ou une université, le logiciel, un logiciel vraiment long Teile qui serait utilisé par toutes les boites, mais en code et en Alan ocean à la RTB Alan Ocean où tu puisses parce qu’on est d’accord.

Toi et moi, si demain tu veux que je connais rien, je me mets sur ces lesforces. Je ne commence pas sur cette force s’appliquant slider.

C’est dingue. C’est comment on explique ça? On dit la puissance d’un CRM avec la flexibilité d’une feuille de calcul. Spreadsheets est donc aussi simple et flexible à utiliser comme Ocean, mais avec la puissance, parce que c’est le sport. On a beau dire, c’est compliqué à installer, c’est l’enfer. Ça fait quand même des choses comme ça, tout simplement. C’est un marché immense ici. Moi, je suis depuis très longtemps attiré par le marché des boites hors des boites tech.

C’est ce que j’ai connu avec Fotolia au tout début Fotolia. On avait 3 millions de clients. On avait à la fois la petite imprimerie du Minnesota, la grande imprimerie de Marseille, l’Urssaf, le ministère des Finances, tous les gens qui voulaient faire de la pression de l’agence de la communication interne, la communication externe. Et c’était une lentille de client, indépendamment des Startup. Et c’est ça que j’ai envie de retrouver avec Folk par ailleurs.

Et ça Jharkhand.

Ecoute, il y a des gens qui se plaignent parce qu’ils attendent depuis très longtemps. C’est long. Honnêtement, c’est complexe et l’on construit un produit de la sorte. Moi, ce que je donne tout le temps comme parrallèle, c’est que si, si je te fais signer un nouveau client mail et que le truc marche pas très bien ou un peu long. Oui, un peu. Broken peut casser. Tu vas lui donner à peu près 3 minutes de sa chanson en 3 minutes que tu auras et tu vas switché sur ton ancien client quand tu vois.

Donc moi, j’ai envie d’arriver avec un produit, contrairement à ce qu’on peut dire parfois dans l’écosystème ou on dit qu’il faut sortir très rapidement après un produit. Moi, j’ai envie d’arriver avec un premier produit qui soit relativement bien fini et qui apporte assez de valeur pour qu’il puisse être à la hauteur des attentes du marché. Et donc, on a commencé il y a maintenant 12 mois et on va relise le produit en avril. On va sortir le produit en avril, une première version du produit qui va être comme ça.

Comment le conçoit comme la meilleure alternative pour stocker et lister tes contacts. La meilleure alternative à ce que tu l’utiliserai par ailleurs, c’est à dire des listes Excel, ton adresse book ou ton temps.

Mais quand le CIO sait qui c’est, moi, c’est toi. Ça, oui, il l’a dit. Le CIO, c’est moi le CIO et je partage mon temps 50% avec Efounders ou chuis couceiro. A quand un immense variété? On est tous les deux cofondateurs de Efounders et on sait jamais affecter un rôle particulier et CIO à proprement parler de Folk.

Et tu pourrais passer l’avenir ni Founders. Tu pourrais, dans 10 ans faire 20 mois par an. Ecoute, si on doit faire 20 boites, moi je ne peux pas faire d’un BWA. En tout cas, Thibaud Elzière, je peux, je peux. Flander’s le fera certainement, mais il va falloir multiplier les Thibaud Elzière dans des verticales différentes. Et c’est ce qu’on veut faire avec le studio FinTechs qu’Amy. Quand est ce qu’on va faire? Peut être dans la santé ou dans la blockchain, ou dans d’autres, dans d’autres verticales, il y a il y a quelque chose que l’on ne peut pas.

Ce qu’elle est, c’est le dévouement, l’énergie que tu peux transmettre à des entrepreneurs pour lancer des boites. Moi, je suis capable de le faire quatre ou cinq fois par an, ce qui est déjà, je trouve, assez exceptionnel et je pourrais jamais le faire davantage. Bien avant de passer aux questions persos. Finalement, de tout ça, si je t’avais rencontré en 2009. J’aurais compris, j’aurais vu que tu étais vraiment 1 0 ou 1 1 lancer le truc, puis après, c’est que ça comme avantage avec Efounders, c’est que chaque boîte.

C’est un 0, Toine, chaque boîte tu ou tu la lance et après tu passes à autre chose. Donc c’est sympa de zapper de boîte en boîte. Je trouve ça cool, quoi, ça correspond? Autrement dit, écoute, ça me coûte. En 20 ans, tu seras certainement encore chez Efounders. Dans 20 ans, je pourrais être chez Efounders. Ça correspond exactement. J’ai créé Efounders parce que ça correspondait à ce que j’aimais. Au moment où je l’ai créé, est ce que dans 20 ans, je serai le même qu’aujourd’hui?

C’est pas plutôt le skilling d’une boite ou complètement autre chose qui m’intéresserait. Personne ne le sait, mais en tout cas, c’est possible qu’on soit toujours en train de créer des boites CC. C’est à la fois hyper excitant, mais ça demande beaucoup, beaucoup d’énergie. Parce que le début d’une boite. Le fait de mettre l’étincelle et de lancer, de lancer le feu, ça prend beaucoup d’énergie.

Allez vous passer aux questions persos? Alors là, tu me parles de 50 pourcent qui est pris par Falk. Sinon, il y a une organisation dans la semaine et tu bosses comme un fou le soir là. Donc, ta femme et tes enfants sont à Bruxelles. Donc tu es à Paris quand t’es à Paris, c’est no limit. Tu travailles, tu peux travailler 15 heures du soir ou travaille beaucoup. Ecoute, je travaille beaucoup moins qu’avant en nombre d’heures, c’est à dire que vers 8 heures, 8 heures du soir, si je travaille depuis 2 heures du matin, je commence un peu à être essoufflé.

Mais je travaille trop. Vous avez des bureaux à Paris. Alors on a des bureaux à Paris dans lequel je ne vais plus depuis le confinement parce alors qu’il y a encore du monde, parce que je ne sais plus comment travailler dans ces bureaux. Pour moi, le boulot, je l’ai organisé autour de mes zoom et equité. Faire des zoom, autant être dans un environnement confortable et pas dans une cabine, dans un bureau qui est d’ailleurs très frustrant pour les fondateurs ou pour les gens des équipes.

Si je vais au bureau pour m’enfermer dans une cabine, ça fonctionne pas, donc je vais réinventer la manière dont je travaille. Et certainement, je vais quand je suis en i-Mode, continuer à faire des zoom parce que finalement, je trouve ça parfois fatigant. Mais je trouve ça extrêmement productif et ça me permet de rester chez moi et réserver. Paris Pour ce qu’on appelle du travail social du bois du bois chez l’OIQ, ça peut venir sans ordi, sans téléphone, juste parler avec les équipes, rencontrer les gens et être 100% moi même en présentiel.

Mais sur les boites qui sont dans le portefeuille, tu passes un temps défini toutes les semaines, une heure avec une heure avec l’autre, etc. Tous les jours. Ou alors moi je passe énormément de temps au départ, c’est à dire dans les premiers mois ou après, je passe un peu le relais à mon équipe et finalement, je m’occupe plus du tout des boites quand elles sont sorties, quand elles sont sorties de Efounders. Quand je dis on n’est plus du tout proche d’elle, je manque un peu.

On a un portfolio de boites dont mes associés sont Boardman B. Et ça, je m’en occupe pas du tout. Moi, je suis vraiment dans la préparation du futur, la stratégie et les contacts avec les fondateurs. Au départ, je dirais pendant les trois, quatre premiers mois et après, j’ai essayé de me séparer un peu des projets pour pouvoir justement mettre mes ressources pour relancer d’autres, quoi. Et comment ça se passe chez Efounders, on a un rituel très précis.

Et du coup, je dirais un game plane, un plan d’un plan d’action qui fait qu’on crée un rythme pour les BWA. La force Efounders au delà du réseau qu’on a créé, notre capacité à tirer des bons entrepreneurs, cette capacité à imposer un rythme, cette discipline qu’on impose aux Startup. Et en fait, elle reste entre 12 et 18 mois, c’est à dire que 70 fois consécutive, on fait exactement le même rituel avec le CIO qui envoie un agenda le dimanche soir.

Un chaos qui cof pour chaque équipe auquel participent tous d’un un quart d’heure. Le lundi matin, on s’aligne et on aligne les équipes sur ce qu’on va faire un product comiti le vendredi soir, sur lequel on fait une revue produit de ce qui a été fait la semaine d’avant la semaine en cours et ce qui va être fait la semaine d’après, et la même par la même chose sur le marketing, quoi donc? Et moi, je participe à tous ces rituels.

Plus j’essaie d’être disponible n’importe quand pour tous les fondateurs et surtout le week end, tu déconnecte, écoute. Le weekend.

J’essaie de déconnecter au plus au mieux. Honnêtement, moi, je prends. J’ai pris le parti de ne pas faire de différence entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Je kiffe ce que je fais après le week end. J’ai plein de choses, plein de choses à faire, qui m’amuse et qui font que je me retrouve souvent le dimanche soir, à partir de 18 heures, à faire mes agendas parce que ce qu’on en impose d’une certaine manière au CIO l’impose à nous mêmes et moi.

Du coup, je m’occupe de l’agenda de Falk et l’agenda de Efounders. Ça me prend à peu près deux heures le dimanche soir résultant. Évidemment, je suis trop sur mon téléphone, mais je ne travaille pas à proprement parler. Mais quand on gère un portfolio comme ça, quand je suis sur. Par exemple, tu veux faire? Je pense ainsi que tu fais. Tu commences à chercher un investisseur. C’est sûr que vous avez une marque, vous avez un label, vous avez quelque chose.

C’est plus quand même beaucoup plus facile aujourd’hui, j’imagine qu’il y a 5 6 ans par exemple ou plus anxieux à un moment, tu vis la boite comme si c’était la tienne quand ça se passe, pas comme tu veux que ça se passe. Ça gonfle ou tu n’es pas stressé ou ça y est.

Maintenant, ça reste au départ. Au départ, Efounders. C’était un peu le cas aujourd’hui. On a appris à vraiment et en fait, c’est venu avec la qualité des entrepreneurs et le leadership des entrepreneurs avec lequel on a travaillé, qui nous permettent justement de dégager de toute la partie anxiogène liée à la boite BWA, celle que j’ai par ailleurs chez moi même chez Polkas que sur Fold. Pour le coup, en tant que CIO, j’ai tout ce stress de faire en sorte que la boite avance, que les équipes soient satisfaites, qu’on lève de l’argent, etc.

Donc ça me retombe sur la gueule. Donc je n’avais pas joué et toujours. Mais sur Efounders, on a mis en place une manière de fonctionner qui fait que on n’a pas cette charge et tant mieux parce que ça serait compliqué à faire.

Allez, on passe aux questions réponses. Ta plus grande fierté? Ma plus grande fierté. Il faut répondre du tac au tac c’est ça? Ouais, professionnel, écoute. Le fait d’avoir lancé dans le Web, à 23 ans, tout seul, sans argent et sans aucune connaissance, dans tout ton parcours.

Qu’est ce qui t’a surpris que tu pensais pas arriver? Quelque chose qui m’a surpris, je ne pensais pas arriver. Écoute, j’ai réalisé que si on faisait les choses bien pendant longtemps et qu’on était persistant, finalement, tout fonctionnait. Qu’est ce que t’as raté? Qu’est ce que j’ai raté? Coup de bon arrêté 3 BWA sur 30, j’aurais bien aimé faire un coup gagnant. Un 100% gagné encore. Qu’est ce qui t’énerve?

Ce qui m’énerve, c’est un moi même. Quand je m’énerve, ça veut dire que quand je, quand je sors de mes groupes parce que je suis colérique, parce que quelqu’un a mal réagi ou quelqu’un, je suis pas d’accord avec quelqu’un. Je m’en veux à moi même, mais je crois que c’est ma source d’énervement la plus grande. C’est moi qui me met en colère. Ça m’arrive rarement, mais je m’en veux très fortement quand je dis Contrôle toi Thibault, qu’à deux ou trois états de ta vie qui t’ont professionnel, qui ont marqué.

Pour moi, ça a été Berlin qui a été, comme le disait un rencontre avec ma femme. Lancement de Fotolia Giray à l’arrivée.

L’arrivée en Belgique à proprement parler et la rencontre avec un immense sport pour Efounders, The Hobbit ou 10Sport.

Je suis fan de sport et du ski. Beaucoup, énormément. Je cours beaucoup aussi. Je fais beaucoup de tennis, beaucoup de padel. J’ai essayé les soins dédiés, j’adore. J’étais vraiment mauvais. Il y a trois ans, je me suis dit qu’il fallait que je sois bon et du coup, je fais trois heures par semaine. J’ai du mal à les caser, mais j’arrive à tenir le coup. Ça, c’est la force d’habiter. Pas à Paris parce que c’est plus simple de faire du tennis.

Oui, moi, j’ai un très bon paquet qui vit à Paris. Lui, c’est compliqué, il fait chaud, c’est l’enfer.

Je ne sais pas. Mon club de tennis doit être à 200 mètres de la maison, à Bruxelles. Dix clubs de tennis sur 1 km à la ronde dans la forêt cochonnes.

Donc c’est plus simple, un peu moins cher que les bouquins sur ta table de chevet. Le bouquin que j’aime bien comment ça s’appelle? Ça s’appelle le bouquin qui est juste sur ma table de chevet. Il est vraiment chouette parce que ça fait quasiment un an que je lis et c’est in fine fast and slow. Je ne sais plus comment on dit en français avec un bouquin qui explique, justement écrit par une personne qui a reçu le prix Nobel sur le jugement qui vient de l’intuition et le jugement, le jugement qui vient se poser.

Dans un second temps, et qui explique la différence entre les deux. C’est vraiment passionnant, quoi. Ça reprend exactement tous les biais qu’on connaît et les biais cognitifs, et ça les explique très profondément. Moi, ça me passionne. Films ou séries? Plutôt séries? À la dernière, la dernière écoute est un truc hyper sympa, hyper léger. L’UPA écoute ce matin, Arthur l’air, mais lui, pas pareil film.

Mon film préféré de tous les temps, que j’ai vu pour la première fois à Marseille et que je n’arrête pas de voir tous les six mois, s’appelle Festen, fête de famille, je crois en français. Un film danois? Oui, de me filmer en caméra, en caméra portée incroyable. Il y a un gars qui raconte toute sa famille réunie pour l’anniversaire du père, que le père a violé sa sœur. N’est pas dramatique comme ça, mais ça fait plaisir à voir par tout le monde qui pourrait être le prochain invité de mon pote.

Qu’est ce que tu pourrais me présenter? Écoute forcément de Founders. Ouais, moi, j’envoie, je choisis. Tu choisis, tu choisis LANDesk? Rodolphe Ardan très bien.

Et AFL fait l’intro Olivier Payet, Ercole Incroyable aussi ou Jaumotte, Jonatan Egloff et les Marseillais parce que c’est entre Marseille et. Quelle serait la dernière question? Quelle serait la phrase ou la citation qui pourrait résumer ton parcours? Toujours plus loin, toujours trop vite. Je ne sais pas non plus haut aller plus haut, aller plus haut. Pixar, tu peux dire l’infini et au delà, comme c’était quoi d’avoir ces enfants là? Comment s’appelle Toy Story? Cette histoire, c’est bien ça?

Je ne sais pas ce qui me drive, mais j’ai toujours envie d’aller plus loin, plus haut. Et je ne sais pas ce que cherche à en parler.

Mais je te pose la dernière question du podcast, qui est une tradition. Alors ca s’appelle La Combinaison. Parce que je cherche à comprendre la combinaison d’éléments qui animent la personne que j’ai en face de moi, là où aller. Quelle est la combinaison Tibo?

La combinaison gagnante? Question compliquée je suis à la poste. Je me laisse poste tous les jours. Pendant longtemps, je me suis dit que j’avais de la chance. J’ai eu de la chance avec Fotolia parce que justement, sur le bon business, le bon secteur bombement et c’est une des raisons qui m’a poussé à me relancer. Alors, j’aurais pu me mettre tranquille mode business et c’est ça qui m’a relancé dans une seconde aventure et avec un peu de recul.

Moi, ce que je sais, ce que je réalise, c’est que j’ai à la fois une curiosité extrême qui fait que je m’intéresse à tout et je croise beaucoup de choses. C’est à dire que l’activité que j’ai en tant que business angel ou je découvre plein d’entrepreneurs et plein de boites vient nourrir pas mal ce que je fais au quotidien, chez Efounders et réciproquement. Une curiosité intense et finalement, quoi qu’on se le dise. Même si j’ai pas envie d’être vu comme ça, une certaine forme de discipline et de persévérance, de continuer à travailler tous les jours et de manière assez intense.

Pas parce que on m’a inculqué, bien au contraire, l’importance du travail, mais parce que c’est ma passion au jour le jour. Ce qui m’a fait réussir, c’est que mon travail, c’est ma passion. Ecoute, je te remercie. Je pense que je vais le dire sur le texte qui va accompagner le podcast Super épisode. Franchement, je me suis régalé.

Oui, vraiment, merci à toi, c’était aussi incroyable. Merci. Super épisode à bientôt

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